Au pays, de Candy, comme dans tous les pays, on s’amuse, on pleure, on rit, il y a des méchants et des gentils...
Sauf que depuis le temps de notre jeunesse, les gentils se sont fait la malle du pays de Candy, alors que les méchants y sont restés. D’ailleurs, au moment où je vous parle, la pauvre blondinette bouclée se fait méchamment sodomiser dans un fourré, par une créature difforme issue de l’imagination infecte d’un auteur porté sur la mythologie égyptienne. La culotte maculée de petites tâches de sang sur les chevilles, la gamine se fait besogner par l’ignoble NEPHREN-KA, le chibre turgescent, et l’écume aux lèvres, jouissant de sa propre perversion, et de sa condition historique de dernier pharaon de la troisième dynastie, et premier à imposer le culte du Dieu-animal. Alors, la pauvrette hurle de douleur, la taille du phallus en question dépassant de loin les capacités de son pauvre vagin et de son petit sphincter.
Le concert de hurlements de de couinements de plaisir, mélangé à un brouhaha de cris gravissimes réveille tout le monde à dix bornes à la ronde, mais personne ne bouge, car tout le monde connaît la violence et la bestialité du pharaon noir, son absence totale de morale, et son appétit sans borne pour les petites chattes inexplorées. Depuis 2006, cette sale bestiole mi-homme lubrique mi-animal sadique agite l’underground et pollue de ses émanations Death tous les mondes imaginaires les plus innocents, pour imposer sa vision des choses : le monde est un cloaque, et il compte bien y régner sans partage ni capote.
NEPHREN-KA c’est l’histoire d’un monstre difforme, mais imposant de sa volonté et de sa voix. Né en 2006 du côté d’Auzon, osons-le dire, NEPHREN-KA a prononcé ses premiers borborygmes deux ans plus tard via un premier avertissement en forme de démo, Maze of the Black Pharaoh, avant de confirmer sa cruauté deux ans en aval via un court format, Revenge and Supremacy. Depuis, ses discours impitoyables se sont étoffés, et pris la forme de longue-durée, avec en première boucherie The Fall of Omnius en 2013, puis La Grande Guerre De L'epice quatre années plus tard. En 2021, c’est fort d’un renouvellement de ses membres que l’atroce bestiole s’en revient mettre tout à sperme et à sang, via un terrassant From Agony to Transcendence, dont le seul but est de vous transcender via une cure d’ultraviolence.
Et autant dire que Sébastien Briat (guitare) et Thibaud Pialoux (batterie) connaissent le sujet sur le bout du médiator et des baguettes. Accompagnés depuis 2019 par deux nouveaux branques, Dimitri Boudon à la basse et Sylvain Bayle au chant, les deux membres d’origine affichent fièrement leurs intentions, et laissent s’exprimer une vilénie accentuée par les années de silence imposées par la restructuration. Mixé et masterisé par Stefano Morabito au 16th Cellar Studio, flanqué d’un artwork signé du graphiste qui ne dort jamais Stan W Decker, From Agony to Transcendence continue le travail de sape, et ne propose que ce que les fans du groupes veulent entendre depuis le début : un Death bestial, brutal, viscéral et clinique, joué par des cadors du genre, qui refusent toute compromission ou autre concession. Et en termes de Brutal Death joué techniquement au biseau, NEPHREN-KA n’a de leçon à recevoir de personne.
On peut d’ores et déjà dire que From Agony to Transcendence est l’album le plus solide et crédible de la formation. Sans dévier de sa ligne de conduite, le groupe et ses compositeurs ont bouché les quelques fuites au mastic, et ont consolidé un instrumental déjà fort conséquent. Les parties brutales le sont de plus en plus, la dextérité s’est encore affinée, et le jeu nucléaire de Thibaud Pialoux est encore monté d’un cran dans les tours. Autant le dire, l’homme donne le sentiment de se transcender dans un concert de fills et autres acrobaties permanentes, et ses blasts sont d’une précision exemplaire. Evidemment, me direz-vous, la sensation d‘avoir entendu ça des dizaines de fois picote un peu les oreilles, mais on ne cherche pas l’originalité en piochant un album de Brutal Death : ce qu’on cherche c’est l’efficacité, la cruauté, la gravité de ton, et la puissance de fond. Et avec ces éléments en tête, impossible de surpasser cette troisième réalisation qui s’approche dangereusement de la perfection dans le genre.
N’étant pas moi-même un grand fan du style, j’ai pris mon pied en encaissant de plein fouet ces riffs morbides et sans émotion, ces rythmiques écrasantes, et surtout, ces lignes vocales venues du fond des temps, révélant le plein potentiel de Sylvain Bayle, qui s’affirme comme le vociférateur idéal pour le groupe. Le tout se cimente d’une cohésion indiscutable, et les minutes passent sans que l’inspiration ne souffre d’une baisse de régime, nous malmenant l’âme et nous pulvérisant les organes internes. Soli propres, comme d’habitude, breaks écrasants qui rappellent le poids de la terre sur les épaules d’Atlas, et petites fantaisies personnelles qui agrémentent l’horreur générale.
Pris dans son élan, NEPHREN-KA s’est même fendu de deux reprises en bonus-track, provenant de deux univers différents. D’un côté, le « Gods of Hate » de nos nationaux MASSACRA, religieusement relu, de l’autre, le classique lapidaire du Texas « Strength Beyond Strength » de PANTERA, joué comme on décapite une centaine de pauvres chèvres, ou comme on besogne une bergère entre deux massacres. Tout ça n’apporte pas grand-chose de plus, mais démontre le bon goût de ces chevaliers du mauvais goût.
Candy est en ce moment même allongée dans l’herbe, les larmes aux yeux, et le sperme qui coule de l’anus. La pauvre est partagée entre deux sentiments, celui d’avoir connu un orgasme stellaire, et celui d’avoir été souillée par une bête sans pitié. Laissons-là se rhabiller dans la dignité.
Titres de l’album:
01. L’Abomination (From Agony to Transcendence)
02. Corioli Storm
03. L’Agonie De L’Epice
04. Sédition
05. Vision Of The Secher Nbiw
06. Levenbrech Sardaukar
07. Conspiracy For The Fall Of The Atreides And The Reclaim Of The Golden Lion’s Throne
08. Abu Dhur, le Père Des Routes Indéfinies Du Temps
09. Sea Of Sand
10. Strength Beyond Strength (PANTERA Cover)
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