Au pays du blasphème ultime 4 gars en recherche de sensations fortes se mirent en quête d'un nom si offensant qu'il serait si facile à retenir. Il en ressorti le nom de HELLSODOMY... un nom aussi classe que le glory hole particulier qui trône sur la pochette de leur deuxième album, Morbid Cult paru en ce mois de décembre.
Bien, une fois passée l'impact de la facilité apparente mise dans la recherche par ce groupe Turque, il reste tout de même à voir si côté musical, les gaillards vont également faire dans la facilité. Tout débute avec cette introduction "Into Perversion" qui calme de suite les curieux venus voir si on allait pouvoir rire un peu par ici. Que neni, et cela se poursuit avec "Endless Demise", un début d'album bien rentre dedans. Avec "Pestilence Of Black Blood", le groupe introduit la notion subtile de Thrash Death Metal avec intelligence avant de poursuivre sur le début de "Charged To Kill". Le groupe se met vraiment à la frontière d'un Thrash Death Metal old-school et du Death Metal old-school à la VADER, allant même jusqu'à insérer ces fameux solos popularisés par SLAYER.
"From The Seed To The Grave" par son côté immédiat et très brut colle parfaitement au concept introduit par le nom du groupe, c'est bestial, ça enchaine les plans rapides, mais où est passée la tendresse, pas sur cette galette visiblement qui porte parfaitement son étiquette Death Metal. Certes, l'impression de déjà entendu peut être plus ou moins forte, un titre comme "Divided Souls" ne tranche pas par son originalité mais diable que c'est efficace et terriblement bien exécuté, les blasts tapissent bien le spectre sonore et les solos stridents surgissent comme un mal de dent terrible, un exercice de violence organisée convaincant !
Niveau production, on est dans les codes du genre, pas de batterie survitaminée, des guitares bien gavées de medium lorsqu'elles partent en solo mais largement nourries de grain lorsqu'elles sont en rythmique, un chant avec une légère reverb, suffisamment en avant pour être distinct mais pas de trop.
La fin de l'album est particulièrement réussie avec ce "Furious Chants" très direct, avec cette patte Thrashy décidément très appréciable et puis ce malsain "Souls Devoured" dont on distingue quelques ambiances que SLAYER ne renierait pas, voilà de quoi donner envie de se remettre la galette entre les esgourdes. Un disque efficace donc, sans prétention, juste de la passion et des idées.
Tracklist :
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