ARES KINGDOM c'est deux ex-ORDER FROM CHAOS, le batteur Mike Miller et le guitariste Chuck Keller qui forment en trio un groupe en 1996 avec, à partir de 2001, le bassiste chanteur Alex Blume, ex-NEPENTHE, et le guitariste lead Doug Overbay qui a quitté le groupe en 2015 avant l'avant-dernier album, The Unburiable Dead. cela devrait vous donner une idée de l'ambiance qui règne sur les disques du groupe, c'est crade plutôt primaire et sans volonté de révolutionner le genre !
Ayant laissé le groupe en 2010 avec la sortie de leur deuxième album, Icendiary, je ne suis pas vraiment au fait de ce que le groupe a pu proposer entre temps. Cependant, je retrouve cette même ambiance brute, sale et primairement old-school, on baigne toujours dans un Thrash Death Metal clairement 80's aux contours Black assumés. Le groupe varie bien les tempos avec ce titre d'ouverture "The Hydra Void" qui agît comme une énorme baffe en guise d'accueil, la batterie se fait nerveuse à défaut d'être totalement carrée, ce n'est pas le propos ici, le riff sur la fin lâche les chevaux et la caisse claire imprime un rythme que les cervicales ne peuvent pas suivre sans lésion ! On retrouve également cette production compressée, l'impression d'oppression est renforcée par ce biais de même que les guitares clairement envoyées vers les canaux low plutôt que medium. Le chant de Alex Blume se fait toujours aussi efficace, le bassiste rend une copie très sale, peut-être la plus sale de la discographie du groupe, il faut dire que l'ambiance s'y prête. Le riff d'introduction de "Burn, Antares (Scorpius Diadem)" peut laisser penser qu'une mélodicité accrue va faire son entrée mais il n'en sera rien, le départ de guitariste lead a gommé cet aspect du groupe, les solos à la SLAYER qui transperçaient cette fureur noire ne sont plus aussi présents, il faut dire que ce n'était pas non plus l'élément principal du groupe, on les retrouve ici sur ce deuxième titre par exemple, dans une structure des plus efficaces mais par contre, l'impression d'avoir la tête dans le sac pendant 40 minutes n'en est que plus forte !
Ainsi si vous avez posé une oreille sur les Return To Dust ou Incendiary, ce nouvel opus devrait largement comblé l'attente qui découlait depuis la sortie de leur troisième album. Certes, le groupe avait publié 4 EP digitaux l'an dernier et en début de cette année, mais basés sur d'anciens titres, ce nouvel effort montre un trio brise nuque de grande qualité avec des titres imparables même si convenus et d'une production dirons nous "originale". Écoutez donc "Eighteen Degrees Beneath", vous verrez si ça rentre pas dans le crâne sans en avoir l'air, le côté bestial de la musique d'ARES KINGDOM est mis plus en avant mais au fur et à mesure des écoutes, le charme des riffs à l'esprit Punk opère sans mal pour une efficacité basée sur des changements de rythmes salutaires et parfaitement placés, une capacité à aller droit au but et la conservation d'une part mélodique, plutôt bien dissimulée dans les riffs directs, exprimée de façon plus primaire de part le fait qu'un seul guitariste est présent désormais. Le groupe n'offre aucun temps faible, tout juste "Allegory" permet une courte pause, mais l'ambiance encore bien nerveuse de cet intermède ne reposera pas l'auditeur avec ces "The Bones Of All Men", "Iconologia" et "Tails Chimera Est" d'une sauvagerie qui tranche très bien avec son introduction aux percussions.
Le groupe entame donc un retour des plus bénéfiques sur le devant de la scène avec ce By The Light Of Their Destruction.
Tracklist :
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