Nouvel épisode de BEHIND THE DEVIL avec Gab de NIHILISTIC HOLOCAUST Recs. Un acteur très actif de la scène Metal underground Française engagé au travers de son label, de sa VPC ainsi que d'un webzine. A lui la parole afin d'en savoir plus sur ses nombreuses activités.
01 - Pour commencer, Gab, peux-tu te présenter ainsi que ton label/distro/webzine Nihilistic Holocaust ?
Salut,
Je me présente, Gabriel, amateur de métal underground et particulièrement de Death Metal (Old school), depuis maintenant 25 ans... C'est bon, j'entre dans la catégorie des vieux!
Je m'active et je glande dans les grottes de l'underground français depuis le milieu des années 90.
NIHILISTIC HOLOCAUST est né fin 1997 tout d'abord comme fanzine papier, puis a évolué vers un webzine et un label au début des années 2000... Le zine a toujours été ciblé sur l'underground, les petits groupes autoproduits et les sorties sur des labels plus indépendants, le style central a toujours été le Death Metal, avec des évolutions vers les différents styles proches suivant l'époque... je continue mon chemin depuis.
02 - Le milieu de la scène underground vit notamment grâce à des petits labels comme le tien, fait de passionnés (merci à toi). Pourrais-tu expliquer ton parcours et comment tu en es venu à créer un label ?
A l'époque je n'ai pas décidé en me réveillant un matin de créer un label, comme si une révélation me martelait comme une évidence... Les choses se sont faites petit à petit : d'abord j'ai connu quelques groupes underground comme ABYSSALS, EVITERNITY, EXECUTION, MESMERIZE, MELEM en lisant la presse française qui consacrait une ou deux pages aux petits groupes autoproduits... A l'époque quand tu commandais une cassette, tu recevais également un paquet de flyers d'autres groupes, ce qui permettait d'en découvrir d'autres... Puis petit à petit tu entrais en contact avec plus de groupes, tu découvrais des fanzines, ça te donnait envie de créer toi aussi un fanzine, ce qui en faisant effet boule de feu (la neige, quel ennui) te faisait connaitre encore plus de groupes, de fanzines, de labels, et finalement tu te retrouvais investi dans 36 choses différentes (ah ah).
03 - Quels sont les labels qui t'ont influencé quand tu as voulu te lancer ? Et ceux que tu suis actuellement ?
Question un peu complexe car ça remonte, tu vas m'obliger à disséquer le mille-feuille de 15 ans de réflexion sur mon label underground (ahah)...
Je dirais que les premières années du label EARACHE ont été assez importantes, pour la qualité des groupes sortis et le nombre de groupes qui tuent... Par contre pour le côté très underground de mon label, durant les premières années de la création, j'ai surement été plus influencé par l'ensemble de la scène underground de l'époque, toutes les distros et micro labels qui existaient alors, tous les groupes qui échangeaient leurs démos dans tous les sens... Comme dis précédemment je n'ai pas décidé un jour de faire un label, ça m'est un peu tombé dessus, comme j'étais impliqué dans un mouvement très actif et vivant.
Après tu peux aussi être influencé par des labels dans le sens où tu évites de faire comme eux, tu ne veux surtout pas tomber (ou retomber) dans certains pièges (l'appel de la gloire, le buzz facile, etc..). Mais c'est moins important comme influence.
Pour les labels actuels, je suis surtout ceux de ma taille, les "micro labels" cassettes ou CD qui font comme moi, on échange régulièrement nos prods et ça fait déjà pas mal de choses à écouter... Résultat je peux me sentir con comme je ne connais pas les derniers groupes de Death à la mode sortis sur des multinationales du métal "underground" (C'est marqué dessus) qui n'oublient jamais de te certifier que tu as bon goût (C'est marqué dessus, en couleur doré, et brillant, ça doit être vrai!), ou de brosser le portefeuille du potentiel client toujours dans le bon sens... Mais au moins je suis mon chemin...
04 - Nihilistic existe depuis plus de 20 ans, comment se porte le label après tout ce temps ? Qu'est ce qui a changé depuis sa création, comment a t-il évolué ? Est-ce que les résultats sont à la hauteur de tes espérances ?
NIHILISTIC existe comme fanzine (puis webzine) depuis fin 1997, mais le label a vraiment commencé dans les années 2004-2005 avec la sortie des splits tapes et CDr de groupes comme AMETHYSTE, DEEP VEIN,etc...
Disons que le label se porte pas trop mal, j'arrive encore à faire circuler plusieurs centaines d'exemplaires de mes prods en faisant pas mal d'échanges, mais ça devient clairement plus difficile de vendre des disques ou des cassettes, donc il faut se remuer, faire de la promo, ne pas attendre que tout se fasse seul... Depuis le début du label, j'ai vu énormément d'évolutions en 15 ans de label et de distro, les plus gros changements ont été l'arrivée de PayPal (avant tout se faisait en chèque ou liquide bien caché dans une enveloppe), la quasi obligation de créer un webshop si tu veux vendre un peu, l'obligation de vendre sur plusieurs sites (et donc le gros bordel dans la gestion du stock pour ne pas vendre 2 fois un CD que tu n'as plus)... Résultat le côté "fun" dans le label est assez dilué dans la promo, et le taff annexe à fournir, mais j'y trouve encore mon compte...
Je suis assez mitigé sur l'underground actuel et la quantité d'efforts à fournir pour arriver à faire circuler correctement une prod. (je fais plus que 100 exemplaires...), j'imagine que pour les plus jeunes qui ont commencé récemment ça peut sembler normal, mais ayant connu l’âge d'or de l'underground des années 90 et aussi l'époque 2000-2010, je suis dans l'obligation morbide de comparer...
05 - Combien de sorties te fixes-tu pour cette année ? Et quelles sont tes projets pour les années à venir ?
Je n'ai pas de planning établi sur l'année à venir... Beaucoup de choix se font sur un "coup de tête", ce label est une passion donc pas d'intérêt à tout planifier sur les douze mois à venir pour trop robotiser le truc... Quand je vois les plannings précis de certains labels, ça me fait peur (et si l'usine rencontre un souci, ça décale tout ? Idem pour ceux qui fonctionnent principalement par pre-orders, dès qu'il y a un retard tu fais comment ? (et tu en rencontres forcément !) tu reçois des emails de "clients pas contents"... Ça me semble un peu anxiogène ce bazar...
Mieux vaut rester dans un état d'esprit "underground profond" (c'est chiant tous ces mots qui perdent leur sens, tu es obligé de préciser à chaque fois..) et plutôt "artisanal"... Ok, tu n'as pas le buzz, tu n'es pas sous les éclairages, mais tu n'as pas la merde qui vient avec...
06 - Quand on regarde tes sorties, on constate que tout tourne autour du Death Metal. Pourquoi ce choix radical ? Comment choisis-tu tes artistes et comment tu fonctionnes avec les groupes ?
Je ne trouve pas ce choix très radical. A la base je suis fan de Death Metal plutôt old school, et j'aime aussi les styles assez proches qui tournent autour, donc ça me semble naturel que le label corresponde à mes goûts (Inutile de faire un label très ciblé sur un style très précis (Ex: Death Metal suédois style années 90 exclusivement) ou à l'inverse extrêmement large (Tous styles de métal confondus, du brutal death extrême au metal sympho à forte poitrine... Le monde des bisounours qui fait plaisir à tout le monde c'est un peu du passé, non? )
Quant au choix des groupes, c'est principalement le coup de tête, ou coup de cœur (je préfère coup de tête, ça fait un peu "headbanging" huhu)... Après j'ai tendance à être assez lent au niveau du choix, à réfléchir, et re-réfléchir, pour ne pas m'engager et le regretter plus tard: "Ok, j'aime ce groupe actuellement, mais est-ce que ça sera encore le cas dans 6 mois ?" Comme je vais passer un an (ou plus) à échanger les disques et faire la promo d'un groupe, j'essaie de choisir des enregistrements qui me plairont encore dans 12 mois, ou 365 jours ! :)... Résultat je me fais parfois "piquer" des groupes par d'autres labels, ou certaines formations splittent entre temps... C'est comme ça quand on est lent :)
7 - La particularité de ton label, c'est le fait de sortir quasi exclusivement des démos en K7 ou CDs. Est-il toujours facile de garder ce cap ? Pas envie d'aller vers des sorties d'albums ou de splits en digipacks/vinyls ?
Le choix des formats démos est défini d'abord par mon attrait pour l'underground obscur, celui qu'on "connaissait avant"...
Après c'est aussi conditionné par le fait que beaucoup de mes contacts labels/distros font la même chose : ils sortent des cassettes, des MCDs, donc ça reste plus simple d'échanger quelque chose d'identique.
Et puis les démos et MCDs, c'est vendu moins cher qu'un album longue durée... Ça me permet de garder des prix bas et de rester dans un esprit underground, presque "no profit" assez proche des distros punk du siècle passé.
Et aussi, pour sortir un album, qui ait vraiment le niveau d'un album sous tous les angles, il faut vraiment mettre le paquet... Je trouve que depuis pas mal d'années beaucoup de groupes sortent directement des albums qui sont globalement moyens au niveau inspiration/créativité/feeling (je ne parle pas de packaging, d'enregistrement, de production, du niveau de jeu... Tout ça, beaucoup de groupes actuels l'ont...)... Je trouve que beaucoup de musiciens sont actuellement très pressés, et devraient mieux sortir quelques démos, Eps, et enregistrements "pourris" afin de macérer le truc tranquillement et de prendre du recul, pour finalement sortir un premier album qui démonte vraiment...
08 - Souvent les gens l'ignorent mais parfois il peut se passer plusieurs mois entre l'enregistrement de l'album et sa sortie dans les bacs. Pourrais-tu nous expliquer ce qui se passe durant ce temps là ? Comment tu prépares une sortie et la mise en place de la promotion ?
Alors déjà les "bacs" je ne sais pas ce que c'est... Je ne passe pas par un distributeur officiel pour faire circuler mes prods... De mon côté, tout se base sur des échanges avec d'autres labels de petite taille, répartis partout dans le monde (donc pas de présence dans les magasins physiques, à moins que le label en question gére une boutique comme certains au Chili ou en Asie)... Ça prend du temps, tu envoies beaucoup de mails, tu es obligé de faire une VPC pour écouler ce que tu reçois, mais finalement tu découvres énormément de groupes inconnus, tu communiques avec pas mal de passionnés qui sont également dans un esprit "Underground profond", et tu n'as pas à gérer les soucis avec un distributeur (qui a pu prendre du retard pour payer les ventes et ce genre de tracas administratifs que je préfère vraiment laisser de côté durant mon temps libre)
Idem, pour la promotion je ne passe pas par une boite "PR" qui s'occupe de tout le taff contre rémunération... A l'époque que j'ai connu, on faisait tout : envoi des mails, découpage des flyers, envoi des CDs promos, etc, etc... Si tu ne fais que préparer les fichiers et envoyer le paiement, tu ne fais rien à la fin... Ok c'est peut-être plus facile, mais où est la passion ? Tu ne FAIS rien, si c'est pour s'exciter sur les stats autant créer une chaine Youtube... Au moins quand j'ai fait circuler 500 CDs, ça m'a peut être pris un an de (petits) efforts réguliers et j'ai bien touché les 500 CDs de mes mains ! Presque un par un, et pas par paquets de 50... Et pour une partie de mes sorties cassettes que je duplique encore par mes propres moyens, quand j'en ai fait circuler 200, j'ai bien copié les 200 tapes, ckecké la qualité de la copie, et coupé/plié les 200 jaquettes ! Quand tu arrives à la fin, tu peux être satisfait du résultat, tu as bien réalisé l'ensemble du truc,quelque chose de concret ! C'est assez Do it yourself, par moments je me sens un peu comme un petit artisan, c'est cool. FUCK le tout digital!
09 - Est ce que tu interviens à certains moment dans l'artistique sachant que tu dessines ? Pour valider les morceaux ou pour la pochette d'album par exemple ?
Je n'interviens pas au niveau de la musique, les groupes sont libres.
Par contre au niveau de visuel, ça m'arrive assez souvent de faire le lay-out, quand les musiciens ne sont pas à l'aise, ou alors on en discute pour éviter les erreurs et mauvaises surprises après la réception des CDs de l'usine (ex: tu peux passer du temps sur une jaquette cassette à faire un joli fond remplis de racines obscures et "morbides"... Et finalement c'était tellement sombre, que quand tu reçois le paquet de l'imprimeur, on voit rien : c'est tout noir ! Ah Ah)
Ça m'est arrivé d'utiliser mes artworks pour des sorties, mais je ne cherche pas spécialement à faire du "placement de dessin" (placement de produit ? lol), disons que j'ai plus un stock qui peut servir et dans lesquels les groupes peuvent se servir si besoin... J'ai plus tendance à utiliser mes dessins pour les flyers papier ou affiches web online, car visuellement je ne suis pas un pro et il y a autant de bon que de moins bon (avec toutes les erreurs graphiques, et difformités dues au style).
10 - Peut-être que dans nos lecteurs, certains rêvent de monter leur label afin de produire les groupes qu’ils aiment. Qu’aurais-tu comme conseils à leur donner ? Est-ce concrètement réalisable aujourd’hui ?
Si tu gardes à l'esprit que c'est une passion et que tu n'as pas peur de perde de l'argent (de façon modérée), oui, tu peux faire un petit label pour te faire plaisir et soutenir des groupes... Mais si tu penses beaucoup à la rentabilité d'une sortie, voire aux bénéfices, il y aura énormément d'efforts et de compromis à fournir, et finalement tu ne seras plus dans un état d'esprit d'underground et de passion... Est-ce que ça vaut vraiment le coup de cumuler deux taffs ?
Pour ceux qui voudraient vraiment commencer un label, le premier conseil serait d'y aller tout doucement, d'essayer de trainer plus souvent aux concerts locaux, de commander dans des petites distros pour voir comment ça se passe... Et de faire une première sortie en quantité limitée (100 exemplaires)... Faut pas trop se presser pour ne pas se prendre le mur !
11 - Est-ce que tu as eu peur au moment de lancer le label, ou à certaines périodes difficiles ? Des paris risqués par exemple ?
Je suis inquiet quand je vois des labels qui stoppent leurs activités, ils sont assez nombreux ces dernières années, mais certaines fermetures ont un peu plus "d'impact" que d'autres par leur symbolique on dira...
Je suis un peu inquiet aussi quand je vois sur Facebook plusieurs annonces de labels plus gros, qui se mettent à faire des grosses promos/réductions tous en même temps... Tu te demandes si tu vas vendre quelque chose les semaines suivantes... Puis finalement ça va encore AhAh...
13 - Est-ce compliqué au quotidien de s’occuper de la gestion de ce label ? Ça te prend combien de temps par jour/semaine ? Le but pour toi est-il d’en vivre à un moment ?
Je ne compte pas le temps passé, pas qu'il soit énorme, mais c'est une passion, faut pas déconner... Ça n'est pas vraiment compliqué, mais il faut quand même se remuer et s'en occuper régulièrement, chaque jour si possible... Répondre aux mails, mettre à jour le stock sur différents sites après chaque vente, essayer de poster régulièrement des news sur Facebook ou instagram pour rappeler que tu es bien présent dans le flux infini d'infos qui polluent les esprits... Si tu attends tranquillement que ça vienne, ça ne va pas trop avancer...
Je précise quand même que la mise à jour du webshop avec les nouveaux articles est une prise de tête dont je me passerais... C'est quasi obligatoire si tu veux faire une distro en 2019, mais c'est quand même bien la merde... (je contemple avec nostalgie l'époque des listes de distros sur fichiers textes qui étaient si simples à mettre à jour, et les gens venaient plus facilement acheter des disques...)
Je n'ai jamais eu pour optique d'en vivre, ça a toujours été clairement une passion pour moi...Et dans le contexte actuel, ça me semble très compliqué de l'envisager (à moins de faire beaucoup de compromis sur l'état d'esprit "underground" et ta passion, comme dit précédemment, mais si tu es chaud pour vendre des disques comme des boites de cassoulet ou des panoplies maquillage, ça peut marcher !). Après pour ceux qui veulent en vivre, le merch, les T-shirts ou produits dérivés ont l'air bien plus vendeurs que les disques...
14 - A l’heure du numérique, on est tenté de se demander si les labels ont encore un rôle à jouer notamment pour les petits groupes. Pour toi qu’est-ce qu’un bon label ? Quelles missions doit-il pouvoir réaliser ?
Le rôle des labels a assez changé en quinze ans, dans tous les cas ils servent encore à permettre la diffusion de la musique et de faire connaitre les groupes à un échelle plus large que ce qu'ils pourraient réaliser...
Parfois plus qu'un label, j'ai l'impression de gérer une boite de communication dont le but est de faire de la promo online, plus que de faire circuler des supports physiques...
Entre la promo sur les différents réseaux sociaux, sur les forums, par mail, sur Youtube, le fait de faire des flyers digitaux, des annonces, des photos "attirantes" pour instagram and co...Quelque part c'est plus de la comm' qu'un label/ distro underground...
Un bon label, ça dépend sous quel angle... D'un point de vue personnel il doit surtout sortir des disques de qualité. Il devrait aussi s'efforcer de ne pas payer attention aux modes actuelles et de voir plus loin pour permettre de développer des groupes... Mais dans le contexte actuel, ou les effets de mode n'ont jamais été aussi influents, ou beaucoup de labels multiplient les sorties et doivent garder un rythme très poussé... Pas facile de VRAIMENT se concentrer sur la qualité et de prendre des "risques" sur le choix des groupes...
15 - Toi qui es un acteur actif de cette scène « underground », est ce que tu trouves qu’il y a des dérives dans cette scène, ou des choses qui t’agacent?
J'ai déjà répondu à cette question dans plusieurs autres réponses... Si j'étais en mode vieux con, je pourrais répondre que c'est un peu le festival de la dérive, non ?
Entre les gens qui achètent de moins en moins de supports physiques (sauf les T-shirts), les labels qui sortent de plus en plus de prods, le fait que les gens soient inondés de sorties, et de multiples autres choses qui peuvent choquer quand tu as vécu l'underground profond des années 90-2000... On se retrouve dans une spirale assez infernale... Mais c'est peut-être simplement une évolution globale de la société, et il faut peut être arrêter de penser comme un vieux con qui veut absolument sortir des disques ? Je n'en suis pas à ce stade là, on verra bien...
16 - Est ce que tu joues aussi dans un groupe ou as-tu une autre activité en lien avec le Metal ?
Je ne joue plus dans un groupe depuis longtemps, j'ai été bassiste/ guitaristes dans quelques groupes plutôt Death et Grindcore dans les années 90, mais c'est resté assez confidentiel... Ensuite ne jouant plus de guitare, mais voulant quand même composer de la musique, je me suis mis à trafiquer de l'indus sur PC, avec des vieux logiciels 16 bits de trackers de modules... J'en fais un peu moins actuellement, par manque de temps, mais les compositions avancent tout doucement... Le nom du projet est GLAUKOM SYNOD, le style se situe entre Industriel old school et influences plus métal, un peu dans l'esprit des projets parallèles "indus" des groupes de death et des membres de NAPALM DEATH dans les années 90.. J'ai sorti beaucoup de démos au format tape, CDr... Plusieurs sont encore dispos.
17 - Et bien c’était tout pour moi, je te laisse le mot de la fin !
Plutôt que répondre par un seul mot, je te laisse le choix entre les deux suivants : "morbidité" et "putridité", en espérant que tu saches apprécier la nuance de puanteur entre les deux ahah.
Merci pour l'interview, c'est intéressant de répondre à des questions assez pointues sur le label, j'en parle finalement peu souvent pour ne pas "embêter le monde" avec mes "idées noires"... Si des lecteurs ont eu le courage d'aller jusqu'au bout de cette interview, merci d'avoir tout lu. Vous pouvez aussi passer sur mon webzine ou j’interviewe des groupes de temps en temps. Si vous vous sentez pousser des ailes et vous sentez partir sur une tornade de Metal underground, vous pouvez aussi passer sur ma distro, j'ai pas mal de trucs en stock, à des tarifs très raisonnables, mais y a peu de groupes connus... Argh, merde y'a plus personne.
Et comme j'aime encore l'industriel old school, je conclurais par METALLIC BISOU.
https://nihilistic-webzine-distro.fr
https://nihilisticholocaustrecs.bandcamp.com/music
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