Intangible est le premier album de SANGHAM, groupe d'origine Marseillaise mené par Christelle Meunier au chant. C'est en 2020, que le groupe apparait avec la version acoustique du titre "Macrocosm" avant de proposer son premier single "Nebulous Era", le quatuor aura chercher à planter le décor avant de balancer son premier opus mais n'a tout de même pas chômer en route.
Dans le terme Progressive Metal, il faut y voir la frange la plus moderne car les renvois appuyés à LACUNA COIL sont plus que récurrents. Certes, il y a le chant féminin, mais il y a aussi ce growl masculin qui ponctue certains passages, cette guitare sautillante et groovy, un accordage qui va chercher bien bas mais, quelques racines plus old-school, notamment dans ces leads qui rythment cet album.
Après une introduction plutôt commune, on plonge avec "Near" dans un style très groovy, bien calibré, il faudra attendre "Motio" pour que l'on se surprenne à quelques errances plus anciennes, un chant masculin plus présent, on pourra faire penser à certains albums de DAGOBA qui aurait lorgné sur LACUNA COIL, tout comme sur "Nebulous Era". Beaucoup de passages plus calmes et posés jalonnent ces titres, amenant quelques respirations bienvenues, jusqu'à ce "Macrocosm" qui introduit une partie de chant en français et un titre majoritairement posé, le chant de Christelle se métamorphose alors un petit peu pour se faire un peu plus cristallin et le résultat est plutôt probant, on en viendrait presque à regretter que les guitares lourdes fassent leur apparition mais pas d'inquiétude, SANGHAM a prévu un développement sur la fin du titre qui explique pourquoi l'étiquette Progressif est accolée à ce groupe.
Intangible dépasse à peine les 30 minutes et ainsi le groupe colle aux tendances actuelles puisque les gens n'écoutent plus des albums mais des titres en mode aléatoire, inutile de trop s'attarder sur galette et puis il faut également admettre que la rythmique groovy des guitares amènent une impression de redite, pas vraiment de riffs à proprement parler mais plus un rythme martelé par la batterie, la basse et les guitares sur lesquels une voix aérienne vient se poser. Quelques leads, comme évoqué plus haut, illuminent un peu cet album mais à travers les 6 titres proposés ici, la redondance guette et il faudra trouver le moyen de varier un peu plus le propos pour ne pas lasser si le groupe cherche à allonger son temps d'enregistrement studio, et au-delà de ça, son temps en live qui s’avèrera particulièrement répétitif à en juger par la nature de ce premier album.
Il reste que c'est un premier album, que le groupe est encore jeune, que les bases sont déjà bien solides, il faut maintenant que le groupe affirme un personnalité dans sa musique en arrêtant de se cacher derrière des grosses guitares rythmiques, la dualité entre douceur et brutalité est bien là mais peut être mieux exploitée à travers de vrais riffs de guitare. Pour le reste, ce qui est production et artwork, le groupe est déjà dans les standards de qualité hauts !
Tracklist :
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