Avant même de l’écrire, je savais déjà que cette chronique était inutile. Et pour cause, avec plus de quarante ans de carrière et dix-sept albums studio derrière lui, IRON MAIDEN n’a plus besoin de la presse depuis longtemps pour lui faire de la pub. A l’instar des plus grandes stars Rock ou non, le sextet sait que ses fans achèteront son nouvel album sans même l’avoir écouté, et les critiques positives ou bien négatives n’ont aucun impact sur cette fidélité. Et il faut le reconnaître à juste titre, quelques mots analytiques n’ont aucune importance, particulièrement alors que Senjutsu est déjà sorti, et que beaucoup l’avaient commandé bien en amont de sa deadline.
Dès lors, pourquoi prendre mon clavier pour vous parler d’un album que vous connaissez d’ores et déjà si vous êtes fans et qui vous laisse indifférent si vous ne l’êtes pas ? Deux raisons à ceci. Le côté « putaclick » de cette chronique qui ne manquera pas de déclencher un certain nombre de réactions et donc de générer du trafic, mais aussi, ne le nions pas, parce qu’IRON MAIDEN fait partie de ces groupes qui ont contribué à forger mon identité musicale depuis le milieu des années 80. J’ai connu le groupe, comme beaucoup d’entre vous, par le diptyque The Number of the Beast/Piece of Mind. A l’époque, MAIDEN était une force vive de la scène Metal européenne, et s’apprêtait à envahir les Etats-Unis et à monter les marches du Billboard. Depuis, je n’ai cessé de suivre ces musiciens, pour le pire (No Prayer for the Dying, Virtual XI), mais aussi pour le meilleur (Seventh Son of a Seventh Son, Brave New World, A Matter of Life and Death).
Six ans après The Book Of Souls, MAIDEN relève donc les compteurs, et fait le point sur une période trouble pour les artistes. Enregistré alors que les mots « pandémie » et « confinement » ne faisaient pas encore partie du vocabulaire courant et que les artistes voyaient leur ciel encore dégagé, Senjutsu n’a donc dérogé à aucune règle, et poursuit le parcours et le changement de direction subtil instauré depuis l’étape majeure A Matter of Life and Death. A ceci près que cet album a de faux-airs de catharsis pour le groupe, qui se sent dans les starting-blocks, et prêt à en découdre live. Avec quatre-vingt-deux minutes de musique pour à peine dix morceaux, un format double, Senjutsu n’a pas vraiment adopté un profil bas, et se veut l’œuvre d’un groupe en pleine possession de ses moyens. Et peu importe que vous aimiez ou non l’artwork signé Mark Wilkinson qui nous renvoie peu ou prou à l’époque de Maiden Japan (et à quelques dizaines d’autres albums utilisant les mêmes codes), vous serez bien obligé d’admettre que ce dix-septième album de la Vierge de fer n’a rien d’un travail de grand-mère au bord de l’apoplexie.
Tout a déjà été dit ou presque sur ce nouvel album. Les fans l’ont porté aux nues, les détracteurs l’ont foulé du pied, et même ceux que les anglais laissent froids depuis des années se sont manifestés : voilà donc l’apanage des grands groupes, et le fruit de leur labeur. Le topic est brulant sur les réseaux sociaux, et pas une conversation ne s’empêche de laisser filtrer quelques opinions ou remarques plus ou moins justifiées. Dans le fond, Senjutsu ne rompt donc avec aucune habitude prise par le groupe depuis son virage discret amorcé via A Matter of Life and Death, et d’ailleurs, les musiciens eux-mêmes le précisent à longueur de déclarations et d’interview. En amont de la sortie, Steve se laissait aller à quelques indiscrétions somme toute assez raisonnables :
« Nous avons choisi d’enregistrer à nouveau au studio Guillaume Tell en France, car l’endroit dégage une atmosphère détendue. L’installation est parfaite pour nos besoins ; le bâtiment était autrefois un cinéma et le plafond est très haut, ce qui donne un excellent son. Nous avons enregistré cet album de la même manière que The Book of Souls, c’est-à-dire en écrivant une chanson, en la répétant et en l’enregistrant directement pendant qu’elle était toute fraîche dans notre esprit. Il y a des chansons très complexes sur cet album qui ont demandé beaucoup de travail pour les faire sonner exactement comme nous le voulions, donc le processus était parfois très difficile, mais Kevin est génial pour capturer l’essence du groupe et je pense que ça valait la peine de faire des efforts ! Je suis très fier du résultat et je suis impatient que les fans l’entendent. »
Evidemment, tout ça ne nous avançait pas outre mesure, alors que Steve et les siens s’étaient interdit d’écouter l’album pendant deux ans, de peur qu’une copie pirate ne circule sur la toile. Le plus grand secret a donc été suffisamment gardé, puis teasé assez brillamment, avant d’être partiellement dévoilé par la sortie numérique des deux singles, « Stratego » et « The Writing on the Wall ». Ces deux morceaux ont inévitablement déclenché des réactions contradictoires et épidermiques, les fans se rassurant de la santé de leurs idoles, tandis que les réfractaires se frottaient les mains du caractère convenu et prévisible de ces deux chansons. J’ai moi-même mollement dodeliné du chef à leur écoute, avant de pouvoir me repaître de l’intégralité de l’œuvre, chacun des chapitres n’étant après tout que la petite partie d’un tout gigantesque.
Les premières écoutes intégrales n’ont pas non plus entraîné une montée d’adrénaline, ce qui est somme toute logique : avec son heure et vingt-deux minutes de jeu, Senjutsu n’est pas le genre d’album qui se digère en deux jours et qui se condamne en une ou deux formules lapidaires. Il n’y a d’ailleurs pas lieu de le condamner, puisqu’il représente une étape de plus sur le chemin de la déification de MAIDEN au panthéon des légendes du Heavy Metal. Aucune révolution à attendre d’un disque qui n’est que le suivant du précédent, et pourtant, Senjutsu propose de petites choses, sinon innovantes, du moins subtilement inédites, quelques intonations bluesy, des soli de la part d‘Adrian qui prouvent encore une fois que le grand bonhomme a encore plus d’un lick dans sa poche, des ambiances vraiment prenantes, et quelques astuces en roue libre qui fonctionnent encore à mon grand étonnement.
Cette fois-ci, Kevin Shirley, le producteur fétiche n’a pas vraiment mis de gants pour enrober l’album dans un son beaucoup trop étouffé et compressé. Les passages Heavy sont privilégiés, mais les longues évolutions de Steve Haris souffrent du manque de dynamique qui a tendance à uniformiser les mélodies et les tonalités. De fait, l’écoute in extenso se fait dans la douleur, comme un marathon couru à la vitesse d’un sprint qui laisse le souffle court. D’autant que Steve ne nous a pas ménagés, en proposant en fin de métrage les trois morceaux les plus longs de l’album, accusant trente-cinq minutes de son.
Niveau chant, Bruce s’en sort admirablement bien, eu égard à son âge, et aura encore du mal à reproduire ses parties en live, après quelques semaines de tournée. Le chanteur/pilote/escrimeur/auteur s’est sorti les tripes sur certains titres, et livre une prestation affolante, même pour un homme de son rang. Jannick, assez discret, cosigne avec Steve, joue son propre jeu, Nicko suit son éternelle partition, Dave modifie un peu la donne en abandonnant de temps à autres ses automatismes, tandis que Steve reste le même, basiste au doigté reconnaissable entre mille et compositeur obsédé par la durée, qui ici trouve son exutoire avec quatre morceaux longs comme un jour sans pain.
Cette durée excessive est d’ailleurs le talon d‘Achille évident de l’album. Malgré la recherche d’atmosphères hypnotiques, parfois inspirées western, traînant parfois évidemment du côté de l’Asie, la répétition de riffs devient vite très redondante, certains plans s’éternisant au lieu de s’éclipser après une prestation unique. Mais heureusement, certains morceaux viennent contrebalancer ces excès de complaisance, à l’image de « The Writing on the Wall », signé Smith/Dickinson, et très frais, même pour une cuvée de quarante ans d’âge.
A l’opposé, le sextet se laisse diriger avec un peu trop de facilité sur le très pénible « Lost In A Lost World », qui malgré sa mélodie nostalgique tombe rapidement dans les travers habituels du groupe depuis quinze ans : rythmique en pilotage automatique, itérations irritantes, progression en statisme, et séance d’hypnose harmonique qui se transforme en léthargie prématurée. « Days Of Future Past » permet de rétablir le cap, et de renouer avec ces titres courts et percutants que le duo Smith/Dickinson aime tant. Heureusement pour nous, les deux compères interviennent à trois reprises pour dynamiser le plus simplement du monde l’album, en restant fidèles à leur recette de morceaux Pop/Rock joués Heavy. Les nuances, bien présentes, sont à rechercher dans les détails les plus infimes de l’album. Ces intros réussies qui ne font pas office que de décor à planter, et qui permettent de nous immerger dans un univers différent, comme si chaque titre était une vignette de voyage dans le grand cahier du temps. Ainsi, « Death Of The Celts », délicieusement celtique justement dans ses quelques notes reste assez émouvant dans sa mélodie et la partie de chant de Bruce, tandis que « The Parchment » inquiète dès ses premières mesures avec cette approche martiale digne de certaines bande-originales de John Williams. Mais inutile de le nier, malgré des interventions en solitaire qui sauvent souvent les passages centraux du naufrage, ces trois derniers morceaux en sont un trop gros à avaler, et expurger le tout d’une bonne dizaine de minutes globales aurait été intéressant.
Mais MAIDEN est MAIDEN, et Harris est Steve, et impossible pour le bassiste bouclé de bâcler une inspiration qu’il souhaite longue et envoutante. Sauf que dans ce cas précis, la longueur est plus déroutante qu’envoutante, entachant la fin de l’album. On préfèrera à ces longues errances inutiles l’entame incroyable de « Senjutsu », reprise de contact parfaite et royale comme un album d’IRON MAIDEN en a besoin, et intro de concert rêvée pour le futur, ou « Darkest Hour », qui sonne comme un classique du passé retrouvant la nostalgie du présent. Bien sûr, l’album est déjà décliné en un nombre conséquent de formats, du triple vinyle au double CD en passant par le coffret édition limitée blindé de goodies, mais n’oublions pas le plus important dans ce barnum commercial : la musique. Avec Senjutsu MAIDEN dégage une impression de naturel assez charmante, comme si l’album était né de lui-même, sans avoir besoin de forceps ni de péridurale. De là, la bataille rangée n’a plus aucune raison d’être, puisque le groupe n’a plus rien à prouver depuis longtemps. Mais pour une bête quadragénaire et plus, MAIDEN a encore les griffes suffisamment acérées et le pas suffisamment leste pour livrer une ultime bataille, qui pourrait bien être la dernière à chaque fois.
Titres de l’album:
01. Senjutsu
02. Stratego
03. The Writing on the Wall
04. Lost In A Lost World
05. Days Of Future Past
06. The Time Machine
07. Darkest Hour
08. Death Of The Celts
09. The Parchment
10. Hell On Earth
Certains chroniqueurs ont beaucoup insisté sur l'aspect "nouveau" et l'inédit qu'on est censé trouver dans cet album ... c'est au minimum exagéré.
Après avoir lu certaines chroniques, j'étais pris d'un petit espoir d'entendre enfin un truc un peu nouveau de leur part, mais ne rêvons pas ... jamais. Sur chaque titre on peut deviner la suite et tout anticiper.
Est-ce que ça en fait un mauvais disque ? Certainement pas. Pour moi c'est juste un album de plus, dans la droite ligne des précédents et je crois que je ne retrouverai jamais les frissons que j'ai connus avec eux. Je vieillis, eux aussi ...
"Depuis, je n’ai cessé de suivre ces musiciens, pour le pire (No Prayer for the Dying, Virtual XI), mais aussi pour le meilleur (Seventh Son of a Seventh Son, Brave New World, A Matter of Life and Death)." _ Oui on est d'accord, mais dans le pire, on peut ajouter The Book Of Souls, qui pour moi, n'a pas passé le poids des jours, jamais réécouté depuis sa sortie...
Je pense que le problème des derniers albums de MAIDEN vient justement de cette façon de composer, d'enregistrer aussitôt, pour un style direct c'est bien mais pour un style auquel appartient l'écriture d'un Steve Harris, ça me semble suicidaire...
Mais bon...
Mon avis est que c'est un bon disque, pour moi le meilleur depuis A Matter Of Life And Death, en tout cas, si je me fie aux premières écoutes, ça changera peut-être dans un mois avec plus de recul, mais les titres composés par Smith / Dickinson tirent clairement cet album vers le haut. Pour moi, on y retrouve du The X Factor, quelques traces de Brave New World mais aussi quelques ambiances que Bruce Dickinson avait sur The Chemical Wedding ("Darkest Hour"), ça a suffit pour me surprendre et me faire aimer cet album. Alors oui je suis un gros fan absolu de ce groupe, j'achète les sorties en plusieurs formats, c'est nul je sais, mais c'est le groupe que je chéris en raison des sentiments ressentis à l'écoute de ses albums durant toutes ces années. Et surtout, je pense que le groupe a enfin pris conscience que Bruce Dickinson n'était plus celui des années 80 et que donc, il allait falloir calmer la sirène ("Lost In A Lost World" par exemple) et je pense que même sur les titres de Steve Harris, Bruce a eu son mot à dire sur les parties vocales, finies les parties où le pauvre suivait le rythme des instruments à en rendre le titre indigeste comme régulièrement sur The Book Of Souls, ou ces Oh Oh Oh absoluement insupportables, alors c'est rien de transcendant mais au moins ça revient à quelque chose d'écoutable et de chantable pour les fans comme moi.
Je soupçonne qu'Adrian Smith ait doublé plusieurs parties de chant, notamment sur "Lost In A Lost World", et si tel est le cas, c'est une excellente idée. Il me semble reconnaître sa voix par moment.
Au niveau artwork, le travail sur les différents formats est suffisamment respectueux du fan pour ne pas crier au scandale, par contre on pourra trouver à redire sur le prix de la box (100€ minimum pour une boite en carton, un CD digipack, un single et divers goodies comme une affiche de l'illustration du single) mais là c'est le label qu'il faut blâmer, de même que le prix du vinyl mais là c'est la folie du moment !
Il y a quelques détails qui m'ont intéressés et notamment la liste de remerciements de Bruce Dickinson et celle de Steve Harris, c'est plein d'enseignements et très révélateurs sur leur état d'esprit du moment je trouve. Enfin, voilà, un avis inutile mais j'avais envie de vous le dire quand même !
Ecoute après écoute j'essaie d'apprivoiser ce disque, pour moi hyper décevant pour l'aspect répétitif de certains plans, le format des morceaux, la redite au niveau des riffs, la façon dont Nicko fait ses ruptures, et même cette manie qu'à le groupe depuis longtemps de nous "raconter des histoires comme Papy au coin du feu". Il y a des effets de plus en plus éventés dans Maiden et l'effet de surprise est désormais absent.
Et ces nappes de clavier ?? on en parle ??? mais quel sirop !!!! Nous voilà avec un groupe de 3 guitaristes dont pas un ne peut épaissir les ambiances ? Il FAUT un clavier pour envelopper les morceaux ?? Là vraiment je trouve ça plus que dommage.
Je sens qu'il y a vraiment une fatigue qui s'est installée, une routine, et que le taulier (Harris) est particulièrement à la peine pour intéresser l'auditeur. Le travail derrière la console c'est aussi de guider un groupe, et à ce niveau là je pense que tout a été dit avec Shirley et qu'il serait bon que Maiden change de crêmerie, se mette un peu dos au mur et tente un léger renouvellement.
En revanche, comme toi SImony, je trouve que Dickinson et Smith sauvent l'ensemble.
The Final Frontier ne sors jamais de sa boite à savon. The Book of Souls guère plus. Je sens que ce "Sans-dessus-dessous" va voir aussi s'accumuler la poussière à côté de ses frangins.
Le principal problème du Maiden actuel, en ce qui me concerne, c'est qu'avant, ils écrivaient des morceaux de 7 minutes qui auraient pu durer le double, et maintenant ils écrivent des morceaux de 15 minutes qui ne devraient même pas durer la moitié. Exemple récent, The Red and the Black sur The Book of Souls : plus long que The Rime of the Ancient Mariner, certes, mais aussi beaucoup plus vide et répétitif...
Je n'ai pas encore eu le courage de m'infliger ce nouveau pavé, tant tout ça me parait vieux, usé, fatigué.
@Kanelsback : The red and the black est un très bon exemple de titre poussif, peu intéressant, caricatural pour du Maiden. Si un tribute band de Maiden devait composer "à la façon de", il ne s'y prendrait pas autrement. Le problème c'est qu'on attend de la part d'un groupe de cette stature autre chose que de l'auto-parodie. D'après ce que j'ai compris à force de lire leurs interviews, la façon de taffer chez Maiden fait qu'il n'y a jamais de déchet, tout ce qui est achevé termine sur l'album (si un titre est plus faible il n'est pas écarté). Et surtout, quand le nombre de titres est atteint, pas un de plus n'est composé. On obtient donc un ratio de morceaux plus ou moins qualitatif et Harris (sûr de son talent et de ce que doit présenter son groupe) semble incapable de remettre l'ouvrage sur le métier.
Je fais partie des fans qui ne s'y retrouvent plus du tout. Et Maiden fonctionne comme ça depuis des années/décennies ! Un exemple : comment un groupe pareil a pu laisser filtrer des morceaux comme The Apparition à côté de monstres tels que Fear of the dark ? Parce que personne n'a les couilles de leur dire qu'un morceau n'est pas au niveau des standards du groupe ?? Il manque un producteur exigeant auprès d'eux.
Pendant que tout le monde débat sur ce nouvel album ( que j'écouterai par curiosité, sans plus) je re-découvre "Powerslave", que je n'avais pas écouté depuis, peut-être, 25 ans. Quel album !! Peut-être leur meilleur, même devant "Seventh Son...", que je pensais indétrônable.
Désolé de ce petit hors sujet. Bonne écoute de ce "Senjutsu" à tous.
Une bonne idée de se pencher sur Powerslave... et pour rebondir sur cette pièce historique, MÊME sur cet album pourtant mythique le groupe a laissé passer du remplissage et des titres que Steve Harris a regretté assez rapidement. Back in the village entre autres. En gros on peut reconnaître que l'album a un gros ventre mou (presque inévitable au milieu de Aces, Midnight, Powerslave et Mariner).
Bon je vais me calmer... faut juste que j'accepte que Maiden est en train de "nous faire une Slayer".
Fan du groupe depuis 1982 (oui, je ne les ai découvert qu'avec The Number of the Beast, uniquement parce que je trouvais la pochette démentielle), je suis actuellement en pleine séance d'écoute de ce nouvel album. C'est à dire que je passe les CD en boucle et que petit à petit j'apprivoise les titres.
Alors oui, on n'a plus cette sensation comme, au hasard, sur Powerslave où une écoute faisait qu'on avait l'impression d'avoir le LP depuis des semaines. Mais franchement, au fur et à mesure des écoutes , je trouve cet album vraiment réussi.
La longueur de certains titres ? honnêtement , cela ne me dérange pas car je n'y vois pas trop de parties redondantes.
Le son ? j'avoue que j'aurais aimé des guitares plus agressives, mais d'un autre côté, ce côté "son l'ancienne" ne me déplait pas.
L'artwork ? fabuleux. Et petite anecdote, une de mes filles vivant au Japon (et parlant donc la langue) m'a confirmé que les symboles nippons veulent bien dire ce que disent les titres anglais. On n'en doutait pas, mais c'est un beau clin d'oeil.
Bref, s'il faudra quelques temps pour que je puisse dire "oui, c'est un classique" ou "oui, c'est un bin album", j'espère surtout revoir Maiden sur scène car, tout gros fan que je suis, je ne l'ai vu qu'une seule fois en1988 à Bercy avec Halloween, Anthrax et Trust. Bon, c'est déjà ça...
Fan du groupe depuis 1982 (oui, je ne les ai découvert qu'avec The Number of the Beast, uniquement parce que je trouvais la pochette démentielle), je suis actuellement en pleine séance d'écoute de ce nouvel album. C'est à dire que je passe les CD en boucle et que petit à petit j'apprivoise les titres.
Alors oui, on n'a plus cette sensation comme, au hasard, sur Powerslave où une écoute faisait qu'on avait l'impression d'avoir le LP depuis des semaines. Mais franchement, au fur et à mesure des écoutes , je trouve cet album vraiment réussi.
La longueur de certains titres ? honnêtement , cela ne me dérange pas car je n'y vois pas trop de parties redondantes.
Le son ? j'avoue que j'aurais aimé des guitares plus agressives, mais d'un autre côté, ce côté "son l'ancienne" ne me déplait pas.
L'artwork ? fabuleux. Et petite anecdote, une de mes filles vivant au Japon (et parlant donc la langue) m'a confirmé que les symboles nippons veulent bien dire ce que disent les titres anglais. On n'en doutait pas, mais c'est un beau clin d'oeil.
Bref, s'il faudra quelques temps pour que je puisse dire "oui, c'est un classique" ou "oui, c'est un bin album", j'espère surtout revoir Maiden sur scène car, tout gros fan que je suis, je ne l'ai vu qu'une seule fois en1988 à Bercy avec Halloween, Anthrax et Trust. Bon, c'est déjà ça...
Bones, à mon avis, même sur les grands classiques du groupe, il y a toujours 2/3 morceaux toujours un peu en deçà.
J'ai écouté, quelques titres de cet album, le morceau éponyme m' a bien plu et The Parchment, bien que trop longue, est bien amené. Mais Maiden est derrière moi maintenant, je laisse ça aux inconditionnels.
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
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