4 années ! Cela passe terriblement vite et cela semble être un délai minimum pour NEPHREN-KA. Il faut dire que le groupe a renouvelé 50% de son line-up dans ce laps de temps avec le départ d'Alexandre Philippon à la basse, remplacé par Dimitri Boudon, et celui du chanteur Laurent Chambe, remplacé par Sylvain Bayle. Mais ce n'est pas le seul changement qu'a opéré le groupe puisqu'après avoir investi le Vamacara Studio, les voici parti au 16th Cellar Studio où Stefano Morabito (DEVANGELIC, COEXISTENCE, HIDEOUS DIVINITY) a assuré le mix et le master de l'album. Le résultat est une basse bien plus présente dans le mix et un équilibre plus fin entre les différents instruments et le chant assez massif. Pourtant, "L'abomination" peut effrayer avec cette batterie ultra présente et ultra triggée et une double à la limite de l'audible, heureusement la suite offre un peu moins ces moments mitraillettes en mode automatique.
Avec From Agony To Transcendence, NEPHREN-KA poursuit son concept basé sur l’œuvre de Franck Herbert et accentue la part du chant en français, une intégration totalement réussie qui permet au groupe de s'exprimer dans sa langue maternelle, il faut dire que le chant saturé limite la compréhension des paroles aux premières écoutes, la lecture de ces dernières permet une immersion plus importante encore dans cet univers. On reconnait le côté massif du Brutal Death Metal du groupe qui gagne ici en intensité, bien supporté par un chant plus varié, aidé en cela par des backing vocals pertinents et qui offrent du relief à l'ensemble. Ce nouvel opus montre encore une progression tant dans la production du chant mais également de l'ensemble même si ce petit défaut de précision sur les guitares atténué reste tout de même présent par rapport aux standards du genre, on peut donc considérer que c'est un parti pris plutôt intéressant qui donne un côté IMMOLATION des débuts.
Une entrée en matière des plus brutales avec "L'abomination" pour arriver sur "Vision Of The Secher Nbiw", titre sur lequel est invité Dave Chaigne (SAVAGE ANNIHILATION), plus varié et porté sur une ambiance qui devrait faire son effet en live, Sébastien Briat montre une nouvelle fois sa capacité à composer un Brutal Death Metal réfléchi.
NEPHREN-KA s'installe comme une valeur sure de notre paysage Death Metal national et poursuit la mise en avant de ses influences avec cette reprise du "Gods Of Hate" de MASSACRA, choix moins surprenant que "Mirror, Mirror" de CANDLEMASS sur le précédent album, mais un titre qui colle parfaitement à nos auvergnats. Les amateurs de NILE ou ORIGIN peuvent se pencher sur cet album les yeux fermés.
Tracklist :
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20
J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15
NAILBOMB ?!?!?!?!Putain de merde !!! !!! !!!J'savais pas qu'ils étaient de nouveau de la partie !!!Du coup, je regarde s'ils font d'autres dates...Ils sont à l'ALCATRAZ où je serai également !Humungus = HEU-RE(...)
11/11/2024, 10:09