Nos chers amis finlandais BOAR nous font l’éloge d’un nouvel opus intitulé purement et simplement « Poséidon ». Après leur premier album « Veneficae » sorti en 2015 chez Lost Pilgrims Records, les revoilà donc pour vous plonger au fin fond des abysses à coup de riffs psychédéliques tourbillonnants, agrémentés de voix majoritairement rocailleuses et d’une batterie au rythme pachydermique proposés par messieurs Petri Saarela (Guitare & Chant), Petri Henell (Basse & Chant), Kalle Huttu-Hiltunen (Batterie), et Jari Montone (Guitare).
Dans cet album, il y a vraiment de tout (non je ne ferai pas cette blague de tout est bon dans le « Boar » !) : du sludge très lourd comme on pouvait en faire à l’époque de CROWBAR (avec ses petites touches harmoniques bien travaillées) mais également du ELECTRIC WIZARD période « Let Us Prey » (écoutez Master of Alchemy, vous comprendrez). Pour ce genre d’album, je ferai plutôt une analyse globale que décortiquer morceau par morceau car, de mon point de vue, il n’y a pas de « tube » à proprement parler. Je dirai plutôt, une expérience musicale entre quatre artistes qui se connaissent et qui te font passer des moments calmes et apaisants avec leurs envolées psychédéliques, avant de t’aplatir ta petite frimousse à coup de riffs oppressants et d’arrangements bien pensés.
J’aime bien ces groupes où un riff principal est là pour te maintenir éveillé quand tout d’un coup, derrière tout ce mur du son, une petite guitare te joue son petit solo ou ses cocottes pour taper la tchatche avec ton inconscient. On est vraiment dans un « sludge experimental » ma foi très bien maîtrisé: prenez l’exemple de « Featherless », quatrième morceau de l’album, qui peut tourner en boucle dans la tête et faire fredonner l’air principal pendant des heures. La voix est bien parsemée sur chaque titre même si un peu trop monotone à mes oreilles d’adorateur de musique plus ou moins expérimentale. Mais dans l’ensemble, cet album est très bien travaillé et si vous aimez le sludge et la musique psyché : il est fait pour vous !
En conclusion, un album esquissant de la bubûche « en veux-tu en voilà » et saupoudré d’arrangements psychédéliques comme il se doit. Lost Pilgrims a bien raison de garder cette pépite sous son aile. Vivement un troisième opus !
TRACKLIST :
1 - Poseidon (6:00)
2 - Shahar’s Son (6:00)
3 - 12 (7:28)
4 - Featherless (7:22)
5 - Dark Skies (6:07)
6 - Totally Out Of This World (6:38)
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