Celui-là, on peut dire qu’on ne l’attendait plus … Après une courte mise en sommeil (2009-2011) suivie de deux albums mi-figue, mi-raisin (Shadowmaker en 2012, puis Resilient en 2013), l’avenir de Running Wild commençait à sérieusement poser question. C’était donc avec une certaine appréhension que l’on attendait le cru 2016 de cette légende allemande du heavy metal. Et bien, inutile d’y aller par quatre chemins : Rapid Foray constitue une bonne surprise qui devrait rassurer les fans de Running Wild, peu gâtés ces dernières années.
Si une vilaine blessure à l’épaule lui a laissé plus de temps qu’à l’accoutumée pour murir ses compositions, Rolf Kasparek (Rock‘n’Rolf pour les intimes) semble également avoir profité de sa convalescence pour opérer une remise en question sur l’identité de sa formation. A ce titre, alors que les précédents albums s’éloignaient quelque peu du "style" Running Wild, Rapid Foray constitue un appréciable retour aux sources. Certes, tout n’ y est pas parfait, loin de là même, comme en attestent par exemple cette production toujours aussi cheap et ces parties de batterie que l’on qualifiera de "robotiques"… Mais dans l’ensemble, ce nouvel opus studio renoue avec une certaine tradition que l’on croyait appartenir définitivement au passé.
A l’image de son artwork, Rapid Foray propose un agréable voyage dans le temps, comme en attestent les excellents "Black Bart", "Warmongers" ou "Into The West" (que l’on croirait, pour ce dernier, issu de l’album Blazon Stone de 1991). Autre réussite, d’une durée de plus de 11 minutes, « Last Of The Mohicans » ramène tout droit au heavy metal épique et majestueux qui a fait la renommée des Allemands. Et si Running Wild représente depuis bien longtemps le projet musical d’un seul homme, notons tout de même que Rock’n’Rolf s’est désormais trouvé un partenaire de choix en la personne du guitariste Peter Jordan, auteur de soli de premier ordre ("Black Skies, Red Flag", l’instrumental "The Depth Of The Sea – Nautilus").
Sans parvenir à renouer avec la grandeur musicale d’un Death Or Glory (1989) ou d’un Black Hand Inn (1994), le capitaine Rolf Kasparek tente néanmoins d’en retrouver l’esprit. Alors, même si les esprits chagrins diront que Running Wild est mort et enterré depuis belle lurette, votre serviteur préférera pour sa part saluer le retour en force d’un monstre sacré du genre. De bon augure pour la suite.
Titres de l'album :
1. Black Skies, Red Flag
2. Warmongers
3. Stick To Your Guns
4. Rapid Foray
5. By The Blood In Your Heart
6. The Depth Of The Sea – Nautilus
7. Black Bart
8. Hellestrified
9. Blood Moon Rising
10. Into The West
11. Last Of The Mohicans
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