Groupe créé en 2018, SYNAPSE propose avec Singularities sont premier album, faisant suite à un EP, Impulse, paru en 2019. Le groupe français opère dans un Rock Progressif se chargeant de Metal et d'esprit aventureux lui laissant toute la latitude de passer d'un "Lost By Design" aux accents Progressive Metal utilisant quelques codes modernes (les riffs de guitares, quelques lignes de chants saturés, un groove plus sautillant) à un condensé de Progressive Rock qu'est "Roam" sur lequel le solo de guitare emprunte assez largement aux sonorités classiques du genre.
Pour tenter de situer le groupe, les influences citées sont METALLICA, DREAM THEATER, MUSE et EXTREME, et bien c'est exactement cela. Alors, bien entendu, tout ce ci est servi dans un habillage plus actuel, notamment dans la production signée Pierre Danel (KADINJA) qui a réalisé l'enregistrement, le mixage et le mastering au Studio Axone de Montreuil. De ce côté là aussi, le niveau est là, bel équilibre entre la finesse Rock et la puissance du Metal sans jamais perdre de vue l'efficacité. Quelques éléments de cordes habillent également les titres mais c'est bien sur une base classique d'une formation Rock que le groupe s'appuie à chaque instant, ce qui donne un côté très direct à une musique pourtant riche en idées que le groupe exploite sur des formats de titre assez courts pour le style.
Sanchant manier les changements de rythme pour mieux dynamiser son propos à l'image de "The End Of The Line" ou "Lost By Design", le groupe se repose également sur une recherche de son pour chaque riff ou presque, cela donne une impression de variété incroyable même si la base reste tout de même très DREAM THEATER dans l'esprit. Les français ne passent pas du Thrash au Rock Progressif non plus, une certaine cohérence se dégage de cet album. Singularities montre un groupe sur de ses forces et qui les exploite pleinement, une qualité d'écriture, une production moderne mais pas trop typée actuelle pour qu'elle puisse durer dans le temps. On pourra toutefois regretter le chant qui utilise quelques artifices électroniques ("THe End Of The Line") qui donne une impression de LINKIN PARK assez désagréable sur quelques moments alors Thomas Valentin, le chanteur du groupe, semble pouvoir chanter sans cela. C'est certainement un choix de production devant donner un aspect particulier mais qui pourrait surtout laisser l'impression d'une petite triche à ce niveau là alors que le groupe montre à bien des égards qu'il est particulièrement à l'aise avec la musique.
On louera tout de même la variété dans les lignes de chant, sachant passer d'une voix posée à un chant plus agressif, là aussi on pense à DREAM THEATER sans problème, les deux types de voix étant plutôt maitrisés. Ce premier album autoproduit devrait trouver écho chez les amateurs de MUSE et de DREAM THEATER, une musique plutôt riche donc.
Tracklist :
Alors, j'ai vu les prix et, effectivement, c'est triste de finir une carrière musicale emblématique sur un fistfucking de fan...
20/02/2025, 19:08
J'avoue tout !J'ai tenté avec un pote d'avoir des places le jour J...Quand on a effectivement vu le prix indécent du billet, v'là le froid quoi...Mais bon, lancé dans notre folie, on a tout de même tenté le coup...
20/02/2025, 18:52
Tout à fait d'accord avec toi, Tourista. En même temps, on a appris qu'Ozzy ne chanterait pas tout le concert de Black Sabbath. Du coup, faut essayer de justifier l'achat d'un ticket à un prix honteux pour un pétard mouillé.
20/02/2025, 09:27
Tout est dit.Que ce soir devant 50 personnes dans une salle de quartier ou dans un festival Hirax et en particulier Katon assuré à l'américaine. Parfait.L'album précèdent reste terrible. A voir celui ci.
19/02/2025, 17:51
Hell Yeah!!! Voilà ce que j'appelle une bombe bien métallique.P.S: Il serait bien que ce site passe en mode sécurisé: https car certains navigateurs refusent son ouverture car il est considéré comme malveillant.
19/02/2025, 16:32
Pareil, vu au Motoc l'année dernière plus par curiosité qu'autre chose : et bah c'était excellent ! La passion qui transpire, la nostalgie d'une époque aussi et puis cette énergie !
17/02/2025, 21:39
Oui, Keton de Pena est une légende encore vivante avec son Thrash reprenant pas mal les codes du Heavy. Il y met cette ambiance jubilatoire en forte communion avec les fans (il a dû vous faire le coup du drapeau). Je l'ai vu deux fois il y a une dizaine d'années, c&a(...)
17/02/2025, 13:18
Vu pour la toute première fois en live l'été dernier.Il était grand temps pour moi au vu que j'adore ce groupe...Le concert était laaaaaargement au-dessus de ce que j'en attendais : Ambiance, prestation, joie communicative, ultra-res(...)
17/02/2025, 06:50
C'est un groupe assez ancien en fait, ils ont bien vingt ans de carrière derrière eux. Martin Mendez les a recrutés pour son propre groupe parallèle à Opeth, White Stones, car il est installée à Barcelone. Ils avaient commenc&eacut(...)
15/02/2025, 18:14
Âge oblige, j'ai connu à fond cette époque et elle était formidable. Evidemment, aujourd'hui, il y a internet mais le gros avantage du tape-trading, c'était que, par défaut, un tri s'effectuait, copie après copie (de K7). Aujourd(...)
14/02/2025, 05:50
AAAAh Benediction... Toujours un plaisir de les retrouver. Et en live c'est du bonheur (efficacité et bonne humeur!)
13/02/2025, 18:38
Dans son livre "Extremity Retained", Jason Netherton met en lumière l'importance énorme que ce phénomène a eu lieu dans la naissance de la scène. Tous les acteurs isolés dans leurs coins du monde échangeaient par ce moyen, et cela le(...)
12/02/2025, 01:30