Je mentirai en vous disant que le heavy metal est mon style de prédilection. Il m'arrive d'en écouter mais ce sont généralement les grands classiques et ce n'est pas la scène que je suis le plus assidûment. Pourtant quand j'ai découvert THE LOSTS dans l'émission de radio Riffeater pour la sortie de leur EP No God, No Devil en 2013, j'ai légèrement tendu l'oreille tant ce que j'entendais m'était agréable.
Alors quand j'ai su que nos quatre mousquetaires remettaient le couvert mais cette fois-ci en sautant le pas et en sortant un album, je n'ai pas loupé l'occasion de me plonger dans les treize titres de ce ...Of Shades & Deadlands qui flirte avec les 50 minutes.
Pas de grand changement à la première écoute, les THE LOSTS ne se sont pas perdus en chemin et pratique toujours un heavy metal efficace et catchy. Cependant, on se rend vite compte que là où le EP était un peu frileux et se cantonnait dans sa petite case heavy metal, l'album n'hésite pas à prendre un peu de distance et à laisser les influences de chacun s'exprimer ici ou là. ON retrouve donc pêle-mêle du heavy bien sûr, mais aussi du power, du black ()"Venus Kills Mars") et des solos de guitare bien sentis. On y entend aussi des parties qui ne dépareilleraient pas sur un album de THERION ("Lema Sabachthani"), d'autres sur une galette de MEGADETH, ou encore du MERCYFUL FATE, bref tout un tas d'influences des plus recommandables mais ici parfaitement digérées.
Les morceaux sont plus variés que sur l'EP que ce soit en terme de tempo ou de créativité, le groupe a pris de la bouteille et de l'assurance et sait maintenant vraiment où il veut aller.
Niveau production, rien à dire c'est tout à fait correct, surtout quand on sait que, en dehors de la batterie, le groupe a tout enregistré lui-même. Le mixage et le mastering ont été confié à Clément Decrock, batteur de LYZANXIA et GENERAL LEE mais surtout propriétaire du Studio Boss Hogg (en voilà qui a trop regardé Shérif, fais-moi peur !) où il a déjà travaillé pour quelques groupes des Hauts-de-France ou d'autres régions, notamment DUNGORTHEB. Il a fait ici du plutôt bon boulot, la prod' est claire mais assez old-school.
Ajoutons à cela un artwork plutôt réussi signé Stan Decker qui commence à avoir un book bien rempli avec des pochettes réalisées pour MASTERPLAN, VANDEN PLAS, MICHAEL KISKE et des dizaines d'autres et un bonus track avec trois chanteurs d'autres groupes régionaux invités à pousser la chansonnette et au final on obtient un solide album sur lequel je ne peux que conseiller à tous les amateurs de heavy metal de jeter une oreille.
Titres de l'album:
A lire également: l'interview du groupe
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20
J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15
NAILBOMB ?!?!?!?!Putain de merde !!! !!! !!!J'savais pas qu'ils étaient de nouveau de la partie !!!Du coup, je regarde s'ils font d'autres dates...Ils sont à l'ALCATRAZ où je serai également !Humungus = HEU-RE(...)
11/11/2024, 10:09