VIOLET COLD is an experimental AI simulated music project from 40°22'37.7"N 49°50'51.6"E
En gros, et malgré le côté opaque de cette description, VIOLET COLD est un groupe d’Azerbaïdjan qui s’amuse à mélanger divers genres, dont l’électronique, le Blackgaze, le Black Metal, l’Ambient, le Noise, la musique traditionnelle pour obtenir un résultat aussi violent qu’original. En découvrant cet artiste, je pensais mettre à jour une discographie chiche, voire porter à la lumière un premier album le méritant, mais en parcourant son entrée sur The Metal Archives, j’ai rapidement constaté que cette entité accusait déjà des années d’existence, et affichait une œuvre plus que fournie. Fondé à Baku en 2013 par Emin Guliyev, VIOLET COLD est donc loin de son coup d’essai, puisqu’une multitude de singles, six EP’s, deux compilations et surtout neuf longue-durée ont déjà été proposés à un public avide de sensations, et c’est donc l’anniversaire de son dixième effort qu’Emin célèbre en 2021 via cet étrange Empire of Love et sa pochette en disant long sur sa philosophie.
D’ordinaire, la musique extrême, et plus particulièrement le Black Metal se satisfont très bien de thématiques religieuses controversées, de violence réaliste et de prises de position politiques fermes. La différence proposée par VIOLET COLD est donc d’importance, puisque le projet consacre ses thèmes aux rêves, à la mélancolie, aux thèmes astraux, et à l’antifascisme. Emin Guliyev est donc loin des bourrins qui veulent brûler des églises ou condamner les religions, et nous offre un panel d’histoires plus originales, et foncièrement adaptées à sa conception de la musique.
Cette musique justement, peut éventuellement s’affilier à un Post Black Metal aux reflets divers, et qui refuse de s’enfermer dans un carcan de violence trop serré. En écoutant l’intro développée par « Cradle », berceau de l’album, nous découvrons des mélodies de l’est, superbes et délicates, soutenues par des percussions tribales, et qui nous emmènent loin de notre vieille Europe un peu figée. En à peine plus de deux minutes, Emin nous oblige donc à l’immersion dans son univers, un univers riche et attachant, loin des convenances bestiales usuelles. Mais l’originalité de la musique de VIOLET COLD ne se résume pas à quelques astuces d’intro et quelques arrangements malins pour éviter le formalisme d’un Post Black trop prévisible. Il faut entendre Emin dévier vers le Rap et le R n’B sur le surprenant « Be Like Magic » pour comprendre qu’il foule du pied toutes les frontières, et qu’il se refuse aux ingrédients ordinaires. Mais loin de sonner incongru ou surfait, ce Crossover respire la spontanéité, et offre autre chose qu’une simple litanie agonisant de sa suffisance.
Entre attaque de front par le biais le plus norvégien qui soit, et entrée sur la poste de danse en costume de lumière, Empire of Love semble décrire un monde d’amour et de tolérance. On danse sur les grosses guitares de « We Met During the Revolution », comme on pouvait danser sur du PAIN ou du FILTER, on rêve aussi, comme lorsque Devin Townsend nous raconte ses cauchemars, et on se laisse porter par ces harmonies éthérées jouées sur un clavier évanescent, pour un résultat qui frise l’onirisme le plus absolu. En confrontant l’amertume et le réalisme du Black Metal (sous toutes ses formes, classique, Post, Gaze), et les rythmiques et mélodies de styles externes (Electro, Ambient), Emin Guliyev peint un tableau vraiment fascinant, au contraste élevé mais aux couleurs criantes, reste cohérent dans sa démarche, et ose enfin quelque chose d’original, mais qui ne compte pas que sur sa propre originalité pour marquer les esprits.
Le musicien est capable, et le son de cet album convainc aussi de son professionnalisme, ce qui nous permet d’apprécier des compositions plus complexes comme cet étrange « Shegnificant ». Cédant parfois à la violence immédiate pour nous redonner un coup de fouet, Emin n’hésite pas à monter dans les tours pour faire monter la pression (« Working Class »), avant de s’abandonner à la délicatesse des instruments de son pays pour nous dérouler une carte du tendre de l’Azerbaïdjan. « Togetherness », et son hymne à la réunion des peuples est touchant, mais aussi incroyablement dense, et valide une fois encore le parallèle avec le Devin le plus ample, mais aussi l’EMPEROR le plus dramatique. On aime ces couches superposées qui permettent à des cordes traditionnelles de casser le mur du son d’arrière-plan, comme si la plume défiait une fois de plus la proverbiale épée.
Il y a de la beauté dans cette œuvre, de l’efficacité aussi, beaucoup d’imagination, du culot, mais de la sincérité et de l’amour. Il y a surtout des notes, des mots, des ambiances, et une réelle volonté de s’extirper de la masse, seul, sans apport extérieur. Certains trouveront ça contemplatif, d’autres surfait, mais la majorité des musicologues s’accorderont sur l’équilibre trouvé entre agression et compréhension. Une musique qui se passe d’étiquette, et un artiste à découvrir d’urgence, sa discographie permettant de nombreux points d’entrée. Mais Empire of Love en est un très valable.
Titres de l’album:
01. Cradle
02. Pride
03. Be Like Magic
04. We Met During the Revolution
05. Shegnificant
06. Working Class
07. Togetherness
08. Life Dimensions
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