Depuis que Jon Schaffer a recruté Stu Block pour palier au second départ de Matthew Barlow, ICED EARTH marche sur l'eau. Après un Dystopia (2011) convaincant et marquant le retour d'une certaine inspiration perdue et un Plagues Of Babylon (2014) ambitieux et violent le groupe est de retour en cet été 2017 avec Incorruptible qui marque donc la (déjà!) troisième collaboration du groupe avec le talentueux Stu Block.
La qualité des albums allant crescendo depuis 2011, quand est-il de cette nouvelle livraison à la pochette une fois de plus sublime ou Set Abominae, la fameuse mascotte du groupe, se voit ici crucifié sur un pentagramme et c'est donc au son de la puissante et écrasante Great Heathen Army que le groupe nous accueille et la première chose qui saute aux oreilles c'est l'incroyable puissance du mix.
On avait l'habitude d'entendre une production propre et un peu sèche typique des studios Morrisound mais le groupe à cette fois-ci fait appel à Zeuss (QUEENSRYCHE, SANCTUARY, ROB ZOMBIE...) et la différence est plus que flagrante. Jamais ICED EARTH n'a sonné aussi puissant et avec une telle musique à proposer, ce nouvel emballage sonore est plus que bienvenu!
Certes la qualité d'un album ne se limite à une production aux petits oignons, encore faut-il avoir les compositions qui suivent et c'est une fois de plus le cas avec Incorruptible. Black Flag, typique d'ICED EARTH ou Stu Block fait une fois de plus des merveilles tout en parvenant à imposer de plus en plus son empreinte vocale, imitant moins Matthew Barlow que par le passé, enfonce le clou et confirme la forme retrouvée du groupe depuis 2011.
Raven Wing et The Veil tombent à pic pour calmer un tantinet le jeu et rappellent certains grands classiques du groupe (Watching Over Me, I Died For You...) avant de repartir de plus belle et nous coller une nouvelle droite avec Seven Headed Whore qui se classe sans doute parmi les chansons les plus violentes du groupe ou le thrash prend le dessus sur le heavy metal pour notre plus grand plaisir et rassure quand à la qualité exceptionnelle de l'album.
The Relic (Part 1) et son feeling irlandais, Ghost Dance (Awaken The Ancestors) et sa mélodie entêtante à la IRON MAIDEN et aux solos inspirés sont appelées à devenir de nouveaux classiques en concert tout comme Brothers mais Jon Schaffer nous a gardé une dernière surprise avec Clear The Way (December 13th, 1862) évoquant la fameuse bataille de Fredericksburg (une bataille de la Guerre de Sécession qui se déroula en Virginie le 13 décembre 1862 entre l'armée du Potomac dirigée par le général nordiste Ambrose Burnside et l'armée sudiste dirigée par Lee, source Wikipedia) ici mise en musique de façon magistrale.
ICED EARTH confirme donc sa montée en puissance depuis le recrutement de Stu Block et offre avec Incorruptible son meilleur album depuis The Glorious Burden (2004) voir Horror Show (2001).
Titres de l'album :
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
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J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
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Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
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J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
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