D'après le très bien renseigné site Encyclopedia Metallum, la Croatie contient 200 groupes de Metal actif à ce jour pour 4 200 000 habitants environ, soit un ratio sensiblement en dessous de celui de la France où on atteint 2300 groupes pour 60 millions d'habitants. La culture Rock n'est pas encore répandue comme dans d'autres pays Européen mais il faut dire que le pays est jeune. Bref ! Tout ça pour dire que trouver des musiciens avec qui vous allez partager la même passion, la même vision est assez compliqué, ce qui explique peut-être qu'HEREZA, groupe qui nous intéresse ici, est un duo composé d'un multi-instrumentiste et un chanteur.
Avec I Become Death, les Croates nous proposent là leur deuxième opus et autant vous dire que celui ci est aussi rapide qu'une étreinte avec un éjaculateur précoce (enfin j'imagine, je ne me suis jamais retrouvé dans cette situation bien entendu !) avec 10 titres pour 29 minutes d'un Death Metal qui varie d'un style suivant les traces d'un BEHEMOTH par le côté sec et précis (dans l'intention en tout cas - "In The Name Of God" -) à un style plus mélodique avec "Neplodna Jarna" ou cette introduction de "Full Moon Slaughter" que l'on aurait bien vu sur Whoracle d'IN FLAMES, un Death plus groovy à la DISBELIEF sur "Torn From The Death's Bed" ou plus old-school sur "Pošast", HEREZA récite ses leçons de Death Metal sans grandes difficultés.
De cette production concoctée par Mario Markovic, on retire une sensation d'urgence qui transpire par ce son de guitare épais et gras mais aussi et surtout hyper compact, à tel point que les cymbales ressortent très mal du mix d'ailleurs. De même les caisses de la batterie sont assez étouffées, d'où la question de savoir si Slobodan Stupar a enregistré sur un kit de batterie ou a programmé les parties, à l'écoute de l'album, la deuxième solution me parait plus probable. Par contre, cette même production fait la part belle aux solos de Denis Sloboda, qui s'est également occupé de l'enregistrement, sur les titres "In The Name Of God" et "Pošast", qui surgissent telle une lumière en pleine pénombre, de même pour le chant d'Ivan Kovacevic, un chant caverneux qui se mue en un cri avec quelques fines traces de mélodie. On remarque également l'apport des backing vocals de Slobodan Stupar qui donne parfaitement le change au chant principal avec une approche presque Punk dans le rendu.
Très peu de répit sur cet album, un I Become Death bien sombre, très rentre dedans, seul le dernier titre "Tombcrawler" commence par une guitare plus posée mais les 25 minutes précédentes vous auront bien retourné le cerveau auparavant, une courte pause pour mieux vous saisir. Toutefois, si on reconnait parfaitement l'efficacité de l'album, la production assez brouillonne et un style assez balisé finalement, font de ce deuxième album, une curiosité sympathique tout d'abord adressée aux amateurs des morceaux les plus rapides d'ASPHYX par exemple. HEREZA reste néanmoins un nom sérieux qui ne déçoit pas si vous chercher du brise nuque à tout va, avec eux c'est pourvu que ça mosh !
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20
J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15