La rédaction de Metalnews a mis Diogonos, le premier album des français de DIONYSIAQUE, en bonne place dans le Top 2024, il était donc grand temps de faire les présentations entre le Doom des gars de l’Est avec nos lecteurs. Rencontre avec des gaillards qui, sous leurs airs Rock'n'Roll ont une vision très construite et réfléchie de leur Doom Metal !
Il s’agit de la première interview pour Metalnews.fr, peux-tu présenter DIONYSIAQUE à nos lecteurs ?
N: Salut Simony. Merci de nous accueillir une nouvelle fois dans les pages de Metalnews, mais cette fois-ci sous la forme d'une interview. DIONYSIAQUE à été formé en 2014 par Loïc à la guitare et moi-même au chant dans l'optique de jouer un Doom pas très orthodoxe, car agrémenté de très nombreuses autres influences (Rock Progressif, Metal extrême, Punk, zheul…) que les plus évidents HELLHAMMER, DARKTHRONE, CANDLEMASS, VOIVOD, EVIL SPIRIT et HEAD OF THE DEMON. On a sorti 2 démos entre 2018 et 2020 et 1 album en 2024, qui a été plutôt très bien reçu par le public et par la presse, en dépit de son côté pas vraiment foutraque pour du Doom.
Pour présenter le groupe, je dirais que c’est un esprit Rock’n’Roll enfermé dans une entité vouée au néant, est-ce que ça correspond à ta vision du groupe ?
N: On a choisi délibérément d'axer le concept du groupe sur la vie. Elle peut être tout à la fois exaltante ou terrible. Ce n'est pas tant le néant ou la mort qui sont horribles mais bien plutôt comment on essaye, en tant qu'humains, de conjurer la conscience de notre finitude. C'est donc un groupe qui a les passions humaines chevillées au corps. On a également une place importante laissée à la dimension sociale et engagée contre les valeurs réactionnaires depuis les débuts du groupe. On a pu nous qualifier d’anarcho doom. Et il est vrai qu'on a une certaine connexion avec la philosophie des scènes punk ou crust. Et oui, nous avons un côté ouvertement rock'n'roll dans notre ADN qui se traduit autant dans nos riffs, dans la manière dont nous enregistrons et faisons produire notre musique, ou sur scène avec une attitude qu'on ne peut vraiment pas qualifier de passive. Haha.
Diogonos apparaît en bonne place dans le Top2025 de la rédaction, quel regard portez-vous sur ce genre de choses ?
N: Nous en sommes vraiment honorés, et la qualité de la chronique de l'album et du live report nous a beaucoup touché. Certes, il y a assez de mélodies dans notre musique pour qu'elle ne soit pas totalement inaccessible au commun des fans de Metal. Cependant, notre approche très hétéroclite de la musique, ainsi que mon chant pour le moins particulier peuvent potentiellement ne pas plaire ou déstabiliser pas mal de monde. A notre grande surprise, nous semblons avoir tout de même réussi à interpeller au-delà de notre cercle d'amis et de connaissances, et des retours comme ceux donnés par Metalnews participent de cet élan très ouvert à notre monde. C'est donc très gratifiant et cela nous oblige à garder le cap et à rester tout aussi créatifs et pertinents pour la suite.
Vous avez donc publié deux démos, au format cassette, avant de présenter votre premier album. Quel rôle ont joué ces démos dans l’évolution du groupe ?
N: l'idée était de sortir 2 démos avant de penser à l'album. Dionysos étant le dieu né 2 fois, cela faisait du sens de doubler également notre naissance avec ces 2 enregistrements. Le but était de trouver et définir notre personnalité afin de pouvoir composer un album dont on serait satisfait. Il y a d'ailleurs eu un changement important dans le line-up du groupe au début du travail de composition de Diogonos. Ne restaient plus que Loïc à la guitare et moi au chant. Nous avons eu la chance de trouver 3 nouveaux membres très compétents et extrêmement motivés pour relever le défi de ce premier album et on peut dire que ce sang neuf a largement contribué à faire avancer le groupe à tous les niveaux.
Il reste toujours l'âme des riffs de Loïc que l'on peut entendre sur les démos, mais elle est désormais sublimée par la cohésion et la créativité des membres actuels de Dionysiaque. Le travail que nous effectuons en ce moment sur la composition du deuxième album est encore plus riche de cet effort de groupe.
L’album a été enregistré chez Raph Henry qui commence à avoir une certaine expérience dans le Doom Metal maintenant, qu’est-ce qui vous a motivé à faire appel à lui ?
N: On se connaît depuis très longtemps avec Raph. Je l'ai rencontré quand j'étais encore chanteur de Résistance aux alentours de 2010. Je sais qu'il bosse bien et preuve en est au regard des productions dont il est responsable : Necrowretch, Mercyless, Sacrifizer, Venefixion, Carcolh, Skelethal, Silver Machine et encore des tas d'autres groupes de très bon niveau. Notre bassiste avait adoré travailler avec lui pendant l'enregistrement de l'album de Sacrifizer, dont il est le batteur. Du coup on n'a pas réfléchi longtemps pour le choisir. Et il a tout de suite bien compris notre souhait d'enregistrer live afin de garder cette touche spontanée dans l'interprétation de notre musique. On va d'ailleurs enregistrer le prochain album avec lui en août 2025.
BP : Raph Henry s'est révélé être un acteur majeur pour l’enregistrement de Diogonos. Par son oreille il s'est très vite imposé comme le 6ème musicien de DIONYSIAQUE. Je crois pouvoir parler au nom de tous en affirmant qu’il est un membre à part entière du projet, cela inclut les prochains enregistrements.
Diogonos renferme des éléments plus mélodiques que sur les deux démos, sans pour autant que l’on puisse n’y voir qu’une continuité, est-ce le format album qui vous a poussé à développer certaines idées ?
N: D'une part on veut évoluer en évitant de nous répéter, et d'autre part, beaucoup d'idées mélodiques, notamment pour les lignes de basse de L.V.L et dans les soli de Bruno sont le fruit de leur travail et de leur sensibilité mélodique. A ce titre on peut entendre combien leur intégration à pu apporter au groupe. Le travail à la batterie exécuté par Thomas est également à mentionner.
BP : Depuis ce changement de line-up les morceaux des deux démos ont véritablement changés de forme, il était d’ailleurs question de les réenregistrer plutôt que de sortir une compil' des anciennes versions. Finalement nous avons fait le choix d’aller de l’avant et de travailler sur de nouveaux matériaux, tout en gardant l’option de, peut-être un jour, proposer les versions “réinventées” des premiers DIONYSIAQUE dans un mixage flambant neuf. Mais celà ne colle pas à nos ambitions actuellement . En vérité nos idées germent très rapidement lorsque nous sommes réunis tous les cinq, plutôt que d’utiliser du temps à refaire ce qui a déjà été terminé, il nous paraît plus important de garder notre élan pour continuer à créer .
Y a-t-il un fil rouge dans les paroles de l’album ? Un thème commun qui les relie entre eux ? Y a-t-il un lien avec le magnifique artwork de l’album ?
N: “Diogonos” est un album conceptuel qui est composé de vignettes sur la vie du dieu antique Dionysos. Il y a donc un thème vraiment central qui est Dionysos, par la force des choses sur cet album. Tout est donc relié. On part de la naissance particulière du dieu avec “By the Styx” et on finit avec un rite de fécondité avec le cruel rituel évoqué dans “Sparagmos”. L'idée est un peu d'évoquer le dieu au travers de courts récits évocateurs, un peu à l'image du film italien “les monstres” de Dino Risi ou encore “les contes de Canterbury” de Pier Paolo Pasolini. J'ai toujours eu un faible pour le côté narratif dans la musique. Et la on est en plein dedans avec cette série d'histoires évoquant “diogonos” le deux fois né. Pour la couverture de l'album, on a cherché une photo ancienne évoquant la “mania”, la folie, et lorsque Loïc est tombé sur cette image ça a été le coup de foudre instantané. Nous mettons souvent en avant la figure féminine dans nos visuels. Jamais de manière sexualisée, comme on le voit malheureusement trop souvent. On aime les femmes fortes, puissantes, ainsi que les ménades accompagnant les processions délirantes de Dionysos dans la mythologie grecque antique. Et ces danseuses effectuant une ronde avec grâce dans ce paysage rural hors du temps, évoquent avec délicatesse l'aspect plaisant et grisant de Dionysos. Mais le grain de la photo en noir et blanc donne aussi un côté plus lourd et poétique presque désenchanté, derrière l'apparente légèreté du sujet. Un peu à l'image de l'album. On ne voulait pas d'une formule visuelle habituelle. Depuis les démos nous avons le nom du groupe en haut de la couverture, un liseret violet encadrant une photographie simple et forte et un fond noir. Cette identité visuelle est là depuis nos débuts et restera par la suite. Ça nous rend immédiatement reconnaissables et uniques.
Votre album est sorti chez I, Voidhanger Records, qu’est-ce qu’un label tel que celui-ci apporte à DIONYSIAQUE ? Avez-vous eu d’autres contacts avec d’autres labels ?
BP : Actuellement il est très difficile d’avoir un contact avec un label, de manière générale les acteurs de notre style de musique sont en difficulté. Je parle de notre style au sens large, celui du Metal underground. Avec DIONYSIAQUE nous avons la chance de faire quelque chose qui semble plaire à un certain nombre de personnes, cela facilite nos démarches, ça ne rends pas les choses aisées pour autant. Il a fallu des dizaines de mails avant d’avoir un semblant de réponse, et encore des dizaines avant de trouver I Voidhanger. Mais il faut que chacun réalise qu’aujourd’hui c’est la même fastidieuse démarche qui nous attend pour organiser le moindre concert. Je pointais la scène Metal mais je crois que toute les formes d’art un peu populaire sont aujourd’hui très en difficulté. Je ne parlerai de la france pour ne parler que de ce que je connais vraiment, mais la culture est malade en ce moment, c’est parfois triste d’être acteur dans cette situation .
N: Quand Loïc m'a évoqué le nom de I, Voidhanger Records, je n'imaginais pas que Luciano (le boss du label) serait intéressé par notre album, certes décalé et étrange, mais pas autant que certains des groupes qu'il sort habituellement. C'est un grand fan de Doom et d'italian dark sound de longue date. Depuis BLIZARO, un des groupes du guitariste d'ORODRUIN, cela faisait 10 ans qu'il n'avait pas sorti de Doom sur son label. Je parlais d'ailleurs récemment avec lui, car nous sommes même devenus amis. Et il me disait combien Diogonos lui avait instantanément évoqué la grande époque du label de doom Hellhound Records, actif entre la fin des années 80 et la première moitié des années 90, et connu pour avoir sorti SAINT VITUS, THE OBSESSED, COUNT RAVEN, IRON MAN, UNORTHODOX, par exemple. C'est plutôt flatteur de recevoir ce genre de retour. Donc on a eu l'adhésion du label très rapidement. Je lui ai envoyé l'album et le lendemain il nous proposait de nous signer. Au final on est comme à la maison, avec certes de petites quantités pour les pressage (200 vinyles et 200 cd), mais quand on arrive à la fin du stock il refait une cuvée de 200 nouvelles copies. L'album est sorti en mars 2024 et en quelques mois il était déjà sold out. On en est donc au deuxième pressage et la les vinyles arrivent en fin de stock. Il devrait y avoir un repressage également courant 2025. On a eu une très bonne couverture médiatique, des chroniques partout en Europe, en Amérique du Sud, et un soutien sans faille de nombreux fans et amis membres de SMOULDER, SAVAGE OATH, MIRROR OF DECEPTION qui ont beaucoup œuvré à propager notre musique. On a besoin d'un label aussi décalé que nous. Franchement, pour le moment, on ne voit pas l'intérêt de migrer vers une plus grosse structure. On est chanceux d'avoir une collaboration honnête, réactive et enthousiaste avec I, Voidhanger. C'est mieux d'être sur un petit label sérieux, actif depuis 2008, qui est proche de nous plutôt que d'être un petit nom dans la grande liste d'une plus grosse maison où on serait plus vite oubliés et bloqués par un contrat type. Malgré la réalité de la situation décrite plus haut par Bruno, nous pouvons nous targuer d'avoir trouvé un label qui nous correspond humainement et professionnellement.
J’ai la joie de vous voir en live à Metz avec JADE en 2024, sur scène l’esprit Rock’n’Roll est bien présent avec le vin rouge, un discours très direct avec le public, une attitude sans concession et pourtant il y a une qualité d’interprétation qui est impeccable. J’ai pensé à TYPE O NEGATIVE dans la gestion du studio versus la scène, est-ce que c’est ce que vous visez ?
N: Merci beaucoup. J'étais à deux doigts de ne plus avoir de voix avant de commencer, mais on se devait de tout donner, sinon ça ne sert à rien de faire des concerts. Haha Et ces dates avec JADE c'était vraiment excellent. Je recommande chaudement de les découvrir si vous n'avez jamais écouté leur musique. C'est du Doom Death de haut niveau (ndlr je confirme !), avec une touche britannique du début des années 90. Et les membres du groupe sont des crèmes. Merci pour la comparaison avec TYPE O NEGATIVE, mais Peter Steele avait l'habitude de boire pour atténuer son malaise de devoir se produire sur scène. Or, ce n'est absolument pas mon cas. Le vin est bu sur scène pour communier avec le public. La bouteille et son ouverture sont attendues du public. A se demander si les gens en ont quelque chose à foutre de nous à côté d'une bonne bouteille de pif… ils ont probablement raison d'ailleurs. Haha.
Cela dit, le côté foutraque, imprévisible, c'est ce qui nous plaît. On est pas sur scène pour mater nos pompes, on est là pour ravager les gens en leur secouant les tripes. Et apparemment ça fonctionne pas si mal. Dionysos est aussi la divinité du théâtre. L'art de se transfigurer en devenant un autre que soi-même. C'est l'idée de nos concerts. On est à mille lieues du côté “rituel” et “offrandes” avec des panoplies à 2 balles d'occultistes prétendus qu'on retrouve de manière répandue dans le Black Metal à capuches d'aujourd'hui. On est là pour en découdre et faire parler la sueur et la folie. Nos concerts sont basés sur l'échange d'énergie entre nous et le public. On houspille, on taquine mais on fait attention aux gens qui viennent nous voir et nous soutenir.
Les membres de DIONYSIAQUE jouent dans d’autres projets, c’est peut-être l’occasion de les mettre en lumière, quels sont-ils ? Quelle est leur actualité ?
TH : PROUDHON, groupe de Death Grind dans lequel je suis également batteur et chanteur, prépare actuellement un album pour la fin 2025, début 2026. On va notamment jouer à l’Obscene Extreme festival cet été. Ensuite viendra une période de pause au niveau des concerts pour pouvoir trouver le temps de fignoler les compos et enregistrer les nouveaux morceaux.
LVL : Personnellement je jongle en permanence entre les différents groupes dont je suis membre: SACRIFIZER (Speed/Black) prépare son prochain album, et va bientôt annoncer quelques nouvelles, avant de prendre la route avec nos frères de HELLISH CROSSFIRE début Avril. Avec AU-DELA (Black Metal), nous avons fini il y a peu l'enregistrement de notre prochain album, et nous préparons la prochaine date, qui sera à Vesoul au Café Français le 22 Mars. Avec DEFRAKTOR, là aussi nous sommes en période d’enregistrement, pour notre premier album. Enfin, avec SOLSTITIUM (Doom Epic/Death), nous allons bientôt donner notre premier concert, que nous ferons également au Café Français le 22 Mars, et allons attaquer le prochain album (qui est déjà composé)
Tu as également repris un magasin de disques si je ne me trompe pas N ? Quel regard portes-tu sur la vente de disques, j’ai l’impression que la jeune génération achète du format physique en tant qu’objet et non pour l’écouter, non ?
N: Non je ne suis pas disquaire comme Loïc, mais bibliothécaire. J'ai bossé dans le département musique et cinéma de ma médiathèque et effectivement les emprunts de cd baissent régulièrement. En même temps on ne trouve plus autant de lecteurs de CD qu'avant. Les gens passent majoritairement par le streaming ou le téléchargement aujourd'hui. On en arrive au point où certaines personnes achètent le CD pour avoir l'objet mais n'ont pas d'appareil pour les lire à la maison. Les pratiques évoluent avec l'évolution technologique. Ça a toujours été. Dans le Metal, on reste quand même dans un mouvement où le support physique reste encore important pour les fans, quitte à se faire niquer en achetant le dernier MEGADETH à 45 balles en vinyl. Quand tu vois que dans les scènes Grind, crust et punk les gars arrivent encore à te vendre des vinyles à plus ou moins 15 balles, ça fait mal pour les pigeons qui se font arnaquer par leurs idoles. Tu es investi dans un label donc tu vois bien les problématiques liées au commerce de disques dans un marché saturé de sorties avec une hausse des coûts faramineuse. Les plus gros sortent leur épingle du jeu en vendant trop cher à un public conquis et pas trop regardant à la dépense parce que souvent embourgoisé, au détriment des petits labels et des fans ayant peu de moyens. Donc rien de mieux que le DIY, et un bon réseau pour s'organiser et sortir des productions de qualité, abordables pour un public averti et qui fait attention à qui et comment il achète. Le modèle économique des plates-formes de streaming avec abonnement est une arnaque honteuse, au même titre que les requins ultra capitalistes qui ont phagocyté les festivals et les grandes tournées de concerts comme Live Nation et consorts. C'est donc aux groupes et aux petits labels de s'organiser et de résister face à l'arnaque destructrice de ces grosses merdes. D'où l'importance capitale de soutenir des petites assos et des petits labels qui font un travail de passionnés pour des passionnés et d'éviter au maximum de tomber dans un entre soi petit bourgeois et élitiste en chialant que c'était mieux avant. Si on ne donne pas envie aux jeunes générations de découvrir notre univers autant se flinguer tout de suite, ça ira plus vite. C'est notre devoir collectif de faire vivre cette musique et de la rendre accessible aux néophytes qui seront les porteurs de la flamme de demain. En se démerdant pas trop mal et en respectant les gens on peut encore sortir des CD entre 10 et 12 euros, des T-shirts pour moins de 15 balles et des vinyles entre 18 et 20 euros grand max. C'est certain qu'on ne se fait pas de grosses marges de la sorte, mais c'est mieux de ne pas prendre les gens pour des cons et de les respecter tout simplement.
Quel sont les projets DIONYSIAQUE pour 2025 ? J’ai vu que vos deux démos étaient rééditées au format CD par exemple.
N: Ouais la compilation en CD de nos démos et de 2 titres apparus sur les compilations “We Are French Fuck You 2” et “Doom Or Be Doomed: a French tribute to Cathedral” ( que tu connais bien haha) est sortie fin décembre 2024 pour célébrer les 10 ans du groupe, car nous nous sommes formés en 2014. Ça marque la fin d'une époque et puis les démos n'étaient sorties qu'en cassette. C'est grâce à La Fin du Monde Records qui avait déjà sorti nos démos que ce CD est désormais disponible. Vous le trouverez ici: http://shop.volumebrutal.com/fr/cd-neufs/2905-dionysiaque-transmutation-of-cd.html
Pour 2025 on a malheureusement dû annuler des concerts à cause de problèmes de santé qui m'ont impactés. Mais à partir de mars on va redémarrer le live avec KONTACT, COLTRE et MADABAT au Molodoï de Strasbourg grâce à l'association Hard Attack, qui a pour but de ramener le Metal dans la capitale Alsacienne, à l'instar de l'association Fleau d'Art qui est sur le même créneau à Metz. On devrait jouer en Italie et à Barcelone en juin. L'idée est de privilégier l'étranger, car nous avons pas mal joué en France en 2024. Et puis nous jouerons moins cette année, car nous travaillons sur le deuxième album, que nous enregistrerons donc en août au Helscalla Studio. Et pour janvier 2026, on prévoit d'enregistrer un morceau conceptuel sur la manie dansante qui s'est déroulée à Strasbourg en 1518. Ça sera une pièce de 20 à 25 minutes dans un délire plus prog et barré qu'avant. Par conséquent, on jouera moins souvent en 2025 pour travailler sur ces deux gros enregistrements. Mais on est en bons termes avec des groupes que nous apprécions beaucoup comme JADE, ARPIA, MIRROR OF DECEPTION, TAR POND et avec qui nous envisageons de partager la scène. On a déjà hâte d'être à 2026 pour faire tourner toute cette nouvelle musique que nous préparons d'arrache pied.
Facebook : https://www.facebook.com/DionysiaqueGestedeGuerre
Bandcamp : https://dionysiaque.bandcamp.com/
Shop : http://www.i-voidhanger.com/
Crédits photos : Bruno Guézennec / Nathalie Joray / Robin Levay
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