En 2007, MACHINE HEAD sortait le meilleur album de sa carrière et l'un des meilleurs disques de cette décennie. Tout ça méritait bien que je me replonge treize ans en arrière pour une petite "chro" de derrière les fagots (quel poète!).
Après deux albums incontournables (Burn My Eyes & The More Things Change) et salués unanimement par la critique (quoi que The More Things Change était déjà sujet à polémiques...), les Californiens de MACHINE HEAD eurent envie de laisser libre court à leurs inspirations du moment et réalisèrent un album plutôt inattendu!
Nous sommes à l'été 1999 et le néo-metal est en plein essor, c'est à ce moment là que le groupe décide de sortir le tant décrié The Burning Red, très inspiré par ce mouvement, et c'est ce qui marquera le début des problèmes pour Machine Head avec en premier lieu, l'abandon de beaucoup de fans des premiers albums.
Après quelques années de disettes et un album moyen (Supercharger), le groupe se remet en question et nous livre un album beaucoup plus power, thrash, épique, l'excellent Through The Ashes Of Empire qui marquera le retour en grâce du groupe sur le devant de la scène et surtout aux yeux des fans.
Mais c'est en 2007 que viendra le salut, la consécration avec le monumental The Blackening. Robb Flynn (guitare/chant) avait prévenu tout le monde, il veut faire le Master Of Puppets des années 2000, le chef d'oeuvre de MACHINE HEAD! Le pire c'est qu'il avait pas tout à fait tort le père Flynn! Dès les premières notes du disque, ont est soufflés par la qualité et la puissance de l'album!
L'album démarre avec Clenching The Fists Of Dissent, titre Thrash par excellence qui démarre les hostilités en trombe avec ce pavé monumental de plus de 10 min ou riffs, breaks, ponts, solos se mêlent pour former un brûlot digne des standards de la grande époque avec cette approche épique que ne renierait pas METALLICA.
Je ne vais pas faire un "track by track" ici, mais le reste est du même acabit, titres rageurs, voix tantôt hurlées, tantôt chantées, solos endiablées et mélodies imparables le tout dirigé par un grand Dave McClain (batterie)! Le titre Halo en est le meilleur exemple, sans aucun doute le plus grand titre de l'album.
En conclusion et comme je le disais en introduction de cette bafouille, MACHINE HEAD nous a livré en 2007 le meilleur album de sa carrière (certains vont hurler au scandale car Burn My Eyes est certes intouchable, mais je persiste et signe et ça n'engage que moi!) et également l'un des meilleurs albums de Metal de cette décennie et tout le monde l'a bien compris au vu de la tournée qui suivit, accumulant plusieurs centaines de dates !
Titres de l'album :
"...jouer un concert en Arabie Saoudite. Un honneur absolu et un privilège. Les loups du nord apporteront la tempête hivernale à Riyad !"Un véritable honneur absolue de jouer en Arabie Saoudite, la ou les apostas sont condamnés &agra(...)
21/11/2024, 08:46
Quand on se souvient du petit son des années 80... Mais la prod ne fait pas tout, ça reste du pilotage automatique. C'est pas avec un truc pareil que je vais me réconcilier avec eux, et ça fait 20 piges que ça dure.
19/11/2024, 21:57
J'avais pas vu cette chronique. J'étais au soir avec Ulcerate et je n'ai pas du tout regretté...Le lieu : il y a forcément un charme particulier à voir ce genre de concert dans une église, surtout que le bâtimen(...)
15/11/2024, 09:51
Le who's who des tueurs en série. Un plus gros budget pour l'artwork que pour le clip, assurément. (...)
14/11/2024, 09:20
J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.
11/11/2024, 16:15