Monotony est le deuxième album de ce one-man band, SHRINE OV ABSURD, et le premier à sortir chez Godz Ov War Productions. L'homme qui se cache derrière ce projet est Javier Rodríguez Prendes que certains d'entre vous connaissent peut être à travers son autre projet Black Metal, SKJULT, qui opère dans une veine bien plus directe que celui qui nous intéresse ici. Si l'homme fait preuve d'un Black Metal aux contours d'un WATAIN avec SKJULT, avec SHRINE OV ABSURD c'est plus vers HATE FOREST ou DRUDKH qu'il faut regarder avec ces guitares aux empreintes mélancoliques, on retrouve d'ailleurs ces rythmiques d'un They Often See Dreams About the Spring (2018) de ces derniers ("II"), ce chant qui traine un peu par rapport aux rythmiques. L'homme n'hésite pas à lancer quelques leads qui font mouche pour un esprit épique donné à cet album qui fleure bon les années 90 dans ce domaine.
La production donne parfois l'impression que la batterie est une programmation, ou le bonhomme est un sacré batteur parce que le blast qui ouvre la première piste peut faire tiquer avec ses syncopes à la double. Les guitares sont épaisses, plutôt condensées et pourtant la basse réussi à se frayer un chemin dans tout cela, cet aspect de l'album est plutôt une réussite même si cela semble démesurément gonflé pour le genre, ce n'est toutefois pas désagréable, juste surprenant à la première écoute.
Au niveau du chant, J. installe des alternances intéressantes entre le chant Black bien profond, posé, avec quelques parties parlées ("I", "V") qui amènent quelques aérations bienvenues, nous sommes là dans un style très balisé mais qui fonctionne sur Monotony et les amateurs de DRUDKH et même par certains aspect BURZUM, plongeront sans mal dans l'univers de ce Cubain qui réussi à faire souffler le froid sans utiliser totalement tous les codes de ce style de Black Metal pour un "II", par exemple, qui ressemble assez vite à une chanson qui rentre vite dans le crâne avec son rythme à taper du pied, son lead qui revient comme une routine, le tout est d'une simplicité qui en fait un titre immédiat, bien plus que les autres plages qui l'accompagnent.
Alors, si les titres portent des numéros, il y a toutefois des paroles, du chant qui se fait en anglais à propos de la nature humaine. Avec un Monotony aussi efficace, SHRINE OV ABSURD se pose comme une alternative sérieuse à cette scène qui semble être coincée entre l'underground dont elle se réclame et quelques spéculations qui fait que beaucoup s'y intéressent pour de mauvaises raisons.
Tracklist :
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
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J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15
NAILBOMB ?!?!?!?!Putain de merde !!! !!! !!!J'savais pas qu'ils étaient de nouveau de la partie !!!Du coup, je regarde s'ils font d'autres dates...Ils sont à l'ALCATRAZ où je serai également !Humungus = HEU-RE(...)
11/11/2024, 10:09