LAG I RUN est un quatuor français qui publie avec Vagrants Sleepers, son premier album. Le style proposé est clairement à mettre entre les oreilles du public Progressif et de ceux qui aiment PAIN OF SALVATION en particulier. Et d'ailleurs, avec le titre d'ouverture "Thirteen" difficile de renier le lien qui relie les deux groupes même si celui avec DREAM THEATER est difficile à ignorer également. Mais ce titre n'est qu'une facette car avec "Nurble Mäs", le groupe offre un visage plus Rock, plus direct mais toujours avec ces arrangements courants dans le style Progressive Metal où des chœurs à la QUEEN viennent agrémenter les couplets. Mais lorsque le refrain arrive, un côté plus moderne surgit avec beaucoup de qualité, toujours avec beaucoup de qualité, c'est clairement le mot d'ordre de cet album.
Qualité du côté artwork également avec cet univers qui me rappelle le Melon Collie And The Infinite Sadness de THE SMASHING PUMPKINS, il est l’œuvre de Manuel Morvant. Ce mélange de dessin aux traits enfantins mais terriblement dérangeants par leur noirceur colle parfaitement avec la musique du groupe.
Qualité du côté de la production qui ne souffre d'aucun défaut... aucun ! Ce son de basse énorme mais bien intégré, cette production sur le chant parfaitement équilibrée, ce son de guitare ou devrais-je dire ces sons de guitare tant la recherche sur cet aspect semble avoir porter ses fruits. Cette profondeur dans la musique, cette richesse dans les styles abordés, le blast de "We're Coming Outside" mêlé à son esprit Funk, du début de "Caught In The Rainbow" au piano, ce chant à plusieurs voix façon QUEEN, cette capacité de Nay Windhead de varier le chant comme peut le faire Daniel Gildenlöw. Et quand on sait que tout cela a été produit, enregistré, mixé et masterisé par ce même Nay Windhead, le lien avec Daniel Gildenlöw s'intensifie tant ils semblent avoir de l'or dans les doigts et dans la tête tous les deux.
Mais si le parallèle avec les Suédois est incontestable, il faut bien comprendre que ce Vagrant Sleepers survit parfaitement à cette comparaison, on distingue également cette capacité qu'a MUSE de faire des choses alambiquées mais pourtant très directes comme "Jardin Français" qui fait également penser à Devin Townsend comme ce "Muscle Muscles" extrêmement réussi, ou surprenantes comme ce break au milieu de "Prowling". Tout juste pourra-t-on regretter la longueur de l'album car devant tant d'information, de changement de rythme, de style, d'univers, difficile de tout emmagasiner. Pourtant, comment choisir quel titre à retirer car jusqu'au final "The Isle" qui se fait encore plus Progressif et captivant sur les 15 minutes, tout y est si bon si cohérent avec l'ensemble, ce Vagrant Sleepers durera donc dans le temps c'est certain, avant que vous en ayiez fait le tour.
Voilà un album de Métal Progressif qui tire clairement le style vers le haut, tout y est, un album immanquable pour les amateurs du genre.
Tracklist :
Alors, j'ai vu les prix et, effectivement, c'est triste de finir une carrière musicale emblématique sur un fistfucking de fan...
20/02/2025, 19:08
J'avoue tout !J'ai tenté avec un pote d'avoir des places le jour J...Quand on a effectivement vu le prix indécent du billet, v'là le froid quoi...Mais bon, lancé dans notre folie, on a tout de même tenté le coup...
20/02/2025, 18:52
Tout à fait d'accord avec toi, Tourista. En même temps, on a appris qu'Ozzy ne chanterait pas tout le concert de Black Sabbath. Du coup, faut essayer de justifier l'achat d'un ticket à un prix honteux pour un pétard mouillé.
20/02/2025, 09:27
Tout est dit.Que ce soir devant 50 personnes dans une salle de quartier ou dans un festival Hirax et en particulier Katon assuré à l'américaine. Parfait.L'album précèdent reste terrible. A voir celui ci.
19/02/2025, 17:51
Hell Yeah!!! Voilà ce que j'appelle une bombe bien métallique.P.S: Il serait bien que ce site passe en mode sécurisé: https car certains navigateurs refusent son ouverture car il est considéré comme malveillant.
19/02/2025, 16:32
Pareil, vu au Motoc l'année dernière plus par curiosité qu'autre chose : et bah c'était excellent ! La passion qui transpire, la nostalgie d'une époque aussi et puis cette énergie !
17/02/2025, 21:39
Oui, Keton de Pena est une légende encore vivante avec son Thrash reprenant pas mal les codes du Heavy. Il y met cette ambiance jubilatoire en forte communion avec les fans (il a dû vous faire le coup du drapeau). Je l'ai vu deux fois il y a une dizaine d'années, c&a(...)
17/02/2025, 13:18
Vu pour la toute première fois en live l'été dernier.Il était grand temps pour moi au vu que j'adore ce groupe...Le concert était laaaaaargement au-dessus de ce que j'en attendais : Ambiance, prestation, joie communicative, ultra-res(...)
17/02/2025, 06:50
C'est un groupe assez ancien en fait, ils ont bien vingt ans de carrière derrière eux. Martin Mendez les a recrutés pour son propre groupe parallèle à Opeth, White Stones, car il est installée à Barcelone. Ils avaient commenc&eacut(...)
15/02/2025, 18:14
Âge oblige, j'ai connu à fond cette époque et elle était formidable. Evidemment, aujourd'hui, il y a internet mais le gros avantage du tape-trading, c'était que, par défaut, un tri s'effectuait, copie après copie (de K7). Aujourd(...)
14/02/2025, 05:50
AAAAh Benediction... Toujours un plaisir de les retrouver. Et en live c'est du bonheur (efficacité et bonne humeur!)
13/02/2025, 18:38
Dans son livre "Extremity Retained", Jason Netherton met en lumière l'importance énorme que ce phénomène a eu lieu dans la naissance de la scène. Tous les acteurs isolés dans leurs coins du monde échangeaient par ce moyen, et cela le(...)
12/02/2025, 01:30