Parfois je me dis, « mais pourquoi ? ». Pourquoi écrire des chroniques qui ne seront pas lues sur des groupes qui ne seront pas entendus ? Et puis je me rappelle que je fais ça pour moi, et aussi pour offrir un tout petit espace public pour les artistes qui le méritent. Le but du jeu n’étant pas de me prendre pour le journaliste que je ne suis pas, et de partager ma passion avec le plus grand ou petit nombre.
Mais même après avoir réalisé ça de nouveau - pour la millième fois - je ne peux m’empêcher de me reposer cette foutue question qui tourne dans ma tête malade. Mais le cas de figure est alors différent. Lorsque je découvre par exemple des groupes comme HOLY GRINDER, je me fais la réflexion suivante :
Ce genre de groupe a-t-il vraiment besoin de promotion ?
Je m’explique. Le Grind, genre que j’adore, est déjà une musique de niche. Le Grind à tendance Noise est donc la laisse qui retient le clébard à cette musique de niche. En gros, vingt pour cent des amateurs de Grind acceptent de se bousiller les oreilles sur du Noise, alors, à quoi bon ? Convaincre les quatre-vingt pour cent restant qu’ils ont tort de ne pas abimer leurs tympans sur des couches sonores empilées pour faire du mal ? M’adresser à ces vingt pour cent qui connaissent sans doute les canadiens ?
Je n’en sais rien et finalement je m’en fous. Parce que moi, j’aime les HOLY GRINDER. Ils sont complètement barges, font un bordel de tous les diables, et renvoient bien d’autres groupes à leurs chères études de blasts. Un simple coup d’œil à leur photo promo suffit pour comprendre qu’ils ne sont qu’une bande de brutes épaisses totalement flinguées, avec un chanteur qui cache son (probablement) joli minois sous un sémillant sac noir, un mec qui semble maltraiter un mélodica sur la gauche, et une section rythmique calme sur son estrade.
A la rigueur, et puisque j’aime les formules, 10 Desecrations sonne comme un très mauvais bootleg de CONVERGE dans une petite salle, capté sur un magnéto pro juste à côté des enceintes. Ca sature, ça bordélise, ça donne des puces, et ça va très vite, ou très lentement, et c’est caractéristique de cette nouvelle école Noise/Grind qui densifie ses attaques pour ne pas se contenter de lâcher dix caisses qui puent mais qui ne font plus rire grand monde.
Et à défaut de flatulences, sachez que les quatre joyeux proposent une version ultra limitée de ce nouvel EP en format tape…flottant dans un bocal d’urine. Ai-je besoin d’en dire plus ?
Titres de l’album :
01. Lets Die
02. Toxic Positivity
03. Total Disgust
04. Electronic Warfare
05. Get Well
06. Excrement Cage
07. Transphobe Extermination
08. 10 Desecrations
09. Rumination Pulse
10. Holy Grinder 2
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