Difficile de succéder à un album de la trempe de Kings Of Metal (1988), encore plus quand deux membres de longue date (Ross The Boss, guitares et Scott Colombus, batterie) quittent le navire. Il aura donc fallu 4 ans à MANOWAR et deux nouvelles recrues (David Shankle, guitares et Rhino, batterie) pour accoucher de The Triumph Of Steel et le résultat partagera grandement les fans des américains huilés.
Entamer l'album par une pièce de 28 minutes, personne ne l'avait vu venir et pourtant Joey Demaio ira jusqu'au bout de son idée, certes culottée, mais pas dénuée de sens pour autant. L'idée est casse-gueule et pourtant la sauce prend, et pas qu'un peu. Alternant les passages épiques, solennelles et instrumentaux ce Achilles, Agony And Ecstasy In Eight Parts démontre l'ambition (et le melon) dont fait preuve le bassiste et permet par la même occasion de profiter de la voix magnifique de Eric Adams lors d'envolées lyriques de toute beauté.
Il serait dommage de réduire l'album à ce morceau de bravoure de 28 minutes tant les titres suivant valent leur pesant de Balls Of Steel. Avec un pied dans les années 80 et l'autre dans les années 90, le groupe offre des titres à la hauteur de sa réputation. Les hymnes guerriers sont bien évidemment de la partie (Metal Warriors, Ride The Dragon, The Power Of Thy Sword) mais MANOWAR sait aussi sortir des sentiers battus en alternant les morceaux aux ambiances travaillées (Spirit Horse Of Cherokees) ou innovation et tradition (toute proportion gardée) font bon ménage (The Demon's Whip) sans oublier la balade, Master Of The Wind, l'une des plus belles réussites du groupe dans le genre.
Malgré la perte de deux membres importants et une gestation plus longue que de coutume, MANOWAR a su brillamment relever la tête en offrant un digne successeur au mythique Kings Of Metal tout en renouvelant quelque peu son propos par le biais de ce fameux morceau de 28 minutes tant décrié.
The Triumph Of Steel, même si il n'aura pas l'impact de ses prédécesseurs auprès des fans, restera le dernier très bon album de MANOWAR, (qui se perdra complètement par la suite) mais ça c'est une autre histoire !
Titres de l'album :
Alors, j'ai vu les prix et, effectivement, c'est triste de finir une carrière musicale emblématique sur un fistfucking de fan...
20/02/2025, 19:08
J'avoue tout !J'ai tenté avec un pote d'avoir des places le jour J...Quand on a effectivement vu le prix indécent du billet, v'là le froid quoi...Mais bon, lancé dans notre folie, on a tout de même tenté le coup...
20/02/2025, 18:52
Tout à fait d'accord avec toi, Tourista. En même temps, on a appris qu'Ozzy ne chanterait pas tout le concert de Black Sabbath. Du coup, faut essayer de justifier l'achat d'un ticket à un prix honteux pour un pétard mouillé.
20/02/2025, 09:27
Tout est dit.Que ce soir devant 50 personnes dans une salle de quartier ou dans un festival Hirax et en particulier Katon assuré à l'américaine. Parfait.L'album précèdent reste terrible. A voir celui ci.
19/02/2025, 17:51
Hell Yeah!!! Voilà ce que j'appelle une bombe bien métallique.P.S: Il serait bien que ce site passe en mode sécurisé: https car certains navigateurs refusent son ouverture car il est considéré comme malveillant.
19/02/2025, 16:32
Pareil, vu au Motoc l'année dernière plus par curiosité qu'autre chose : et bah c'était excellent ! La passion qui transpire, la nostalgie d'une époque aussi et puis cette énergie !
17/02/2025, 21:39
Oui, Keton de Pena est une légende encore vivante avec son Thrash reprenant pas mal les codes du Heavy. Il y met cette ambiance jubilatoire en forte communion avec les fans (il a dû vous faire le coup du drapeau). Je l'ai vu deux fois il y a une dizaine d'années, c&a(...)
17/02/2025, 13:18
Vu pour la toute première fois en live l'été dernier.Il était grand temps pour moi au vu que j'adore ce groupe...Le concert était laaaaaargement au-dessus de ce que j'en attendais : Ambiance, prestation, joie communicative, ultra-res(...)
17/02/2025, 06:50
C'est un groupe assez ancien en fait, ils ont bien vingt ans de carrière derrière eux. Martin Mendez les a recrutés pour son propre groupe parallèle à Opeth, White Stones, car il est installée à Barcelone. Ils avaient commenc&eacut(...)
15/02/2025, 18:14
Âge oblige, j'ai connu à fond cette époque et elle était formidable. Evidemment, aujourd'hui, il y a internet mais le gros avantage du tape-trading, c'était que, par défaut, un tri s'effectuait, copie après copie (de K7). Aujourd(...)
14/02/2025, 05:50
AAAAh Benediction... Toujours un plaisir de les retrouver. Et en live c'est du bonheur (efficacité et bonne humeur!)
13/02/2025, 18:38
Dans son livre "Extremity Retained", Jason Netherton met en lumière l'importance énorme que ce phénomène a eu lieu dans la naissance de la scène. Tous les acteurs isolés dans leurs coins du monde échangeaient par ce moyen, et cela le(...)
12/02/2025, 01:30