Ouvrir un festival n'est jamais aisé mais lorsqu'en plus il s'agit d'un groupe atypique avec une personnalité forte et assumée, on ne peut qu'encourager le public à être présent dès le début du festival.
Ce sera le cas pour les français d'ALUK TODOLO qui ouvriront le vendredi 18 août le Motocultor Festival, l'occasion de présenter ce groupe aux prestations scéniques uniques et élaborées et vous donner encore plus de raison d'être présent.
Rapide entretien avec un groupe à part, à découvrir le vendredi 18 août 2017 sur la Dave Mustage lors du Motocultor Festival.
(c) Justine Murphy, Photic Photographic
Pouvez-vous présenter le groupe, comment est né ALUK TODOLO ?
Antoine Hadjioannou: Aluk Todolo est né en Avril 2004 à Grenoble. Cinq jours après notre première répétition, nous donnions notre premier concert. Depuis nous avons sorti une dizaine de disques dont quatre albums. Au fil de cette décennie, et sans jamais avoir cessé d’expérimenter, nous ne nous sommes jamais départis de notre précepte de base, à savoir explorer méthodiquement tous les moyens de provoquer la transe par le biais de la musique.
Vos prestations scéniques sont assez uniques, avec une vraie personnalité affichée, pouvez-vous nous dire à quoi ressemble un concert d'ALUK TODOLO sans trop en dévoiler pour ne pas gâcher l'effet de surprise ?
Je suis assez mal placé pour en parler, car étant le batteur du groupe je n'ai jamais pu assister a un concert d'Aluk Todolo. Mais j'imagine qu'un spectacle de notre groupe ressemble à trois hommes sur une scène, réunis autour d'une source de lumière, et invoquant avec leurs instruments des forces qui parfois les dépassent. Notre musique étant instrumentale, lancinante et hypnotique, elle est perçue différemment pour chacun des spectateurs, car elle fonctionne comme un miroir. En tout cas, en tant que batteur, je sors d'un concert la plupart du temps épuisé, heureux et à chaque fois un peu différent.
En 2016, vous avez sorti l'album Voix et en 2017, une compilation d'inédits Archives Vol.1, votre façon de composer ne semble pas s'apparenter à celle d'un groupe standard, pouvez-vous nous décrire comment cela se passe ?
Ce serait avec plaisir, mais je ne saurais pas vraiment expliquer nos méthodes de composition. La recette, c'est qu'il n'y en a pas! Il y a certes un processus que je pourrais décrire de cette manière: tout d'abord faire le vide en soi pour laisser entrer les forces, puis atteindre un certain degré de vibration et enfin laisser circuler les énergies. Mais j'ai bien du mal a savoir ce qui s'est passé entre une improvisation libre dans notre local et un album écrit jusque dans ses moindres détails. Disons que nous sommes au service de la musique, et que par conséquent nous faisons ce que la musique exige.
Avec votre musique étiquetée "Occult Rock", vous allez être un peu en marge de la programmation du festival, est-ce une force ou un handicap selon vous ?
Nous aimons jouer live, pour n'importe quel public. Notre musique peut sembler difficile et exigeante, mais c'est précisément parce qu'elle dépasse toute restriction de genre que nous croyons que n'importe qui peut apprécier nos concerts. Tout ce qu'il faut c'est un esprit ouvert et le courage de voyager en soi-même.
A Metalnews.fr, nous sommes convaincus qu'il faut être là devant le Dave Mustage le vendredi dès 12h45, mais si vous deviez convaincre nos lecteurs... pour quelle(s) raison(s) faut-il être au Motocultor devant la Dave Mustage à 12h45 maximum le vendredi 18 août ?
Nous jouerons notre dernier album, Voix, dans son intégralité: il est constitué d'un seul morceau, et c'est un trip pour le moins intense. En tous cas pour nous c'est toujours un challenge à jouer, il faut une certaine endurance, mais surtout être à l’écoute, et très réactif si l'on ne veut pas se perdre et sombrer... Et il en va de même pour l'auditeur!
Si vous deviez établir un running order personnalisé du vendredi ou des 3 jours quel serait-il ? Ou quels sont selon vous les concerts du Motocultor à ne pas louper ?
Il y a beaucoup de groupes à découvrir et je ne manquerais pas les classiques Obituary, Possessed, Candelmass, Discharge, Kreator, Primordial et Opeth.
Un dernier mot, quelle est votre actualité hormis ce concert, quels sont vos projets, un message à faire passer...
Hormis ce concert et quelques autres avant la fin de l'année, nous allons nous mettre sérieusement au travail sur notre prochain album, qui risque de nous emmener loin... voire au delà.
Pour aller plus loin, plus d'informations sur le Motocultor Festival ici
Retrouvez également le running order de notre envoyé spécial pour l'évènement Jus de Cadavre ainsi que la playlist spéciale Motocultor Festival pour réviser avant le week-end prochain !
Bon festival à tous !
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