Le premier album de CYPHRE, nouveau groupe venu de Saint-Lô, Idolatry, débarque de nulle part mais les 4 mecs ont su mettre les atouts de leur côté pour une pleine réussite. En effet, c'est Francis Caste qui s'est chargé de la production et quand tu te présentes au public avec un tel son, les esprits sont marqués. Le son des caisses est vraiment super bien choisi, mettant en valeur la personnalité de ce groupe qui allie une vieille recette du Death Metal avec une approche plus moderne qui amène un élan progressif et mélodique sans jamais perdre de vue la base. Ce savoir faire va servir de base à un récit Death Metal qui se nomme Idolatry et qui est certainement, l'une des meilleures surprises dans le style depuis fort longtemps.
Une longue introduction où un lead funèbre précédant une batterie hypnotisante et un titre mid-tempo nous plonge dans un univers où nous sommes aux aguets tant il est difficile de savoir où on met nos oreilles en ce début d'album. La montée en puissance se poursuit sur "Into The Grave", un mid-tempo bien lourd pour enchainer avec une vision plus catchy du Death Metal avec "Dawn". Tout cela est d'une efficacité imparable on pense à BLOODBATH sur ce troisième titre. CYPHRE n'a pas fini les présentations et "Burn The Numbers" nous envoie un pattern de batterie atypique sur lequel se plaque un solo de guitare pour un moment qui pourra rendre fous les amateurs de technicité tant tout cela semble simple, alors que l'ombre de CYNIC ou d'ATHEIST plane sur les couplets avec une dissonance que nous n'avions pas perçue sur le début d'album et c'est alors que les français brisent la dynamique et la routine avec ce riff rampant avant un mosh-pit qui s'allège jusqu'à la fin de ce titre. Le groupe sait donc nous surprendre avec des rythmiques asymétriques ("Underwater"), des mélodies sacrément chiadées ("The Pact", "Underwater") et des riffs rentre dedans et très direct à l'image de "Dawn", "Myth" et sa fin ultra catchy ou encore "The Disease" qui offre une fin d'album en pleine face tout en soignant l'harmonisation des guitares ou ce lead hypnotisant et répétitif en conclusion. Quelle maitrise, quelle personnalité, quel premier album, Idolatry frappe fort, très fort et s'écarte de toute volonté de copier/coller tel ou tel groupe. Avec une base et un savoir-faire bien solides, CYPHRE nous propose là un premier album carton à côté duquel il ne faut pas passer. Lorsque l'on me parle de qualité de scène Death Française, en voilà un excellent exemple !
Tracklist :
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20
J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15
NAILBOMB ?!?!?!?!Putain de merde !!! !!! !!!J'savais pas qu'ils étaient de nouveau de la partie !!!Du coup, je regarde s'ils font d'autres dates...Ils sont à l'ALCATRAZ où je serai également !Humungus = HEU-RE(...)
11/11/2024, 10:09