Rien.
J’ai passé des plombes sur la toile pour essayer d’identifier ce groupe, et je reviens bredouille. Pas même une petite page Facebook, une mention sur un site référentiel, ou une simple allusion sur un webzine. Le mystère entourant GLAMDRING reste donc entier, à moins que l’un d’entre vous ne possède des éléments à me communiquer pour en savoir un peu plus. En visitant la page Deezer du combo en question, j’ai bien remarqué quelques sorties, mais rien n’a vraiment pu m’aider au moment de rédiger cette chronique qui ressemble à s’y méprendre à une blind date avec Gilbert Montagné.
GLAMDRING c’est évidemment l’épée mythique de Tolkien, mais c’est aussi un quintet brésilien qui sort un premier/nouvel album, flanqué d’une pochette pour le moins western. Mais un western urbain, quelque part entre Rio et Brasilia, ou même près d’un petit village planqué dans les collines. Un western aux relents de Hard Rock et de Heavy Metal, et délicatement saupoudré de Glam, comme son nom l’indique. Alors, GLAMDRING, énigme de l’année, ou bien petite surprise poivrée ?
La seconde option est la bonne. Ou presque. Car sous des atours chatoyants et auréolé d’une fausse hype trompeuse, le quintet propose une musique simple, en convergence de nombreux sous-genres, intégrant le Boogie, le Hard musclé, le Heavy modulé, et le Sleaze maitrisé. Les sensations procurées sont donc assez agréables, enivrant brièvement les tympans pour les replonger dans un état d’ivresse eighties, tout en louchant sur les nineties et leur esprit de non-camaraderie.
Emballé dans une production maison un peu faiblarde, Dead Man Walking: The Lone Wanderer laisse transparaitre certaines qualités. Mais la linéarité des morceaux, et leur entrain pataud freinent la machine, au point de ressembler à une sieste de Marc Bolan, endormi sur un vieux MARILYN MANSON (« Bad Sugar »). Très amateur, cet album a de faux airs de démo plus ou moins aboutie, tant la distorsion des guitares agace les tympans. Le chant, assez faible et approximatif ne permet pas non plus de faire remonter le dossier en haut de la pile, et comme les thèmes choisis présentent des similitudes flagrantes, le bilan est plus que mitigé. Je dirais même déficitaire.
Je m’étais benoitement dit qu’avec une pochette pareille, la musique allait exploser dans un concert de cotillons et un brouhaha de cris de groupies en transe. Mais ma naïveté m’a encore couté quarante minutes de ma vie, à essayer de comprendre pourquoi mon instinct m’entraîne parfois dans la mauvaise direction. Non que tout ceci soit désagréable au point de frapper la touche stop avant terme, mais je me dois de souligner que même le WRATHCHILD UK le plus morne parvient encore à faire la nique à ces gentils brésiliens.
Il aurait fallu se concentrer un peu plus sur ces compositions qui boitent, et sans béquilles. Avec des guitares qui s’ennuient ferme, un chant trop en avant, une rythmique de feignasse réveillée à 8 heures du matin, GLAMDRING n’impressionne guère, et se montre aussi palpitant qu’un numéro de Thalassa sur la conchyliculture en Poitou-Charentes.
On attend, on espère, mais la révélation ne vient jamais. La délivrance non plus d’ailleurs, même si « I’ve Got a Bad Feeling Abaut This » nous fait bouger les pieds par politesse boogie. Très maladroit, trop brut pour être Glam et trop gentil pour être Heavy, Dead Man Walking: The Lone Wanderer est de ces albums qu’on écoute par curiosité, et qu’on abandonne sur le bas-côté. Même le long final « Black » nous laisse sur une note maussade, ses idées n’étant qu’un concentré des précédentes à peine réchauffées pour le diner.
Finalement, je regrette moins de n’avoir pas pu trouver plus de renseignements sur ce groupe, dont le seul intérêt réside dans son choix de pochette. Une pochette d’ailleurs pas si belle quand on la regarde de près, et qui révèle finalement les limites d‘un groupe qui ne parvient pas à s’extirper de son propre marasme de fatigue précoce.
Et si je déteste parler pour dire du mal, je me dois d’être honnête envers vous. Ne perdez pas votre temps comme moi, et jugez sur pièce. Un titre suffira, puisqu’ils sont tous identiques.
Titres de l’album:
01. Life Will Funk You Up
02. 2017
03. Night Cult
04. Glamdring!
05. Bad Sugar
06. Sailing in the Shadows
07. I’ve Got a Bad Feeling Abaut This
08. Black
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20
J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15
NAILBOMB ?!?!?!?!Putain de merde !!! !!! !!!J'savais pas qu'ils étaient de nouveau de la partie !!!Du coup, je regarde s'ils font d'autres dates...Ils sont à l'ALCATRAZ où je serai également !Humungus = HEU-RE(...)
11/11/2024, 10:09