Il faut avouer que le confinement à tendance à me replonger dans des classiques du Metal et c'est tout naturellement que j'ai remis le nez (enfin les oreilles) dans la discographie de CARCASS et plus particulièrement Necroticism - Descanting The Insalubrious. Pourquoi parler de ce monument de CARCASS alors que cette chronique a pour titre Obscene Repressed ? Tout simplement parce qu'à l'instar de CARCASS, BENIGHTED est aujourd'hui le maître étalon d'un genre et que leur nouveau rejeton est une fois de plus à la hauteur des attentes et même au-delà.
Depuis des années maintenant BENIGHTED propose des albums d'une qualité rare, à tel point qu'on se dit toujours qu'ils ne pourront pas faire mieux et pourtant, le groupe nous fait mentir à chaque fois et Obscene Repressed ne déroge pas à la règle. Il faut dire qu'on la sentait venir la mandale, ne serait-ce qu'avec la publication du premier extrait, Brutus, il y a de ça quelques mois, et surtout du clip qui illustre le titre Nails ou maîtrise visuelle et narrative sont au rendez-vous d'un titre qui maîtrise l'art du break ravageur comme rarement.
Oui j'ai employé "maîtrise" deux fois dans une même phrase et c'est purement volontaire (pas du tout) car c'est bien le terme qui vient à l'esprit à l'écoute du dernier né de BENIGHTED et ce dès les premières notes du morceau-titre qui ravage tout sur son passage. Au-delà de la maîtrise, le groupe fait aussi preuve d'inventivité. Il suffit d'écouter la variété des riffs de guitares qui empruntent aussi bien au Hardcore, au Black Metal ou au Brutal Death (The Starving Beast, Muzzle, Mom I Love You The Wrong Way...) , sans parler des breaks d'une efficacité à toute épreuve et qui, au contraire de nombreux groupes, servent les compositions afin de les sublimer.
Julien Truchan lui, module toujours autant et semble même être possédé par de nouvelles entités tant ses vocaux sont d'une démence ahurissante, à l'instar de Kévin Paradis qui martèle ses fûts comme un damné avec la précision et la brutalité d'un Gene Hoglan qui aurait copulé avec Ken Owen et sont au diapason d'un groupe en état de grâce.
Avec Obscene Repressed, BENIGHTED nous met une fois de plus son moignon (©mortne2001) en travers de la gueule bien comme il faut et le pire, c'est qu'on aime ça!
Titres de l'album :
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20
J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15
NAILBOMB ?!?!?!?!Putain de merde !!! !!! !!!J'savais pas qu'ils étaient de nouveau de la partie !!!Du coup, je regarde s'ils font d'autres dates...Ils sont à l'ALCATRAZ où je serai également !Humungus = HEU-RE(...)
11/11/2024, 10:09