Après avoir annoncé une pause à durée indéterminée en 2020, les Italiens d'UFOMAMMUT annoncent leur retour dès 2021 ! Vita, le batteur d'origine ne reprendra cependant pas le train en marche et c'est Alessandro "Levre" Levrerero qui intègre le trio qui propose avec Fenice son dixième album. Toujours chez Neurot Recordings, les Italiens continuent d'explorer un Stoner Metal rempli de psychédélisme mais ce retour en studio confirme également ce que 8 avait pu laisser entrevoir en 2017. Le groupe laisse un peu les affinités qu'on pouvait lui trouver avec ELECTRIC WIZARD pour s'approcher d'un Post-Metal aux contours progressifs tout en maintenant la lourdeur de ses riffs. UFOMAMMUT a depuis très longtemps montré son amour pour la musique Noisy et bruitiste, à l'image de l'introduction de Ecate (2015), par exemple, ici on retrouve ce schéma avec "Duat" qui ouvre l'album en douceur qui débouche sur un Stoner spatial où la batterie se fraie un chemin dans le mixage. Les fans du groupe le savent déjà, le trio n'utilise pas le chant à outrance et préfère laisser parler les cordes et les baguettes pour exprimer ce qu'ils ont en tête. Et bien le début d'album est totalement instrumental avec ce bruitiste "Kepherer".
L'ouverture se fait donc sur un groove qui pourra rappeler YOB ou SLEEP et du brise nuque bien rampant comme UFOMAMMUT a l'habitude de nous en proposer. Et c'est avec "Psychostasia" que le chant fait son entrée, un chant très aérien, lointain et gavé d'effet pour un rendu tout aussi cosmique que la musique sur laquelle il repose et puis tout s'emballe, la musique retrouve un groove plus marqué, une lourdeur noire qui se retrouve dans un chant plus crié, l'ambiance se poursuit sur "Metamorphoenix" plus posé et Post-Metal sur lequel on retrouve la ligne de chant du début du titre précédent, et "Pyramid" pour une continuité sur 3 titres et 21 minutes qui, placées après les 12 premières minutes d'introduction instrumentale, prennent un visage bien particulier, comme le plat de consistance d'un album présentant un groupe sûr de ses forces et aillant laissé derrière lui ses supposées faiblesses. On peut même distinguer dans ce "Metamorphoenix" quelques similitudes avec notre MONOLITHE, notamment par l'approche progressive et complète de son art, tout est lié par un concept. Le tout se termine par une plage instrumentale bien rentre dedans, "Empyros" et voilà le chemin qui prend fin sans que l'ennui n'ait eu le temps de nous frapper. Le riff accrocheur de cette ultime piste nous donne la sensation que le voyage a été bien trop court, un peu comme un mourant pourrait le dire à propos de la vie !
On retrouve également les traits des pochettes des précédents albums sur la cover de ce nouvel opus, tout comme, on retrouve Lorenzo Stecconi aux manettes, l'homme qui accompagne le trio depuis Idolum (2008). Si la première partie de carrière d'UFOMAMMUT pouvait avoir une ressemblance un peu trop marquée avec ELECTRIC WIZARD, Fenice confirme que les Italiens s'éloignent de cette aura pour imposer un style que l'on voit fleurir sous l'étiquette Psychedelic Stoner Rock ou Psychedelic Desert Rock mais le groupe nous offre une vision plus Doom, Metal et noire du style, se rapprochant d'un YOB sans pour autant en épouser totalement les codes, une sorte de cul entre deux chaises, si UFOMAMMUT avait le luxe de ne pas avoir à choisir, naviguant entre deux eaux et parlant aux 2 rives du style, voilà qui aurait un sens pour un retour de ce trio Italien sur le devant de la scène.
Tracklist :
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