Extreme EP Invasion

Demon’s Cry, Tentosy, Oblivion Vortex, Agon, Coldscape, A Sea Of Silent Skulls, Solnegre, Perky Macabre

 

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Demon’s Cry - Demon’s Cry

Quatre morceaux pour se présenter, c’est suffisant et à la fois frustrant, mais c’est le format choisi par nos frenchies de DEMON’S CRY. L’inspiration ? Passéiste, comme dans de nombreux cas, et fixée sur cette increvable NWOBHM qui quarante ans après son explosion continue de fasciner les musiciens contemporains. Alors, replongeons dans le bain bouillant des riffs méchants, des rythmiques de plomb et des riffs d’airain, pour moins de vingt minutes.

Moins de vingt minutes, mais chacune d’entre elles est épique. Le parti-pris de ce jeune groupe est en effet de retrouver l’essence même du Heavy Metal le plus noble, utilisant parfois de vieilles recettes qu’on pensait abandonnées depuis le MAIDEN des années 80. Mais avec un instrumental de la beauté et l’efficacité de « Skulltaker », les DEMON’S CRY nous entraînent même en plein cœur des années 70, lorsque le Hard-Rock commençait sa mutation, et que l’Angleterre allait entamer sa grosse moisson.

Le reste du tracklisting, pas vraiment en reste, se focalise sur ces syncopes si caractéristiques, et cette production datée qui donne envie de croquer. Et avec un hit comme « Paragon of God », aussi noble qu’il n’est puissant, le groupe propose un mimétisme troublant qui ressuscite l’esprit des défricheurs français de la première moitié des eighties, lorsque la France louchait encore vers l’Allemagne et l’Angleterre pour trouver son identité propre. Beaucoup de qualités, un soliste qui connaît très bien son boulot, un chanteur lyrique juste ce qu’il faut, et une immersion qui fait du bien tant les eaux sont chaudes.

Il faut bien évidemment accepter le principe des références évidentes, et du recyclage intelligent, mais facile. Ceci étant dit, avec une composition aussi solide que le final « The Pact », DEMON’S CRY laisse présager d’un avenir plutôt positif, avec éventuellement, un premier longue durée aux ambitions calibrées. Et on sent que les français ont de quoi tenir la longueur, tant les titres de ce premier HP sont faits d’humeurs, mais aussi de talent. Bon choix donc, qui se range du côté nostalgique de la nouvelle scène française, pour dix-sept minutes de combat épique.      


Titres de l’album :

01. Black Mass

02. Skulltaker

03. Paragon of God

04. The Pact


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Tentosy - Chinese Autopsy

Un petit coup de Rubens via son classique Saturne dévorant un de ses fils, et la machine de guerre suédoise en remet un petit coup. C’est classique, mais la peinture est suffisamment évocatrice pour placer ses pions et anticiper un développement artistique. En l’occurrence, celui pratiqué par les suédois de TENTOSY, trio de Karlstad qui a tout du Pop-Punk band d’adolescents en manque de décibels et de rébellion. Pourtant nous sommes aussi loin du Punk que de la Pop, et les arguments proposés par Chinese Autopsy sont plus proches du Techno-Thrash des années BLIND ILLUSION, tout en gardant prise avec une certaine réalité brutale en vogue en Allemagne.

Chinese Autopsy est donc une autopsie menée avec professionnalisme. Avec un soupçon de Death Metal bien placé, elle permet d’ouvrir le cadavre d’un Thrash old-school pour en soupeser les organes encore valides. Très proche d’une démo des années 1988/1990, ce premier EP taille dans les chairs, et avance à couvert, pour mieux cacher ses réelles ambitions. Des riffs moins bateau que la moyenne, un chant braillé comme un nourrisson affamé, une rythmique capable et adepte de la polyrythmie, pour un décalage intéressant sur un thème pas si classique qu’il n’en a l’air.

Comme si NOCTURNUS, AUTOPSY, BLIND ILLUSION et DEATHROW croisaient le fer avec AGONY et DOOM, TENTOSY évoque même parfois nos magnifiques IXION, qui le temps d’une maquette avaient provoqué un petit séisme dans l‘underground français. Rebondissant de plan fatal en attaque létale, Chinese Autopsy est un concentré de rage pertinente, et l’assertion d’une découverte d’importance. Alors, ils ont beau faire la grimace et avoir des boutons d’acné, les trois lascars (Vidar "Vider" Setterqvist - basse, Lucas Eliasson - batterie et Leeam Keyicide - guitare/chant) savent jouer, et mélangent avec bonheur les influences, entre PESTILENCE et HOLY MOSES.

Du sérieux donc, qui appelle un album rapidement. Je suis curieux de voir ce que ces nouveau-nés vont gicler en longue-durée, puisqu’ils ont les moyens de réveiller tous les voisins. Recommandable et audacieux.  


Titres de l’album :

01. Chinese Autopsy

02. Doable

03. Created Enormity


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Oblivion Vortex - Into Oblivion

Passons à quelque chose de plus professionnel, avec le premier EP des italiens d’OBLIVION VORTEX. Ce quatuor turinois, bien qu’encore un peu vert nous propose son premier EP se nourrissant des obsessions nationales pour un Doom mélodique, processionnel et insistant. Une spécialité maison, que j’ai encore goûtée cette semaine, et qui m’est resservie en quatre titres aussi épais que roboratifs.

Enregistré, mixé et masterisé en janvier 2024 au Elnor Studio par Mattia Stancioiu, Into Oblivion nous plonge dans le marasme de la lenteur, du désespoir teinté de nostalgie, et évoque les esprits de CANDLEMASS, BLACK SABBATH et toute la clique funèbre transalpine, sans chercher à révolutionner l’approche. On se laisse donc tenter par ces quatre chansons bien produites, et interprétées avec passion et fougue.

Comme souvent, le chant théâtral reste l’écueil le plus difficile à passer, et le timbre légèrement opératique d’Andrea Marchisio (HIGHLORD, DESDEMONA, WARNIPPLES) est sans doute l’argument le plus discutable de l’entreprise, l’instrumental joué par Marco Campanati (EXTINCTION, guitare), Matteo Capello (basse) et Claudio Rostagno (IVORY, batterie) se montrant très persuasif et mélodique.

Inutile donc de craindre des atermoiements à n’en plus finir son paquet de mouchoirs en papier. Le Doom des italiens est fortement teinté de Heavy, et passe comme dans un cauchemar à Turin. Un cauchemar nous perdant dans les rues de la ville à la recherche de ses légendes les plus enfouies, avec pour spectateurs une foule étrange et bigarrée, habillée comme dans les seventies les plus affranchies.

Si les morceaux partagent de nombreux points communs, le quatuor n’en n’a pas pour autant abandonné toute ambition. Pour preuve, « Call of the Void » et son intro harmonieuse et fragile, qui une fois encore mène à un Heavy Metal des origines, laissant toutefois un peu trop de place à la voix de Marchisio.

Mais les amateurs de Doom formel et traditionnel seront aux anges. Le tracklisting est impeccable, les chœurs bien placés, les riffs francs, et la rythmique souple. Une bonne entrée en matière donc, qui fera oublier aux italiens leur élimination prématurée de l’Euro. Quoique les fans de Doom n’en ont certainement pas grand-chose à faire.    

 

Titres de l’album :

01. Lingering in Black

02. Oblivion to Come

03. Call of the Void

04. Only the Dead Will Survive


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Agon - Kronos

Décidément, Rubens à la côte en ce moment. Son Saturne dévorant un de ses fils a été choisi pour illustrer deux EP’s, et ma foi, colle parfaitement aux deux optiques, pourtant radicalement opposées. Ici, pas question de Thrash technique ou progressif, mais bien de Doom/Death expérimental et subtilement avant-gardiste. Aux commandes, un seul homme, Andre Basora qui prend en charge la composition, l’écriture, l’enregistrement et la production, pour un résultat haut de gamme.

Mais bien sûr, AGON n’en est pas à ses balbutiements. Le concept existe déjà depuis 2018, et pendant deux ans, le musicien américain exilé en Allemagne a développé ses vues sur plusieurs formats, osant même un longue-durée en 2018, Hollowed Lake. 2020 a marqué le début d’un hiatus de quatre ans, et c’est remonté comme Lazare que Basora revient, par la petite porte, mais avec deux morceaux aussi longs que funèbres.

Si le Doom ne vous convient que lorsqu’il est joué avec agressivité et nimbé d’une aura maléfique, alors Kronos est fait pour vous. D’autant que le premier des deux inserts dépasse largement les dix minutes, et développe de beaux arguments bestiaux et violents, symptomatiques de l’école Sentient Ruin, ou de l’écurie Godz Ov War. « Of I » est donc un morceau autocentré, qui s’obstine à changer d’humeur assez régulièrement. Ce qui donne le sentiment de passer d’une atmosphère à l’autre sans changer de pièce, avec des effets très pertinents, et un maelstrom sonore envoutant.

Le bonhomme connaît bien son style, et le pratique avec panache. Morbide juste ce qu’il faut, mais loin d’une quelconque cacophonie enregistrée à la hâte, Kronos traîne sa misère de mesure en mesure, abuse des dissonances, des chœurs grégoriens enterrés dans le mix, et des échos qui rebondissent sur les murs d’une vieille cave humide.

« Indulge In Me », bâtie sur le même moule, se montre toutefois encore plus hargneuse. Avec une rythmique cassée et une basse libérée, ce second chapitre est le plus traumatique du diptyque, et laisse de méchantes séquelles à l’âme. En deux morceaux seulement, Andre Basora démontre son savoir-faire, et s’il témoigne d’une ambition active, il sait aussi faire preuve d’humilité face à son sujet. Très recommandable donc, en attendant d’en entendre plus. Et vite.      

 

Titres de l’album :

01. Of I

02. Indulge In Me


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Coldscape - Kolme Laulua Kuolemasta

L’actualité Black est toujours bouillonnante, et surtout, foisonnante. Tous les jours, des centaines de démos, EP, albums, compilations et splits fleurissent sur la toile, et il est vite difficile de rester en prise avec les artistes qui poussent comme des champignons. Trouver le bon filon tient souvent de la gageure, ou du hasard le plus absolu. Et c’est ce dernier qui m’a guidé dans les pas de COLDSCAPE, nouveau one-man-band assez intéressant.

COLDSCAPE est Jani Vartiainen (MESSIAH PARATROOPS, ex-SKULL ALTAR), et Jani Vartiainen est COLDSCAPE. Comme souvent dans ce style Ô combien misanthropique, peu ou pas d’informations complémentaires, si ce n’est un Facebook et un label, Misantropia Records, qui commence à être connu dans l’underground finlandais. D’ailleurs, la caution finlandaise impose ici une appellation contrôlée. Celle d’un BM fluide, âpre, rauque, mais finement mélodique et créatif. Quelque part entre les racines 90’s et les dérives du nouveau siècle, avec évidemment, les figures imposées qui en découlent.

Mais Jani Vartiainen parvient à distiller sa touche propre, et nous offre trois morceaux aussi différents que complémentaires. Si « Avain Ja Liekki », en ouverture est d’une cruauté sans fond, accentuée par des samples, bruitages, boite à rythmes endiablée et passages narrés, « Tulen Ja Varjon Virsi » revient vite dans le giron d’un Metal noir et classique, dans un élan combinant la crudité de DARKTHRONE et les harmonies amères et hivernales de DISSECTION.

Mélancolie, optique old-school abrupte, les contrastes sont prononcés, et confèrent à ce moyen-format un parfum d’authenticité, comme si le passé débarquait pour être honoré avec tous les égards qu’il mérite. Furieux mais contrôlé, haineux mais agencé, Kolme Laulua Kuolemasta, braillé dans l’idiome national est donc une petite pierre de plus ajoutée à l’édifice du BM nordique, celui-là même qui est toujours l’Alpha et l’Omega des nouveaux artistes en devenir.

Jani fait donc du très bon travail, et sans savoir si COLDSCAPE restera un projet parallèle ou un concept à part entière, on peut d’ores et déjà en apprécier les contours, bien dessinés, et qui projettent en relief un hiver rude et triste, comme le souligne admirablement « Maailman Raato », épique à souhait (et rehaussé de chœurs désincarnés très gothiques). Trois titres, une pochette parfaite, une violence brute, mais un résultat équilibré et diversifié. Tous les pratiquants de l’église défroquée BM ne peuvent pas en dire autant.    

   

Titres de l’album :

01. Avain Ja Liekki

02. Tulen Ja Varjon Virsi

03. Maailman Raato


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A Sea Of Silent Skulls - A New Habitat

Si la plupart des groupes traités dans ce mini-dossier dont des newbies, débutant leur carrière ou la continuant sous un autre nom, A SEA OF SILENT SKULLS est d’une autre carrure, malgré le caractère autoproduit de sa démarche. Venant de l’état de Georgie aux Etats-Unis, cet énigmatique one-man-band publie depuis des années toute une palanquée de formats, allant jusqu’à lâcher dix albums entre 2016 et 2017. L’inspiration ne manque pas, contrairement aux renseignements et autres photos, mais après tout, quel besoin d’identifier lorsqu’on peut se contenter d’apprécier.

Selon la référence The Metal Archives, A SEA OF SILENT SKULLS est un groupe de Doom instrumental. Le genre étant déjà fort répétitif avec un chanteur, il est d’autant plus difficile de le rendre accrocheur lorsque le pied de micro reste vacant. Mais l’américain se dissimulant dans son anonymat parvient sans peine à nous accrocher de ses trois nouveaux morceaux, qui forment un EP tout à fait digeste.

Loin des aberrations Doom les plus pénibles et prosélytes, A New Habitat joue la carte de l’ouverture, et de l’accessibilité populaire. Nul besoin d’être un érudit de la cause pour en apprécier les effets, puisque la musique jouée ici ressemble en tout point à un proto-Heavy Metal psychédélique, avec effets sonores, écho, profondeur, boîte à rythme versatile, et guitare noyée dans le mix. Il est d’ailleurs parfois difficile de savoir ce qu’on entend, lorsque chaque piste souffre d’un niveau sonore conséquent, ce qui est le cas sur le final « A New Habitat ».

Néanmoins, des efforts sont faits pour tenter de séduire un public plus vaste. « Gridvice » syncope beaucoup, et ce chaloupé presque boogie fait beaucoup pour la cause et nous donne envie de secouer notre tignasse. Pas vraiment Doom sur cet EP, A SEA OF SILENT SKULLS sonne plutôt comme un concept Post-Metal nostalgique de l’ère Psychédélique des seventies, lorsque tout était permis du moment que la police réprouvait.

Pas besoin donc de prendre de substances, A New Habitat est un buvard très recommandable qui vous fait entendre les couleurs et voir les sons. Lysergique comme un trip de Dave Brock, A SEA OF SILENT SKULLS est aussi dissonant que charmant, et aussi moche que pas méchant. De quoi prendre quelques couleurs pour passer un été un peu plus bronzé. Mais pas trop non plus.     

     

Titres de l’album :

01. Gridvice

02. Splintered Seedlings

03. A New Habitat


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SolNegre - Annihilation of the Self

J’ai longuement hésité. Bon d’accord, pas si longuement que ça, mais le cas des espagnols de SOLNEGRE m’a paru un peu trop conséquent pour être traité dans ce dossier. Techniquement, Annihilation of the Self est un EP, avec deux morceaux et vingt-trois minutes, mais concrètement, il a l’envergure d’une œuvre unique, qui aurait peut-être nécessité un développement plus conséquent.

SOLNEGRE a déjà fait ses preuves. En 2023, le quatuor espagnol a publié un manifeste définitif, sous la forme de l’album The Spiral Labyrinth. Remarqués, les musiciens ont donc décidé de nous faire patienter dans la salle d’attente avec ces deux morceaux, dont une intro de moins de deux minutes. Le calcul est donc vite fait, vous avez compris que le title-track attaque les vingt minutes à lui seul, ce qui peut représenter un écueil pour les plus timides d’entre vous.

Mais ne vous leurrez pas. Il y a autant d’idées dans cette suite épique quand dans la plupart des longue-durée du cru.

Tomeu Crespí (batterie), Miguel Serra (chant), Gebre (basse) et Rigel (guitare) sont d’ailleurs très enthousiastes à propos de leur nouveau chapitre. Ils en parlent très facilement, et en balisent même les contours. Ce monstrueux cri pachydermique traite donc de la négation de soi, et cette propension de l’être humain à préférer être contrôlé plutôt que d’assumer son libre arbitre. Cette prison mentale qui s’apparente à des ténèbres personnelles nous offre donc le confort de la domination, qui nous évite d’avoir à trop penser et prendre des décisions parfois trop risquées. Pas gai, mais très représentatif de ce qui se passe en Europe et en France, avec la montée des extrêmes qui nous garantissent indirectement un pouvoir absolu et un contrôle des individualités, et des pensées, des libertés.

Aussi agressif qu’il n’est mélancolique, cet EP est une créature qui sort de sa grotte et qui écrase tous les rêves, les espoirs, les illusions et autres doléances intellectuelles et sentimentales. On se prend en pleine face cette majesté épique, martelée comme un mantra, et striée de cassures, coupures, intermèdes mélodiques et autres respirations apaisantes.

Dans un registre qui rappelle évidemment les débuts de PARADISE LOST et KATATONIA, SOLNEGRE lâche un long cri de douleur, celle qui vous lie à vos bourreaux, et qui vous incite à obéir sans discuter. La magnificence, la solitude qui se dégage des passages les plus éthérés, font d’Annihilation of the Self un quasi LP, et surtout, l’annonce d’un futur album très conséquent et inspiré. A vous de voir si vous avez quelque chose à ajouter, mais je pense que la musique parle d’elle-même. Et elle parle beaucoup, et bien.         

   

Titres de l’album :

01. Intro (The Paradox)

02. Annihilation of the Self


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Perky Macabre - Splat!!!

Tout ça étant quand même bien déprimant, il me fallait terminer sur une touche plus estivale, et disons-le, plus gaie. Et quoi de plus gai qu’un album de Grind de treize morceaux pour moins de deux minutes ? L’avantage, est que ce dernier paragraphe va être très court. Entre Brutal Grind et Goregrind, l’américain de PERKY MACABRE (s’il n’est pas seul c’est franchement abuser) navigue depuis de longues années, à tel point que j’ai renoncé à évaluer l’ampleur de sa discographie (disponible gratos sur Bandcamp).

Si vous n’aimez pas perdre votre temps en conjectures inutiles, regardez les pochettes, elles vous en diront plus long que moi sur l’orientation de ce groupe éminemment rigolo et évidemment crado. Des morceaux auxquels on donne un titre pour le principe, un instrumental bricolé dans la salle de bain, et un chant évidemment entaché de Villageoise régurgitée par le nez avec des morceaux de jambon. Méthode mi DECHE CHARGE, mi GORE BEYOND NECROPSY.

Pas de quoi se réveiller la nuit, mais ça peut donner de l’élan pour aller mettre des merdes de chien dans la boite aux lettres des voisins, ou sonner à leur porte avant de partir dare-dare en trottinette électrique.

Et se faire renverser parce que les trottinettes électriques c’est la plaie.

A vous Cognacq-Jay.   


Titres de l’album :

01. Faces And Guardrails

02. Gore Geek Scene

03. Running A Train On Satan

04. Goth Club Wallflower

05. Narcissistic Lunatic

06. Carbonated Salsa

07. Kidnapped By Cholas

08. Inconvenient Fits Of Rage

09. Felt Up At The Family Function

10. Mid-Thrust Panic Attack

11. Greased Up And Exploited

12. The Clumsy Voyeur

13. On A Cum Spree


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par mortne2001 le 02/07/2024 à 19:47
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