Si vous connaissez CONVEYOR, un groupe de Death Metal technique et expérimental Polonais, vous connaissez les 3 quarts du line-up de TOUGHNESS qui se forme en 2020 avec l'ajout du guitariste Łukasz Wójtowicz en 2021 pour compléter le line-up. Après une première démo 3 titres publiée en janvier dernier, voici que les Polonais débarquent avec un premier album qui ravira les amateurs de DEMILICH ou BLOOD INCANTATION, ce Death Metal très écrasant à la production très sale alterne parties aux rythmiques alambiquées et parties plus directes. Ainsi, une fois le choc de la production pour les non-initiés, le temps d'un "Misanthropy Within Transcendence" particulièrement standard par rapport au reste de l'album, voici "Forsaken Entity" et avec ce titre commence la foire aux idées aussi alambiquées que très bonnes, la rythmique qui soutient un solo de guitare qui se déstructure au fur et à mesure qu'il avance, est absolument impossible à taper du pied tant les contre-temps sont légion. Mais attention, pour autant, le groupe ne nous perd pas du tout en route, on retrouve cet esprit d'un certain MORBID ANGEL ("The Infernal Travelings"), et surtout une cohésion et une continuité dans le propos, on distingue parfaitement ce qui sert de couplets et de refrain au milieu de cette déferlante technique. Avec "In Perversity Premonition", on a presque l'impression d'entendre le son de basse de CYNIC, et d'ailleurs la façon de poser les leads sur ce Death Metal n'en est pas vraiment loin. Et puis il y a ces solos de basse qui illumine et sublime un "The Infernal Travelings" absolument jouissif entre mid-tempo écrasant et Death Doom Metal putride à la ENCOFFINATION, rien que ce titre mérite que l'on se penche sur ce groupe et ce premier opus.
Le chant de Bartek Domański est très guttural, très profond mais parfaitement audible, sans trop de saturation, il garde un petit côté naturel qui ajoute à la violence du propos de ces 4 musiciens qui, le temps d'un premier album, nous renvoie directement vers l'école américaine d'un Death Metal putride, rampant mais terriblement violent. La production ultra sale de ce The Prophetic Dawn ne met pas en valeur le jeu de batterie de Damian Jaworski, pourtant, il y a de quoi dire à son sujet aussi, blast saccadé et reprise de blast sur des contre-temps, on a parfois cette impression de signature rythmique à la CONFESSOR car lorsque vous écoutez chaque instrument séparément, vous pouvez penser que chacun joue sa partition dans son coin, mais lorsque vous prenez l'ensemble, le puzzle rythmique et sonore se met en place pour finir par vous obséder, comment ces gars peuvent s'y retrouver dans ce bordel si bien organisé ?
Alors, à ce premier album il ne manque pas grand-chose, une meilleure production des caisses parce que cela gagnerait en impact et permettrait de mieux rentrer dans l'univers du groupe car lors des premières écoutes, c'est plutôt un incroyable vacarme qui saute aux oreilles, il vous faudra donc laisser du temps à cet album pour pénétrer, violer votre âme et vous offrir toute la noirceur qu'il a en lui. Un très bon premier album largement conseillé aux amateurs de tous les groupes cités auparavant et que je remets ici pour les fainéants, DEMILICH, BLOOD INCANTATION ou MORBID ANGEL.
Tracklist :
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