Quoi de mieux pour recommencer à chroniquer des albums que de donner son avis sur du French Death Metal purement sorti tout droit des portes de l’enfer… ou du paradis ? ou tout simplement de Max Otero et de sa nouvelle bande .
Nous sommes en 2016 et voici un groupe qui ressuscite d’outre tombe. Après un arrêt total d’activité début 2000 pour le groupe, ils reviennent plus de dix ans plus tard et veulent renouer avec leur propre style du MERCYLESS Death Metal . Un pari pas facile de revenir avec du Old School Death Metal en 2016, à l’heure ou le style ne fait que de se décliner. Alors Challenge Accepted or not… ?
L’album « Pathetic Divinity » fait donc suite à l’album « Unholy Black Splendor » qui signe le grand retour de MERCYLESS sur la scène Metal hexagonale. Entrons directement dans le vif du sujet ce qui nous intéresse la musique. Après une intro un peu quelconque, qui essaye de poser une ambiance mais sans conviction là où l’intro du morceau eponyme "Pathetic Divinity", réussi pleinement, bien senti e cette intro va s’en rappeler les maîtres en la matière Slayer avec le titre "South of Heaven"… Suit à ça un Death Metal assez lourd plutôt bien aéré avec une bonne dose de double pédale, on remarquera la qualité de Laurent derrière fûts qui remplit pleinement le contrat Mercyless, puis en plein milieu du même morceau une grosse relance Death Metal façon Vader suivi d’un solo comme pouvait nous envoyer le quatuor polonais et ça envoie vraiment bien. Ce titre Pathetic est réellement un très bon concentré de tout ce que le Death Metal a de meilleur, mais hélas pour moi il n’y aura que ce titre à retenir, les autres tracks se ressemblent trop et quand on a pris Pathetic Divinity dans les oreilles, le reste paraît un peu plus fade et c’est bien dommage… On retrouve beaucoup les influences susnommées dans ce disque et quelques relents de Morbid Angel et de Death. Le gros point Négatif c’est que si on enlève l’intro de 44 secondes et le dernier titre qui est en fait une outro avec les mêmes riffs en boucle on se retrouve avec un album de 27 minutes ce qui me paraît quand même court pour un album, je m’attendais a plus de consistance.
Parlons production, des guitares bien distordues, une batterie pas assez organique avec un son de grosse caisse pas assez naturel ou trop en avant dans le mix, une basse qui ne fera quasiment que suivre les riffs de guitares. Les growls de Max ne sont pas sans rappeler un peu notre cher ami John Tardy et Piotr de VADER et ce n’est pas pour nous déplaire. En général la prod est massive mais le mix ne laisse pas assez de place à la basse, les guitares et la voix sont un peu au dessus de tout le reste sauf quand la batterie met en route sa double pédale.
Au niveau de la pochette, un design et un concept simple, vu et revu à travers les pochettes de Death Metal des années 90’ donc rien de transcendant mais qui colle bien avec les textes de Max.
Vous l’aurez donc compris un disque un peu décevant, qui régalera sûrement les inconditionnels du groupe mais qui manque de réelles intentions. En parlant de Tardy ça me fait penser au Tardis du Doctor Who et est ce que nous n’aurions pas fait un bon dans le passé… ? Le challenge n’est donc pas réussi pour ma part.
Alors, autant j'apprécie beaucoup Wolfheart, et cette news ne va rien y changer, autant, pour moi, l'Arabie Saoudite est l'un des pires pays au monde... Alors, je ne suis pas arabophobe, mais ce pays pue terriblement ! Je plains les Saoudiens (et surtout les Saoudiennes) qui(...)
21/11/2024, 18:01
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20