Alléché par la mélodie peaufinée, il était évident que j’allais m’atteler à la chronique du second album du projet RESTLESS SPIRITS, qui m’avait déjà convaincu de sa pertinence à l’occasion de la sortie de son premier album éponyme il y a trois ans. Monté de toute pièce par un Tony Hernando (LORDS OF BLACK) en rupture de bans, RESTLESS SPIRITS proposait alors un Hard-Rock incroyablement nerveux et jumpy comme un trampoline en été inondé de gamins en transe, harmonieux comme un premier baiser sous la pluie, et symptomatique de ces concepts que le label transalpin affectionne tant. Mais cette fois-ci, trois ans plus tard, l’affaire devient de plus en plus sérieuse. Et si mon attirance envers Second To None a atteint un tel niveau d’intensité, c’est simplement parce que j’ai remarqué au casting un nom qui enflamme mes connexions synaptiques : Chez Kane.
Chez Kane, c’est évidemment une artiste unique, mais aussi un album incroyable paru l’année dernière. Alors, avec elle dans les rangs et présente sur trois morceaux, il est évident que Second To None s’offre une plus-value extraordinaire. Et ceci étant dit sans vouloir minimiser le travail incroyable fourni par un Tony Hernando totalement maître de son sujet.
Un Tony Hernando qui une fois encore, a composé de petites merveilles mélodiques, avec le soin qu’on lui connaît apporté aux détails. Pas moins de onze morceaux pour une heure de musique, et surtout, l’aide apportée par quatre vocalistes pétris de talent, dont Chez Kane, qui n’est pas seule derrière le micro. Car Tony Hernando a convié à ses propres agapes un cheptel de manieurs de membrane hors-normes, avec Kent Hilli (PERFECT PLAN, GIANT), Renan Zonta (ELECTRIC MOB), et le vétéran Johnny Gioeli (HARDLINE). De l’or en barre donc, ou plutôt du platine en cordes vocales, pour un résultat s’annonçant sur le papier triomphant, mais qui l’est aussi dans les faits (la plupart du temps), ce qui est encore plus remarquable.
Car aligner des noms connus pour le simple plaisir de la frime n’a pas grand intérêt si l’on n’est pas capable de leur composer des chansons leur allant à merveille. Et loin du prêt-à-porter endossable par n’importe quel chanteur, tant le guitariste volubile a tenu compte des univers respectifs de ses invités, sans oublier évidemment ses propres attentes et sa propre culture. Et avec une prise de contact de l’énergie de « Need A Lil' White Lie », inutile de faire durer les présentations, puisque tout le monde sait pourquoi il est là.
Production maison impeccable, mixage équilibré et mastering larger than life pour un who’s who génial d’ouverture et d’harmonies impeccables. Plongé dans l’inspiration des années 80 revues et corrigées nouveau siècle, RESTLESS SPIRITS via Tony Hernando nous déroule le tapis rouge des grandes soirées, et peut se targuer d’un sacré challenge remporté. Apporter une couleur différente à chaque chanteur, tout en gardant l’effort cohérent de bout en bout. Et avec une heure de timing, le défi était plutôt difficile à relever.
Pas de grosse surprise évidemment, un répertoire fidèle à ce que le guitariste/compositeur nous avait proposé il y a trois ans, mais de la flamboyance, de plus en plus d’assurance, et une expérience qui permet de transcender les figures imposées les plus classiques, comme sur ce déjà éternel « And Yet It Breaks » sublimé par la voix de velours de Renan Zonta. Totalement dans le contexte des productions Frontiers les plus formelles, Second To None est à l’image de sa pochette, séduisant sans trop en montrer, allusif, parfois un peu académique lorsque le tempo retombe et que les voix se rapprochent de Jorn Lande ou Ronnie James (« Too Many « ).
De fait, le ventre de l’album se concentre sur une sorte de Heavy mélodique assez convenu, et loin des envolées de la première partie, enjouée en diable. On laisse alors son esprit vagabonder et oublier le cœur des débats, ce qui est assez handicapant, même si le refrain très BON JOVI adulte de « Nothin' Dirty Here » permet de se rassembler, et de célébrer un Hard Rock ténu, peaufiné, mais encore sassez sauvage de ses guitares pour gratter là où ça démange.
Avec un peu d’intimisme Heavy parsemé de soli sensibles, « Always A Pretender » ose la ballade sentimentale, mais ne fait guère oublier son homonyme des suédois d’EUROPE, mais heureusement pour nous, les deux dernières interventions, bien musclées, nous laissent sur un sentiment de plénitude, à peine tâchée d’un brin de convenance qui aurait pu être évité.
De l’AOR qui n’hésite pas à bander les muscles, pour un bilan assez homogène, malgré quelques trous dans l’inspiration. Mais avec trois titres enjolivés de la voix et du charisme de Chez Kane, Second To None passe facilement le test de qualité, et s’impose comme un album frais, dispo, et parfaitement adapté à cet été caniculaire qui nous oblige à boire des harmonies à intervalles très réguliers.
Titres de l’album :
01. Need A Lil' White Lie (ft. Kent Hilli)
02. Hey You (ft. Chez Kane)
03. Dreams Of The Wild (ft. Chez Kane)
04. Until The End Of Time (ft. Chez Kane)
05. A Dream To Be Lost In Time (ft. Renan Zonta)
06. And Yet It Breaks (ft. Renan Zonta)
07. Too Many (ft. Johnny Gioeli)
08. Nothin' Dirty Here (ft. Johnny Gioeli)
09. Always A Pretender (ft. Johnny Gioeli)
10. No Time Wasters (ft. Renan Zonta)
11. Dirty Money (ft. Kent Hilli)
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