Vous rappelez-vous de DEVILYN ou de PANDEMONIUM ? Des groupes Polonais qui avaient réussi à faire passer leur musique au-delà de leur frontière nationale. En 2009, Andy Blakk, rejoint quelques années plus tard par Imperator, lui aussi ex-DEVILYN, s'associe avec le guitariste Major, ex-PANDEMONIUM, et le bassiste Blast!, un ex-HATE mais aussi un ex-DEVILYN. Le groupe publie un premier album, Hellspire, en 2010 avant de sortir un split album qui voit le line-up du groupe se stabiliser. Et puis le groupe disparait mais le line-up reste identique lorsque les 5 investissent les studios sous la houlette d'Andy Blakk qui mixera et masterisera également cet Empire Of The Worm qui met fin à 7 années de silence discographique.
Après un si long silence, il fallait que CONQUEST ICON ait des choses à dire tout en montrant une évolution mais mesurée pour ne pas perdre en route ceux qui guettaient dans l'ombre le retour des Polonais. Avec ce deuxième opus, le groupe passe un cap au niveau production, les guitares, bien que chargées en basse fréquence, sonnent massives, la batterie a gagné en clarté, notamment pendant les blasts qui rythment les morceaux. Car oui, si le Death Metal tout droit venu de VADER a toujours sa place chez ce groupe, l'esprit plus Black Metal d'un HATE ressort un peu plus nettement ici. On note le chant gavé de réverb' (tout comme sur la batterie d'ailleurs) et sali pour en faire quelque chose de très sombre et menaçant là où le growl était plus neutre auparavant. Et puis, CONQUEST ICON, a su varier légèrement sa musique pour mettre en valeur les parties les plus rapides et violentes pour accentuer cette violence justement. Ainsi, la chanson titre, montre des capacité à tenir l'auditeur dans la noirceur alors que derrière déboule un condensé de Death Metal old-school, "Towards Darkness" et que "Behold The Flames Of Hell" pourra parler à ceux qui ont connu le groupe à leurs débuts, tant se morceau s'inscrit dans la continuité du premier album.
Toujours rien de révolutionnaire avec ces Polonais, mais ce Death Metal plus chargé en Black Metal qu'auparavant montre un groupe qui ne revient pas pour faire de la figuration, les titres sont efficaces, quelques leads marquent les esprits ("Crown The Beast", "Behold The Flames Of Hell") et ce chant plus Black qui traine, font gagner en épaisseur la musique de ce quintet ravageur. Totalement en cohérence avec le catalogue de Godz Ov War Productions, ce groupe marque un retour réussi qui n'ébranlera pas la scène mais qui pourrait au moins faire frémir les amateurs d'un style old-school.
Tracklist :
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