Formé en Suisse, le trio ECHOLOT a publié l'an passé un premier album sobrement intitulé I, composé d'un long titre découpé en 2 parties. En 2017, revoilà le groupe avec Volva qui s'intègre comme la suite logique puisque composé des morceaux "II", "III", "IV" et "V", ce qui pourrait laisser croire que les Suisses forment un groupe instrumental. Mais il n'en est rien, car si le chant est assez peu présent, il est pourtant bien là, et plutôt varié même allant du chant Stoner Psyché par excellence jusqu'au chant plus solennel comme sur la fin de "II" ou le début de "V".
Varié, comme la musique d'ailleurs, et il ne faut pas bien longtemps pour le constater, la première plage montre déjà la voie avec un côté Space Rock bien présent mais une fin plus rampante et Doom dans l'esprit alors que s’intégrait au milieu une partie Stoner un peu plus directe et les 12 minutes de ce premier morceau sont franchement une réussite. Avec une approche plus Space Rock, le chant sur "III" montre un visage un peu moins sombre d'ECHOLOT mais toujours aussi efficace, un aspect planant qui ne perd jamais de vue l'énergie Rock et sur ce point le travail de Jonathan Schmidi est à souligner car là où beaucoup de groupe se la joue feutré, ECHOLOT continue de marteler un rythme soutenu et surtout très marqué, c'est à dire que ce batteur possède une vraie frappe, même si dans le mix un peu plus de présence ne serait pas un luxe.
Avec "IV", c'est toutefois, cette apparence Psychedic Stoner Rock, que le trio exploite mais on est loin de l'esprit Desert que l'on retrouve beaucoup dans ce style et même si la construction des morceaux semblent être issues de jam sessions, on retrouve une structure progressive cohérente et très loin de se perdre dans des méandres obscurs incompréhensibles. Il faut voir comment ce morceau "IV" part d'un Space Rock très aérien pour arriver à un Stoner Doom Metal plus rampant puis un peu plus lumineux lorsque le chant, une nouvelle fois très soigné, déboule au milieu de ce titre qui pourrait bien être la pièce maitresse de ce deuxième opus, avant de repartir vers le Space Rock du début et toujours ce chant posé de façon délicate, un travail d'arrangement sur la structure pointu et qui fait mouche.
Au final, ce Volva avec une production très vivante, un son de batterie sans fioritures et très live, un travail de production sur le chant extrêmement bénéfique, des variations de rythme bien vues, une facilité à écrire des riffs accrocheurs avec une ambiance prenante, ECHOLOT pourra parler aux amateurs de Stoner psychédélique comme de Stoner plus direct, voire même d'une certaine frange du public Doom Metal, clairement un des groupes les plus intéressant dans le style depuis longtemps car n'abusant jamais des codes du style, en clair ECHOLOT impose sa personnalité !
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