Emy Lies est déjà la quatrième production de ce projet ONE WITH ME dont la tête pensante est originaire du nord de la France. Toutefois, les sorties sont plutôt clairsemées puisque depuis 2001 Dahey OWM, l'homme qui se cache derrière ce projet, a pris son temps et ce nouvel EP répond à une absence longue de 5 ans depuis la précédente sortie.
Dans le style, histoire de présenter à ceux qui ne connaissent pas, on y trouve un ton mélancolique, beaucoup de spleen mais pas de guimauve, cela reste plutôt dynamique à l'image de cet excellent instrumental "Have You Ever Said Farewell?" qui montre la facette la plus électronique de cet Emy Lies et qui rappelle également beaucoup ce qui a pu être proposé sur les précédentes sorties et notamment Atlas (2013) et Autumn 16, It Came From Inside Ripping Us Apart (2015). On retrouve dans ce titre le côté Trip-Hop que THE GATHERING avait insufflé à la fin de la période Anneke Van Giersbergen et plus encore sur How To Measure A Planet ? par exemple. L'ultime "Virgo" continue sur cette lancée ambiant, illuminé par le chant clair de Rom, chanteur de NORNES, dont Dahey est également le guitariste, pour une première partie de titre très posée, très calme avec des guitares en filigrane chargées de faire monter la sauce jusqu'à ce lead entêtant sur la fin du morceau et qui reprend son souffle pour prendre en épaisseur bien aidé par la rythmique plus appuyée. Et puis, il y a le titre d'introduction, la chanson titre comme on dit, peut-être la plus facile d'accès car la plus directe, là aussi sublimée par le chant de Guillaume Dallery qui y ajoute également un peu de guitare. Le chant, un nouvel élément chez ONE WITH ME qui est définitivement une réussite et une excellente idée.
Alors, on pourrait être curieux de voir ce qu'aurait donné le titre "Virgo" sans la relance rythmique qui rend la fin de ce morceau et de cet EP dynamique et donc plus lumineux, laissant la guitare et les notes de claviers éparses seules pour conclure dans un spleen total mais ce n'était peut-être pas le but recherché. On pourrait aussi se demander comment ressortiraient ces 3 morceaux avec une production plus fine encore, peut-être pour appuyer définitivement sur cette facette électronique qui refroidie encore plus la musique de ONE WITH ME mais le résultat de cet EP montre surtout la progression énorme que Dahey OWM a su développer ici. Cette sortie dévoile une fragilité attachante, une mélancolie attractive qui donne vraiment envie d'y revenir.
Tracklist :
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