Les Aliens ont débarqués et ils ne sont pas venus en paix ! Ils sont venus pour tout détruire, semer le chaos, démembrer tout ce qui passera entre leurs griffes, comme un cataclysme venu d’ailleurs, une apocalypse s’imposant sous le signe de la violence ! Si vous êtes fan de Deathcore, et de la vague Slam/Brutal Death vous êtes au bon endroit ! Ici on rentre dans le lard direct sans préliminaires.
Voilà déjà un moment que je me surprends à trainer de plus en plus sur la chaine Youtube « Slam Worldride » spécialiste de ce genre musical qui est sans aucun doute le plus violent à l’heure actuelle. Oui, le Slam Death. Vous savez ce style qui a un jour décidé que le Brutal Death c’était trop doux et qu’il fallait passer au stade au-dessus. Enfin, me voilà donc au carrefour de la brutalité et de la violence à l’état pure et voilà que je vois ce nouvel album de WITHIN DESTRUCTION. Il est vrai que d’ordinaire j’écoute peu de Brutal, et de Slam Death. Mais j’avais en mémoire la grosse claque (au sens littérale du terme) que m’avait mis Void, le précédent album que j’avais découvert peu de temps avant la sortie de ce nouvel album.Comme d’habitude on va commencer par présenter un peu le groupe. WITHIN DESTRUCTION est un groupe de Slamming Deathcore formé en 2010 en Slovénie. Il est actuellement composé de Rok Rupnik (chant), Damir Juretic (guitare), Kristjan Bajuk (guitare), Janez Skumavc (basse), Luka Vezzosi (batterie).
Le groupe sort un premier album en 2012 intitulé From The Depths, beaucoup plus typé death moderne. A cette période le groupe restait plutôt calme, et ne présentait pas trop ce côté Slamming/Brutal quoique déjà bien énervé. Puis est sortie Void une déferlante de claques, marqué par le signe du Brutal Deathcore, une pépite qui marque une évolution certaine dans le style du groupe. Ce qui m’a surpris d’entrée de jeu avec ce groupe c’est leur capacité à créer des morceaux qui donne envie d’entrer dans le pit pour défoncer la gueule de tout le monde à coup de marteau mais en même temps de t’embarquer dans un univers singulier avec des riffs accrocheurs, ça serait presque à vous donner le goût du meurtre.
Enfin tout ça c’est bien jolie mais nous sommes là pour parler de leur dernier album dont je n’ai pas encore évoqué le nom. Mais bon je pense que si vous suivez un peu ce style de musique (ou pas) vous n’êtes pas passés à côté de ce monstrueux : D E A T H W I S H ! En à peine 3 semaines l’album a fait plus de 80 000 vues sur la chaine de « Slam Worldride ». Et pour cause, quel album ! Je me suis rarement surpris à tant apprécier un tel débit de violence. Le groupe a encore une fois décidé de monter d’un cran sur l’échelle de la brutalité. Assumant encore plus son côté deathcore, avec l’insertion de partie un peu plus "ambiantes"/"mélodiques" posées par des sonorités dissonantes caractéristiques du style qui amènent vraiment une dimension bien plus profonde nous faisant souvent oublier le cataclysme qui est entrain de se dérouler derrière avec les autres instruments qui eux posent des parpaings. On franchit également un stade sur le plan techniques avec des plans de gratte qui font parfois penser à la scène djent (très proche de la scène deathcore). Ne parlons pas de la batterie qui suit des débits de double pédale complètement hallucinant à longueur de morceau, puis le chanteur qui a une voix complètement démente. Enfin bon, tous les ingrédients qui font un bon groupe de Slamming Deathcore.
bien sûr, il est toujours un peu compliqué de chroniquer ce genre d’album, dans des styles très agressifs, qui peuvent sembler très similaires d’un groupe à l’autre quand on n’est pas habitué à ce genre de musique. Mais je vous assure, que ce groupe possède vraiment son empreinte et vous transporte dans son univers composé d’Aliens qui viennent casser des culs. Lancez donc l’album et dès le premier morceau vous serez conquis, et sans vous en rendre compte vous aller écouter tout l’album et vous allez vous dire « quoi c’est déjà fini ? ». Oui, je vous assure ça fait du bien d’écouter des groupes bas du front de temps en temps (quoiqu’ici ce soit un peu réducteur de qualifié cette musique de « bas du front »). On en parlait encore récemment avec mon collègue Jus De Cadavre, et c’est vrai que se laisser aller à nos bas instincts, en imprégnant nos corps de cette brutalité qui se manifeste par cette volonté de tout saccager, c’est un peu faire l’expérience de notre animalité, notre état le plus brute, et c’est surement la manière la plus efficace de l’accepter ! Et ça, ça fait du bien !
Je vous conseille donc d’aller jeter un œil à cet album et de nous donner votre avis dans les commentaires. Et bien sûr, n’hésitez pas à aller les soutenir sur Bandcamp.
Titres de l’album :
1. External Interference
2. D E A T H W I S H (feat. Duncan Bentley of Vulvodynia)
3. False Revelation
4. Extinction
5. Torture Ritual
6. Human Defect (feat. Dickie Allen of Infant Annihilator)
7. Downfall of Humanity
8. Darkness Swallows Life (feat. Adam De Micco of Lorna Shore)
9. Self-Hatred
10. Death Awaits Us All
11. HMR45
Alors, j'ai vu les prix et, effectivement, c'est triste de finir une carrière musicale emblématique sur un fistfucking de fan...
20/02/2025, 19:08
J'avoue tout !J'ai tenté avec un pote d'avoir des places le jour J...Quand on a effectivement vu le prix indécent du billet, v'là le froid quoi...Mais bon, lancé dans notre folie, on a tout de même tenté le coup...
20/02/2025, 18:52
Tout à fait d'accord avec toi, Tourista. En même temps, on a appris qu'Ozzy ne chanterait pas tout le concert de Black Sabbath. Du coup, faut essayer de justifier l'achat d'un ticket à un prix honteux pour un pétard mouillé.
20/02/2025, 09:27
Tout est dit.Que ce soir devant 50 personnes dans une salle de quartier ou dans un festival Hirax et en particulier Katon assuré à l'américaine. Parfait.L'album précèdent reste terrible. A voir celui ci.
19/02/2025, 17:51
Hell Yeah!!! Voilà ce que j'appelle une bombe bien métallique.P.S: Il serait bien que ce site passe en mode sécurisé: https car certains navigateurs refusent son ouverture car il est considéré comme malveillant.
19/02/2025, 16:32
Pareil, vu au Motoc l'année dernière plus par curiosité qu'autre chose : et bah c'était excellent ! La passion qui transpire, la nostalgie d'une époque aussi et puis cette énergie !
17/02/2025, 21:39
Oui, Keton de Pena est une légende encore vivante avec son Thrash reprenant pas mal les codes du Heavy. Il y met cette ambiance jubilatoire en forte communion avec les fans (il a dû vous faire le coup du drapeau). Je l'ai vu deux fois il y a une dizaine d'années, c&a(...)
17/02/2025, 13:18
Vu pour la toute première fois en live l'été dernier.Il était grand temps pour moi au vu que j'adore ce groupe...Le concert était laaaaaargement au-dessus de ce que j'en attendais : Ambiance, prestation, joie communicative, ultra-res(...)
17/02/2025, 06:50
C'est un groupe assez ancien en fait, ils ont bien vingt ans de carrière derrière eux. Martin Mendez les a recrutés pour son propre groupe parallèle à Opeth, White Stones, car il est installée à Barcelone. Ils avaient commenc&eacut(...)
15/02/2025, 18:14
Âge oblige, j'ai connu à fond cette époque et elle était formidable. Evidemment, aujourd'hui, il y a internet mais le gros avantage du tape-trading, c'était que, par défaut, un tri s'effectuait, copie après copie (de K7). Aujourd(...)
14/02/2025, 05:50
AAAAh Benediction... Toujours un plaisir de les retrouver. Et en live c'est du bonheur (efficacité et bonne humeur!)
13/02/2025, 18:38
Dans son livre "Extremity Retained", Jason Netherton met en lumière l'importance énorme que ce phénomène a eu lieu dans la naissance de la scène. Tous les acteurs isolés dans leurs coins du monde échangeaient par ce moyen, et cela le(...)
12/02/2025, 01:30