C'est en 2003 que VRADEMARGK émerge en Catalogne, le groupe connaitra plusieurs changement de line-up qui ne l’empêcheront pas de publier deux albums en 2010 et 2013. Le dernier, The Black Chamber était réalisé sous la forme d'un quintet mais avec le départ de Héctor Vázquez en 2016, on le retrouve désormais dans ANGOIXA, les Espagnols œuvrent en quartet pour ce Arrelats qui répond à une absence longue de huit années. Le groupe avoue très simplement avoir connu une petite baisse de courage pour mener la barque et c'est donc remontés comme des horloges Suisses, que le groupe nous envoie ce nouvel album, autoproduit, comme les précédents, mais aujourd'hui ça ne veut pas dire que le groupe ne vaut pas le détour.
Cet album a été enregistré et mixé au Farm Sounds avec Eloi Boucherie (VIDRES A LA SANG, WHITE STONES) et masterisé aux Orgone Studios par Jaime Gomez Arellano (GHOST, PARADISE LOST, CATHEDRAL, MAYHEM) et surtout, la petite nouveauté, le chant est intégralement en Catalan. Le groupe l'explique par un choix purement artistique afin d'écrire des paroles plus profondes que ce que Jordi Urbano, le chanteur, pouvait faire en anglais ou une autre langue.
Le style du groupe peut se rapprocher d'un DARK TRANQUILITY avec lequel une différence de production est notable mais on retrouve ces dissonances d'un The Gallery par exemple ("Arrelats", "L'Art De Morr"). En effet, le son est assez petit sur cet Arrelats, cela manque un peu de peps et de profondeur sur l'aspect instrumental et il faut pousser un peu le volume pour capter ce qui se passe sur cette galette renfermant 7 titres. Toutefois, on garde cet aspect organique et cela se ressent notamment sur une batterie certes lointaines mais bien moins chargées qu'un Pantani dans les Alpes ou les Pyrénées ! Les habitués des grosses productions seront certainement surpris mais il ne faut pas que cela vous arrête car les capacités d'écriture du groupe et notamment du batteur, Manel Rodriguez, qui semble avoir été bien actif sur cet album, vaut largement les sorties remplies de groove sautillant et toutes aussi lisses les unes que les autres. On goûte avec plaisir à l'entrée en matière "Lividesa" ou à ce break sur "L'Art De Morr" où VRADEMARGK donne une dimension plus mélodique à sa musique mais jamais mielleuse, on reste dans un univers bien sombre dans l'utilisation des guitares ("Egocidi").
Le chant, comme le reste de la production, manque un peu de présence, mais les parties vocales sont bien hargneuses et bien haineuses, pas de trace de chant clair ici, c'est du old-school spirit qui transpire et vous l'avez compris, les amoureux de ce Melodic Death Metal des années 90 peuvent se pencher sur ce troisième album sans sourciller, on y retrouve une ambiance, un univers commun avec ces illustres œuvres d'époque sans user la corde que les Suédois ont déjà bien usée.
Les Espagnols réussissent donc un beau retour en proposant une nette progression après huit années de silence et de doute. Si cet Arrelats ne revêt pas vraiment de caractère à vous surprendre, il pourra largement vous donner la dose d'un Melodic Death Metal '90s de belle tenue qui tend à disparaître au profit d'une inclusion du Metalcore dans ce style qui, à l'origine, ne prêtait pas sautiller sur place mais bien à casser des gencives.
Tracklist :
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