Débutée en France, l'aventure DEPERIR s'inscrit désormais dans la scène Québecoise et ce depuis quelques années maintenant. Le line-up a terriblement changé depuis le premier album éponyme sorti en 2017 alors que le groupe était déjà passé de l'autre côté de l'Atlantique. En effet, en 2020 les obligations professionnelles de Sortheii mettent fin à son investissement dans le groupe, laissant Nicolas Reymond seul aux manettes du projet et à qui revient la tâche de reformer un line-up. Bob Girard, ex-ANCESTORS REVENGE, intègre le poste de chanteur, Stéphane Coulombe le poste de bassiste et Eric Lamontagne arrive au poste de guitariste alors que Samuel Santiago (Ex-ARKHON INFAUSTUS, MELECHESH, GOROD) devient le batteur session live du groupe. Tout ce petit monde n'a pas forcément participé à l'enregistrement de l'album, puisqu'à la batterie c'est Kevin Foley (BENIGHTED, ABBATH) qui joue sur l'album, il a enregistré en France, au WarmAudio de Décines.
Avec ce nouvel album, c'est également la renaissance d'Adipocere Records qui est à l'ordre du jour, un retour qui fait énormément plaisir pour quiconque a connu ce catalogue de VPC et l'excellent Christian que l'on croise régulièrement sur divers évènements hexagonaux. Avec un Black Metal avec quelques racines Death Metal qu'un DEICIDE n'aurait pas renié, DEPERIR affiche ses intentions et elles sont brutales. Un titre comme "Full Of Hate" vous compressera la boîte crânienne tout comme le terrible "Unhallowed Grave" qui fait décoller l'album, alors qu'un "My Gift To Humanity" vous rapprochera d'un esprit malsain de 1349 jusque dans le chant, un titre plus rampant où les ghost-note à la caisse claire se fondent en subtilité dans la descente malsaine proposée par les guitares et ce chant qui vous colle à l'âme pour ne plus vous quitter. Mais attention, ce n'est pas tout, car Nicolas a bien pensé son album et notamment avec ces petits arrangements de guitare où les leads vont et viennent et s'entremêlent dans les harmonies de la rythmique. Bien entendu, avec Kevin Foley à la frappe, inutile de préciser que cela rend le travail très propre mais surtout pas aseptisé car ce son de guitare est bien sale, et comme si cela ne suffisait pas, Vincent Houde vient ajouter la crasse qu'il incarne parfaitement avec DOPETHRONE sur la chanson titre qui ouvre l'album. La production tire plutôt vers l'esprit '90s du Black Metal, c'est à dire que l'on entend la basse et la batterie, le chant n'est pas noyé dans un torrent d'effets, tout cela met en relief le travail de riffing très minutieux de cet album, Black Beast, qui résonne comme une belle bombe de Black Metal aux relents mélodiques à l'image de l'ultime "Empire" qui tranche avec l'ouverture de l'album par exemple.
Tracklist :
Alors, autant j'apprécie beaucoup Wolfheart, et cette news ne va rien y changer, autant, pour moi, l'Arabie Saoudite est l'un des pires pays au monde... Alors, je ne suis pas arabophobe, mais ce pays pue terriblement ! Je plains les Saoudiens (et surtout les Saoudiennes) qui(...)
21/11/2024, 18:01
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
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J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
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