Provenance : Ravenne, ville italienne de la province de Ravenne en Émilie-Romagne.
Formation : Récente
Line up : Edo (basse et chant), Dario (guitare et chant)
Productions : Première démo.
Influences : REPULSION, SQUASH BOWELS, BLOCKHEADS, SUFFERING MIND, PHOBIA, INSECT WARFARE, ASSUCK, LYCANTHROPY
But avoué : Faire un maximum de bruit en un minimum de temps imparti.
Voilà, avec ça normalement, je peux fermer les guillemets et aller préparer le repas. Mais vous vous doutez bien que je ne vais pas me contenter d’une présentation concise pour vous introduire à ce duo Italien, en tout bien tout honneur…
Comme dit dans les informations de préambule, les RUSCO viennent de la jolie ville de Ravenne, et proposent avec ces dix morceaux leur première démo qui se vautre avec complaisance dans un déballage de Powerviolence sombre et de Grind de décombres.
Leurs influences en disent long sur leurs intentions, et une fois avalées les pistes de ce premier essai, vous constaterez qu’elles ne furent pas empilées au hasard.
Il est évident que le duo Italien a beaucoup écouté les figures imposées du genre au point de tenter de les reproduire à la lettre, ce qui nous donne donc cette démo disponible en version digitale sur leur Bandcamp, qui n’est que brutalité, vitesse, intensité et manque d’empathie assumé.
Rustres les RUSCO ? C’est un fait, et leur Grind parfois à la limite du Noisecore ne prétend pas reproduire à l’identique les motifs ouvragés de la dentelle de Calais (ou de Douvres, selon les options), mais plutôt les dépeçages en règle chez leurs modèles d’ASSÜCK et BLOCKHEADS.
En gros, ça joue vite, gras, concis, et mis à part « Morto Schiavo », ça dépasse à peine la minute pour ne pas se perdre en considérations inutiles.
A la lisière quand même du Goregrind parfois (« Cloaca », et n’oublie pas le papier pour t’essuyer), voire les deux pieds dedans (les breaks fumants de « Non Ho Scelto », à rendre jaloux les SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION et CARCASS), mais souvent Powerviolence à outrance (« Tua Opinione, Mia Realtà », grosse mandale qui cavale), ou Grind sans souffrance (« Individui in Secondo Piano »), le duo costaud fait le tour de la question ultraviolente transalpine en s’inspirant des meilleures rapines US et de l’est, et réussit son test haut la main en lâchant une démo qui règle son compte à l’excès modéré et planifié.
En écoutant cette bordée de jurons, vous aurez bien sur l’impression d’être en terrain conquis et boueux, et de retrouver les sensations éprouvées lors de la découverte des références sus mentionnées. Quelques samples disséminés pour aérer l’étuve, quelques passages Fastcore pour finir ses études, et emballé c’est pesé, et bien jeté à la face de fans d’extrême médusés.
Alors oui, c’est du tout bon avec un gros son, une basse qui tourne rond, et une rythmique en béton qui ne s’épuise jamais malgré quelques sonorités synthétiques qui peuvent crisper à l’occasion.
Vous voilà au fait de la première production au tabasco des RUSCO, un truc à faire tourner pendant que c’est chaud, et qui fulmine de Powerviolence épicé de Grind un peu Gore qui saura vous tirer les vers du nez.
Pour peu que vous ayez oublié de vous moucher…
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