Allez, je vous mets au défi. Essayez d’écouter le morceau « Home » sans gesticuler comme un diable qui sort de sa boite, et headbanguer comme une serpillière qu’on secoue sur un balcon. Impossible en effet tellement ce titre est accrocheur, énergique, et générateur de sensations épidermiques, de celles qui donnent du relief au derme et font se dresser les poils. Pour un hit, c’en est un, de première catégorie, mais dites-vous qu’il n’est qu’un parmi une longue lignée que FIRSTBORNE nous présente en tant qu’aîné.
Et si ce nom ne vous dit pas grand-chose, ses musiciens vous sont connus pour la plupart.
Loin d’un bal des débutantes se voyant placées dans la haute société, Home est un coup de poing musical comme on en subit quelques-uns par an. Placé sous l’égide d’un Heavy moderne et mélodique, ce premier album attendu depuis de longs mois tape enfin le marché, et nous laisse le souffle court et la nuque en sale état. Et le professionnalisme de la chose n’a rien d’étonnant quand on prend acte de l’identité de ses concepteurs, comme je le précisais plus haut.
A la basse, la référence mondiale James LoMenzo (MEGADETH, ex-PRIDE & GLORY, ECHOBATS, FOGERTY, HAIL!, SWEET & LYNCH, X DRIVE, ex-BLACK LABEL SOCIETY, ex-KILLING MACHINE, ex-Ozzy OSBOURNE, ex-Zakk WYLDE, ex-Jerry CANTRELL (live), ex-RONDINELLI, ex-CLOCKWORK, ex-David LEE ROTH, ex-DIO DISCIPLES, ex-EMPTY SKY, ex-HIDEOUS SUN DEMONS, ex-LYNCH MOB, ex-SIR DONICUS, ex-SLASH'S SNAKEPIT, ex-WHITE LION, ex-ACE FREHLEY (live)).
A la batterie, le cogneur ultime Chris Adler (ex-BURN THE PRIEST, HAIL!, ex-BLOTTED SCIENCE, ex-LAMB OF GOD, ex-CORROSION OF CONFORMITY (live), ex-MEGADETH (live), ex-NITRO, ex-CALIBRA, ex-CRY HAVOC, ex-EL TIGRE, ex-EVILDEATHINC., ex-EXIT-IN, ex-GROUSER, ex-JETTISON CHARLIE).
Et pour compléter le line-up, Myrone (SNAKED) à la guitare, et Girish Pradhan (GIRISH AND THE CHRONICLES, THE END MACHINE) au chant. Une sacrée réunion qui a de la gueule sur le papier, mais encore plus entre les oreilles. A la manière d’un DIETH avec Dave Ellefson et Guilherme Miranda, ou d’un KILL OR BE KILLED featuring Greg Puciato et Max Cavalera, FIRSTBORNE ne se repose pas uniquement sur la légende de ses membres, et propose un vraie musique, pensée, viscérale, immédiate et pourtant durable, et nous offre avec ce premier album une chaumière bien à nous, dans laquelle le feu de bois crépite et les décibels font trembler les murs.
Certes, le tout est calibré, je ne le cacherai pas. Les chansons restent dans les balises d’une durée Pop de rigueur, les mélodies animent des refrains qu’on imagine dantesques live, mais l’énergie de l’ensemble, et les prouesses individuelles de chaque intervenant font de ce premier long un affaire très sérieuse, et une surprise de première catégorie.
D’ailleurs, je ne vois guère dans la concurrence un groupe capable de passer d’un hymne fédérateur de la trempe de « Dead Rats » à une ruade de taureau dans l’arène de la violence de « Bad Things ». Versatile donc, mais pas hésitant du tout, le quatuor semble se donner pour tâche de survoler trente ans de Metal moderne, pour en livrer une version très condensée (et pour cause, puisque l’album ne dure même pas une demi-heure). Ce qui nous permet de passer en revue diverses humeurs, et de se laisser aller aux joies d’un instrumental hors-norme, symptomatique des burners eighties cramés par des solistes en furie. Mais il faut dire qu’avec une section rythmique aussi capée et un guitariste aussi frappé, le résultat n’est guère étonnant, et plutôt rassurant.
Feu d’artifices constant, Home permet de faire le point sur trois ans de singles lâchés sur la toile pour allécher le chaland. Entre Hard-Pop bubble-gum, Heavy dru et cru, bandages serrés et pansements aérés, FIRSTBORNE déroule son catalogue de VPC pour tenter d’augmenter son fixe Metal d’un large pourcentage Hard-Rock. Et on achète, parce que le produit est de qualité.
Home est le type même d’album qu’on bloque en boucle sur YouTube, plateforme qui le propose en intégralité. Citant DIO, Jorn LANDE, le Hard-Rock 2010’s américain, il transpire la bonne humeur et la joie de jouer ensemble, tout en mettant son talent au service d’un collectif soudé.
Et c’est un vrai plaisir de retrouver la basse ronde de James LoMenzo et les figures de style impeccables de Chris Adler. Et comme en sus, les deux compères (qui ont collaboré au sein du tribute-band HAIL !) sont épaulés par un guitariste épileptique à la Vinnie Vincent et un chanteur au timbre profond, la bombe n’en est que plus puissante, et la déflagration gigantesque.
De l’excès dans le soin apporté aux morceaux, pour un hommage rendu au parcours de ces quatre musiciens aussi fantasques que géniaux.
Titres de l’album:
01. Home
02. Follower
03. Sinners
04. Intercontinental Champions
05. Dead Rats
06. Bad Things
07. One of a Kind
08. The Bidding
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