"We're called the lone kids, of our broken throats, tired of yelling, we've got no place to fall" (Nous sommes appelés les enfants seuls, de nos gorges brisées, fatigué de crier, nous n'avons pas d'endroit où tomber.)
Voici comment commençait le premier EP de BIRDS IN ROW il y a de ça bientôt 10 ans. Un EP qui déjà à l'époque allait connaitre un succès fabuleux, permettant à ces 3 Lavallois dès leur premier Album You Me and The Violence, de faire partie du prestigieux label Deathwish.Inc.
Etant originaire de Laval, j'ai donc suivis le groupe avec attention durant toutes ces années. Après avoir effectué mes premiers concerts devant tous ces groupes de cette petite ville : les CALVAIIRE, THE BRUTAL DECEIVER, ou encore les AS WE DRAW... c'est donc avec une immense joie et nostalgie que j'écris cette chronique, pour un album qui s'avère être une fois de plus excellent.
Les 3 kids n'ont perdu ni en puissance ni en férocité, et les valeurs qui ont porté le groupe jusque là n'ont jamais été aussi présentes. Il est donc remarquable de voir cette énergie et cette philosophie les hisser toujours plus haut, et parmi les groupes les plus remarquable de leur style . Il est clairement impossible aujourd'hui de parler de Post Hardcore sans évoquer BIRDS IN ROW, et ce dernier album ne vient que confirmer ce fait.
We Already Lost The World, est album qui redouble de subtilité. On voit que le groupe a gagné davantage en maturité, cela apparaît autant dans la construction des morceaux, que dans les paroles. La nouveauté étant bien sure l’apparition de chant claire qui vient apporté un second souffle à leur musique. Pourtant les BIRDS IN ROW des débuts sont bien là, avec leurs parties émotives poussées par un chant screamo qui n'a plus besoin de faire ses preuves. J'en profite pour préciser que Barth, le chanteur guitariste du groupe, possède l'une des voix les plus impressionnantes que j'ai jamais entendu, tout styles confondus. Maintenant rajouté une maîtrise parfaite de la logorrhée et vous obtenez des paroles qui témoigne d'une sensibilité profonde sur les problèmes de notre société. Une société qu'ils rejettent, et qu'ils souhaitent voir changer en éveillant les consciences, et c'est ainsi que les paroles "Hate me, love me, we already lost lhe world" s'élève tel un mantra dans "15-38". Ces paroles témoignent d'ailleurs d'une sorte de résilience, le chant claire prend ainsi une dimension intéressante en montrant qu’effectivement ils sont fatigués de crier.
Ce flot d'émotions que l'on peu entendre pendant ces 34 minutes et 9 morceaux, est servit d'une production sur mesure, grâce à Amaury Sauvé (The Apiary Studio) qui suit le groupe depuis ses débuts. Il est vraiment impressionnant de voir comment il a réussi à garder leur emprunte sonore tout en faisant évoluer la musique du groupe à un stade encore plus élevé. Les membres du groupes révéleront d'ailleurs dans une interview/concert à Audiotree, qu'ils le considéraient comme le 4ème membre du groupe.
Il ne me reste plus qu'a vous dire d'aller écouter ce chef d'oeuvre, qui aura fait se réveiller en moi la claque qu'avait été You, Me and The Violence à l'époque du lycée, en se servant de la mélancolie comme d'une arme contre les maux de nos sociétés contemporaines.
Track listing :
1- We Count So We Don't Have To Listen
2- Love Is Political
3- We vs Us
4- Rember Us Better Than We Are
5- I Don't Dance
6- 15-38
7- Triste Sire
8- Morning
9- Fossils
Et pour ce qui voudrait voir ce que le groupe donne en live et en savoir plus sur le groupe, voici un live/interview enregistré à Audiotree reprenant quelques titres de l'album :
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