SOL DRACONI SEPTEM est un groupe français alliant Black Metal mélodique à un esprit Industriel présent en filigrane sur le premier album du trio, Hyperion, qui paraît sur ce tout nouveau label français qu'est Time Tombs Production. Le trio se forme en 2018 autour de Muon, le guitariste qui fait également les voix claires, Tauon, le batteur ainsi que Kaon le chanteur qui tient également le saxophone le temps de quelques passages bien sélectionnés ("The War Lovers").
Sur ce premier opus, on retrouve également quelques invités qui situent la place du groupe dans le milieu avec l'intervention de Johannes Judicaël (DECLINE OF THE I, MERRIMACK, VORKREIST) sur ("The War Lovers"), Sergio Da Silva (BORGNE, ANCIENT MOON) sur ("The Avatar"), Sven Vinat (HIMINBJORG, TAN KOZH) qui tient la basse et qui a également mixé et masterisé l'album au Howling Cliff Studio, et Quentin Fourreau qui assure la narration de ce concept album.
En effet, Hyperion est un concept album s'inspirant d'Hyperion, un roman de science-fiction écrit par Dan Simmons en 1989. L'histoire comte la rencontre de sept pèlerins réunis par l'Hégémonie, un ensemble de planètes reliées par une sorte de porte des étoiles. Chaque protagoniste a un rapport avec le monstre illustré sur la pochette de l'album de SOL DRACONI SEPTEM, le Gritche. Vous l'aurez compris, le groupe a poussé le concept jusqu'au bout et comme pour tout projet ambitieux, il faut pouvoir assurer au niveau musical derrière. Tout d'abord, lorsque l'on se frotte à un ouvrage de science-fiction, il est plutôt cohérent de ne pas avoir une démarche totalement ancrée dans une réalité contemporaine et c'est également sur cet aspect que le trio fait mouche. Ces touches Industrielles bien présentes mais pas omniprésentes ("The War Lovers", "The Avatar") associées à un saxophone utilisé bien au-delà du simple gimmick mais bien comme un instrument de base de la musique du groupe colore ce Black Metal qui tranche avec la froideur de l'Industriel décrit juste avant, et portant le tout s'opère dans une cohérence de tous les instants. Il faut dire que le groupe ne perd jamais vraiment de vue ce qui fait la base de sa musique, un Black Metal mélodique qui renvoie directement vers les années 90 ("The River Lethe's Taste Is Bitter"). Alors, certes, les amateurs de Black n'y retrouveront pas la crasse originelle du style, tout est propre et clinique, une vision futuriste d'un Black Metal sans pour autant le dénaturer complètement à l'image d'un "I Remember Siri" réunissant parfaitement tout ce qui fait l'originalité de SOL DRACONI SEPTEM.
Une fin d'album plus mélodique et lumineuse nous amène sur des terres encore un peu plus éloignées du Black Metal même le plus mélodique et c'est avec l'ambiant "Silenus" à la croisée de KRAFTWERK et DEAD CAN DANCE, que le groupe conclu ce premier opus qui le place clairement dans le peloton des groupes à suivre. L'effet de surprise n'opérant plus sur le deuxième opus, il ne sera pas évident de se renouveler sans dénaturer les bases construites par cet Hyperion qui évoquera des choses aux amateurs de La Masquerade Infernale d'ARCTURUS par exemple.
Tracklist :
Alors ça ! Je suis très peu consommateur de Black et moins encore quand c'est expérimental, mais par contre grand lecteur de Dan Simmons dont le cycle "Hyperion" est probablement l'oeuvre la plus culte. Il faut être ambitieux pour s'attaquer à un projet pareil. Je jetterai volontiers une oreille sur le produit complet pour voir.
Avec Massacra legacy, ça commence nettement à avoir plus de gueule ! Reste à voir la suite des annonces. Mais je crois que je vais plus préférer le Westill le mois suivant au même endroit cette année, déjà Elder et Wytch Hazel de confi(...)
13/05/2025, 07:48
Mea culpa....J'avais pas vu la news en première page - j'ai été directement te répondre.
12/05/2025, 14:33
S'il est du même acabit que le The Cthulhian Pulse: Call From The Dead City sorti en 2020, Mountains of Madness risque d'être un allday listening pour moi.J'ai hâte, bordel !
12/05/2025, 13:44
J'étais passé totalement à côté de cette petite pépite de Death Suédois!Vieux moutard que jamais!Puteraeon glisse de belles ambiances lovecraftiennes sur cet album et les arrangements apportent un plus à l'ensemble.
12/05/2025, 13:42
Necro est sympa, avec de bons passages groovy et d'autres où le groupe envoie du bois.Pas sûr de l'écouter durablement, d'autant plus que le prochain Puteraeon sort le 30 avril prochain.
12/05/2025, 13:40
Sentiment mitigé pour ma part Le chant de Johan Lindqvist n'atteint pas un pouïème de ce qu(...)
12/05/2025, 13:38
Au vu de la dernière vidéo-ITW en date du gonze sur ce site, pour ce qui est de "feu sacré", il a toujours l'air de l'avoir le mec.Je pars donc confiant.
08/05/2025, 09:17
@ MobidOM :oui, pas faux pour la "captation d'héritage" ! :-/ En même temps, s'il a encore le feu sacré et propose un truc pas trop moisi... De toute façon la critique sera sans pitié si le truc ne tient pas la(...)
07/05/2025, 11:52
Ah ce fameux BRUTAL TOUR avec Loudblast / MASSACRA / No Return et Crusher en 95 ! LA PUTAIN de bonne époque
07/05/2025, 11:04
@ Oliv : Montpellier étant une ville et une agglomération plus petite que Lyon, il n'y a véritablement de la place que pour deux petites salles orientées Rock-Metal-Punk-etc, à ce qui me semble après vingt-cinq ans d'observation. Au-delà,(...)
06/05/2025, 20:29
"Death To All", à chaque fois que je les ai vu ils avaient un line-up tout à fait légitime (dont une fois tous les musiciens qui ont joué sur "Human", à part Chuck bien sûr)Et puis la phrase "Chris Palengat pr(...)
06/05/2025, 20:28
Je ne vois pas beaucoup l'intérêt, et je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas attendu les trente ans de l'album l'an prochain. Ces dernières semaines je me retape les premiers, et ça reste un bonheur.
06/05/2025, 19:29
Vénérant ces albums et n'ayant jamais vu la vraie incarnation de Massacra, hors de question de louper ça (si ça passe à portée de paluche, pas à Pétaouchnok). Un peu comme un "Death To All"...
06/05/2025, 17:11
Ils sont juste trop faux-cul pour assumer le statut de tribute band, voilà tout.
06/05/2025, 16:15