Quand je lis Nihilistic Black Metal / Crust, bah moi, ça me titille. Voilà. J'admets qu'en plus de cette étiquette, l'artwork, le titre de l'album et les noms des morceaux ont aussi pesé dans la balance pour me faire me pencher sur ce The End of All Life des américains de ENDLESS DISEASE.
Ce n'est pas un secret, j'aime beaucoup les trucs bien furieux, ultra vénères, sales et qui crient très fort. Les trucs qui puent la haine et la misanthropie. Mais bon, chaque groupe plus ou moins en colère n'hésite pas à jouer la surenchère aujourd'hui : à qui sera le plus dégueu, le plus violent, le plus repoussant. Qui a la plus grosse en quelque sorte... Et bien ce ne sera peut-être pas ENDLESS DISEASE le vainqueur mais une chose est sûre, ils sont tout de même pas mal sur l'échelle du "je balance la sauce en mode balec... !".
ENDLESS DISEASE nous vient donc du Texas, de San Antonio plus précisément. Shane (batterie) et Ryan (tout le reste), qui forment ce duo, ne sont pas des débutants. Ils jouent en effet dans tout un tas de groupes bien underground du Texas, et passent sans soucis, via leur divers combos, du Funeral Doom au Grindcore mais aussi du Black Metal au Brutal Death. En gros ils font le tour de tout ce que la scène extrême peut leur proposer comme style. Mais ENDLESS DISEASE semble tout de même être un des projets qui leur tient le plus à cœur. Ils sortent donc en ce début d'année leur premier album, The End of All Life, après une belle série de démo et autres EP depuis 2009, année de formation du groupe.
Et cet album alors ? Et bien il n'y a pas tromperie sur la marchandise : nous avons à faire à un très équilibré mélange de Crust et de BM les plus primaires. On passe du plan d-beat ultra classique qui donne l'envie de tout péter en mode gilets jaunes, aux blasts typiques Black Metal qui donnent envie d'incendier un édifice sacré. Mais on ajoute à tout ça une bonne louché de Thrash old-school à l'allemande. Et on va même être plus précis, on pense un peu à SODOM par moment, dans les passages où ça ne blast pas et avec ce son de guitare bien crusty. Une louchée de Thrash bien frontale qui te remet les idées en place à grands coups de triques dans les mollets quoi. Un chant black très audible et haineux comme il faut (Nocturno Culto, sort de ce corps), vient cimenter le tout. La production est très bonne pour le genre, limite un peu trop j'ai trouvé. On aurait préféré un peu plus de saleté dans le son des guitares pour donner un côté plus sombre et malsain. J'ai beaucoup aimé le son de batterie par contre et surtout de la caisse claire qui claque bien avec ce son aiguë qui sied à merveille au style.
Voilà, les texans n'inventent pas l'eau chaude, et ce n'est surtout pas ce qu'ils veulent à vrai dire. Mais ce premier album est bien plaisant à écouter, car fait avec passion et savoir-faire. Je ne vais pas rallonger cette chronique plus que de besoin, j'avais juste envie de vous parler de ce groupe. Donc pour ceux qui cherchent du Blackened Crust vous savez ce qu'il vous reste à faire ? Cliquer sur le bouton Play en dessous.
Tracklist :
01. No Greater Curse - 02. Every Beating Heart - 03. The End Is Now - 04. Nothing But Hatred - 05. Human Eradication - 06. End It All Now - 07. Embrace Death - 08. Fuck Humanity - 09. Collapse - 10. End Your Life
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Le mec est même pas si sulfureux, c'est un boeuf trumpiste au pire, rien de si radical type NS ou quoi que ce soit.
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Après vu que la même police a été utilisée pour le groupe de première partie, pas sûr que ce soit un logo définitif.
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@Buck,le chanteur de Destroyer a bu un jour une Fosters dans le même bar qu'un type de Spear of Longinus, et en plus sa chemise était devenue brune à cause de la poussière safranée. C'est moche.@Orphan, j'attends le soutien massif de femmes,(...)
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