(N.D.R : chronique initialement publiée en 2009.)
Trois ans après Rosenrot, nos allemands préférés reviennent enfin avec nouvel album qui a failli ne jamais voir le jour (le groupe était au bord du split)! Ce qui aurait été dommage, étant donné la qualité de ce nouvel opus.
Les hostilités démarrent avec le très martial "Rammlied" et ces "Ramm-Stein!" scandés en guise de refrain. D'emblée on est soufflés par l'énorme soin apporté au son de cet album et notamment la batterie, véritable moteur du groupe. La puissance de ce titre fait immédiatement penser aux deux premiers albums (Herzeleid et Sehnsucht) tant l'ambiance, la lourdeur et l'agressivité de ce titre rappelle les débuts du groupe.
Conquis par ce titre d'ouverture, l'album poursuit sur sa lancée avec le très heavy "Ich Tu Dir Weh". La production toujours aussi gigantesque nous en met plein la gueule avec ce mur de guitares typique du groupe teuton et la voix du charismatique Till Lindemann nous emporte entre chants über grave et envolés mélodiques lors du refrain. A noter que les parties de claviers de Flake sont plus que présentes sur cet album, rappelant une fois de plus le style des premiers albums.
Après ce titre un "poil" plus commercial, une intro assez surprenante avec cor de chasse entame le titre "Waidmanns Heil". Le calme avant la tempête car ce titre est d'une puissance phénoménale, les riffs nous martèlent le cerveau à une vitesse jusqu'ici peu employée par le groupe et la batterie se taille une nouvelle fois la part du lion avec une nouvelle démonstration de la part de Christoph Schneider.
"Haifisch" se veut plus classique dans le répertoire du groupe avec toutefois une mélodie aux claviers assez entêtantes et des orchestrations rappelant l'album Mutter, mais l'une des grosses surprises de l'album viendra du titre "Buckstabu". Dès le départ la rythmique infernale de ce titre vous fera headbanguer comme jamais, le break avant le refrain ne fera qu'augmenter la pression constante que l'on peut ressentir à l'écoute, ce qui permettra à ce bon vieux Till de vous surprendre avec cette voix d'outre tombe. Jamais le frontman n'avait chanté d'une manière aussi agressive, faisant de cette chanson l'une des plus violentes du groupe et également l'une de leur meilleure.
Nouvelle surprise avec cette "ballade" qu'est "Fruhling In Paris" et son refrain chanté en français, emprunté à Edith Piaf ("Non rien de rien, non je ne regrette rien"). Démarrant sur un schéma guitare sèche, voix, batterie, le titre monte crescendo avec l'arrivée des guitares saturées et le magnifique refrain en français. On ressent une certaine nostalgie, voir de la tristesse dans ce titre atypique. Encore un coup de maître de la part de RAMMSTEIN qui devrait ravir les fans français lors des prochains concerts.
Après cette partie plus intimiste, les hostilités reprennent de plus belle avec "Wiener Blut" dans laquelle Till Lindemann nous souhaite la bienvenue lors de l'intro (avec un "wilkomen" des plus menaçants) avant de littéralement se déchaîner lors des couplets et encore plus lors du refrain avec le retour de cette gutturale totalement inédite et cette rythmique toujours aussi monumentale. Encore un titre d'une rare violence qui fera date dans l'histoire du groupe.
Vient ensuite le fameux titre avec le clip polémique, le bien nommé "Pussy" et son refrain chanté en anglais permettant à beaucoup d'entre nous de comprendre l'obsession principale du groupe, le sexe! Musicalement le titre n'est pas mauvais mais restera anecdotique pour du RAMMSTEIN tant le style se rapproche d'un DEPECHE MODE ou autre groupe du style avec des grosses guitares. Pour les amateurs de Te Quiero Puta ou pour les soirées arrosées (avec modération bien entendu!).
La chanson titre, "Liebe Ist Fur Alle Da", poursuit dans la lignée de "Wiener Blut" ou "Buckstabu" avec une rapidité peu commune et une violence des plus délectables qui, enchaînée avec "Mehr" forme un duo redoutable. Rythmique pachydermique, refrains scandés, tout est réuni pour finir de la plus belle manière avant d'entamer l'ultime titre de l'album, "Roter Sand", deuxième ballade de l'album en forme de point d'orgue.
Accouché dans la douleur, ce nouvel album tient presque du chef d’œuvre tel un renouveau pour le groupe. Mis à part un, voir deux titres un peu plus anecdotiques, Liebe Is Für Alle Da replace le groupe au sommet (l'a t'-il déjà quitté?) de la sphère musicale en général. Un album majeur, pour un groupe majeur.
Titres de l'album :
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