PROFUNDAE LIBIDINES: Un choix qui n'en est pas un.

Profundae Libidines

Metalnews.fr - Bonjour Mathilde et merci pour cette interview. Je te laisse te présenter et résumer ton parcours musical :

Mathilde - Salut à toi ! Je suis Mathilde, la tête pensante de PROFUNDAE LIBIDINES depuis sa création aux alentours de 2009. J'ai grandi à Reims mais j'ai commencé à m'intéresser à la scène Metal quand je suis arrivée à Paris au début des années 2000. J'ai joué (plus ou moins dans cet ordre) avec HOMICIDE (Death brutal), PURPLE MAGIC (Ambient), KREPUSKULE (Metal mélodique), INBORN SUFFERING (Doom/Death), EROS NECROPSIQUE (Goth)  et TALES OF BLOOD (Death old-school). Parallèlement j'ai eu des activités de chroniqueuse, webmaster,  et organisatrice de concerts au sein de l'association Les Acteurs de l'Ombre. J'ai notamment organisé les huit festivals "Doom over Paris", étant assez fan de ce style.

J'habite désormais à Rennes où je viens tout juste de rejoindre un nouveau groupe de Post Black Metal, et mes seuls autres projets musicaux sont PROFUNDAE LIBIDINES et MAALICE (duo goth expérimental queer féministe)

Chaque album de PROFUNDAE LIBIDINES prend donc un temps certain, pour cause d'activités multiples.


- Le quatrième album de ton projet PROFUNDAE LIBIDINES, « Ce n'est pas un Choix » vient de sortir. Peux-tu nous expliquer sa genèse et son processus d’enregistrement ?  

De la même façon que d'habitude : par essais/erreurs, impros improbables et audace facilitée par ma quasi complète méconnaissance du solfège. J'ai commencé à travailler sur cet album en 2018, donc le processus d’écriture et d’enregistrement a duré quatre ans. Techniquement tout a été enregistré chez moi : guitares, basse, voix de Delora et violon de Laëtitia, sauf Yasmine qui a enregistré par ses propres moyens. Le reste je l'ai bricolé en midi. Ensuite Élise a tout mixé et voilà !

- Le titre de cet album fait écho à sa thématique, la transidentité, et plus précisément ta propre histoire. Pourquoi avoir choisi de te révéler ainsi et le processus d’écriture a-t-il été cathartique ?  

L'album a été enregistré entre 2018 et 2022, ce qui correspond à la période où j'ai fait ma transition. Évidemment c'est avant tout cathartique, et en cela l'album est beaucoup plus tourné vers les émotions que les précédents.

Rester dans l’ombre était la solution pour beaucoup d'entre nous pendant des années, mais j'espère que ce temps est terminé. C'est pourquoi j’ai choisi de ne pas cacher qui je suis, et j’ai choisi de dire que je n'en ai pas honte. Et, à ma petite échelle, si je peux aider celles et ceux qui ont peur de vivre leur vie comme iels le souhaiteraient, même si ce n’est qu’une petite poignée de personnes, je le fais volontiers. Je sais que c'est parfois difficile à comprendre, mais être représenté·e quand on fait partie d'une minorité, c'est important pour se sentir autorisé·e à vivre, et pour sa santé mentale. Les gens qui ne sont pas concernés (et c’est le cas de bon nombre de metalleux : cis, blancs, valides, hétéro, etc.) ont du mal à comprendre pourquoi la représentation et la visibilité sont importantes, mais pour nous c’est essentiel. Si j’avais été exposée plus tôt à des modèles autres que les sempiternelles représentations caricaturales des femmes trans dans l’espace public, j’aurais sans nul doute été capable de me sentir légitime plus tôt, et j’aurais souffert moins longtemps.

 

- C’est une thématique assez inhabituelle dans le petit monde du Black Metal, plus enclin à parler de satanisme, d’individualisme, de violence ou de faits historiques. Avais-tu peur de la réaction des fans au moment de sortir cet album ?  

Cet album parle de mon parcours personnel, mais surtout de mort, de joie, de souffrance, de plaisir, et de sexe. Si vous recherchez du trve BM estampillé AMSG, passez votre chemin ! Et puis c'est un tout petit projet dont les sorties ont toujours été plutôt confidentielles, donc je ne pense pas qu'on parle d'énormément de personnes concernées. De plus, je ne force personne à écouter, et aussi… je me fiche complètement de l'avis des transphobes!

 

- Il semblerait que le Black Metal, milieu assez machiste à la base, soit devenu le style de prédilection de beaucoup de musiciennes contemporaines. Je pense notamment à MYRKUR, ILKIM, THALLIUM, VEHEMAL, KHAOTIC et bien d’autres. Comment expliques-tu cette attirance des musiciennes pour ce vecteur d’expression extrême ? Garantit-il une certaine liberté de ton et de propos que les autres genres n’offrent pas ? 

Je crois que ce qui réunit avant tout les auditrices de BM, c'est une certaine sensibilité et l'expression d'une stupéfiante déception à la découverte de ce monde bizarre, beau et dégueulasse. Je ne crois pas que la liberté de ton ait un quelconque rapport.

Quoi qu'il en soit, une nouvelle vague de fans et de musiciennes arrive et cette fois, on n'oublie pas d'inclure tout le monde. Comme l'a dit ce bon vieux famine dans une interview "les français sont devenus des trans". Et bien tu as raison mon petit fafounet, on est là pour faire tomber vos bites et faire pousser vos nichons!

 

- Musicalement, bien qu’ancré dans le Black Metal, PROFUNDAE LIBIDINES va évidemment bien au-delà. Comment définirais tu ta progression depuis tes débuts et Evangelium Secundum Matthaeum, qui accuse maintenant plus de dix ans d’existence ?

Le premier Evangelium Secundum Matthaeum, sorti en CD autoproduit, s’est employé à coller au maximum aux codes du BM. Cet album était quasiment un exercice de style, et en cela c’est un échec, puisque déjà à l’époque les codes étaient malmenés par l’utilisation de la basse fretless et du violon. De plus, la production très raw (enregistrement et mix réalisés 100% sous logiciel libre, un poil galère il faut l'avouer) le rend particulièrement difficile à écouter. Les paroles constituées d’extraits de l’évangile de Matthieu avaient une double utilité : d’abord esthétique (utilisation du latin et d’une iconographie religieuse) et cathartique, puisque j’avais bien besoin “d’évacuer” mon éducation catholique chez les jésuites.

Procès de Sorcellerie a été composé et enregistré dans la foulée, mais il est sorti beaucoup plus tard, pour la simple raison que le chanteur devant assurer l’intégralité des voix n’a plus donné signe de vie après avoir fait la moitié des enregistrements, et j’ai dû attendre quelques années avant d’en trouver un autre. Cet album, sorti en 2019 par le label japonais MAA, clôt donc la période “religieuse” de PROFUNDAE LIBIDINES par un hommage à toutes les femmes assassinées en Europe entre le XVe et le XVIIIe siècle sous prétexte de sorcellerie.

Après cette première époque tournant autour de la religion, je suis entrée dans une phase chamanisme / spiritualité / drogues, où les influences sont à chercher du côté de Castaneda, Huxley ou encore Jodorowsky. Cela a donné Le Serpent, trois titres sortis sous forme d’un EP et d’une split tape chez Infernal Kommando, et El Viaje Definitivo, album sorti en CD et tape chez Émanations (sous division de LADLO). Le Serpent est la seule production de PL entièrement réalisée par mes soins (y compris, le chant, mix, etc…), sur une période assez courte, et avec le recul c’est probablement ma release préférée de PL. Quant à El Viaje Definitivo, c’est un album en deux parties distinctes qui, à la base, devaient constituer deux EP’s, et qui a pour mérite d’avoir bénéficié d’une exposition correcte, puisque signé par LADLO.

La dernière période commence avec Ce n’est pas un choix, et qui sait ce que réserve l’avenir ?


Dans une époque plutôt sombre et tendue, quel est ton regard sur les droits fondamentaux des personnes LBGTQI ? Quelles sont les avancées majeures selon toi et surtout, les manquements encore flagrants dans l’équité que tu déplores à ce jour ? 

Tu veux dire LGBTQIAP+ ?

La situation dans le monde est globalement catastrophique pour les personnes LGBT+, mais l’écart est abyssal entre la situation dans les pays ouvertement LGBTphobes et les pays progressistes. Si on parle de la France en particulier, les avancées sont récentes et fragiles, par exemple : jusqu’en 2016, il était obligatoire d’être “réassigné·e”, donc stérilisé·e pour pouvoir faire une demande de changement d’état civil. Les paniques morales importées depuis les extrême-droites américaines trouvent facilement écho chez nos conservateurs du terroir. Actuellement en France on trouve encore normal de débattre sur des sujets tels que “transidentité : pour ou contre ?”. Comme si nos vies, nos existences, pouvaient être un sujet de débat ! On a beaucoup plus d’efforts à faire sur les mentalités que sur l’écriture des lois : les discriminations, quelles qu’elles soient, sont théoriquement punies par la loi. En pratique c’est beaucoup plus compliqué à prouver. Ce n’est que mon expérience personnelle, et ça vaut ce que ça vaut, mais j’ai constaté qu’il existe une réelle différence de traitement entre une personne perçue comme un homme cisgenre hétéro, et cette même personne perçue comme une femme transgenre, subissant violences verbales et physiques, et discriminations.


- D’ailleurs, comment a réagi ton entourage quant à ta transidentité ? A quel âge t’es-tu rendu compte que tu n’étais pas née dans le bon corps ? 

Mon entourage, je l’ai choisi (excepté ma famille), par conséquent ça ne leur a pas posé de problème particulier. Pour les gens qui me connaissaient de très près, ça n'a pas été une très grande surprise, forcément. De manière générale, les gens sont très peu éduqués sur le sujet, et on doit faire beaucoup de pédagogie pour déconstruire des décennies de stéréotypes.

Il n’est pas possible pour moi de répondre à la question de “pas le bon corps”, tout simplement parce que ce n’est pas le cas. On emploie parfois cette expression pour rendre les explications plus simples, mais c’est tout aussi faux que de dire “un nombre au carré est forcément positif” ou “le sexe biologique est binaire”.

Dire qu’on n’est pas né·e dans le bon corps, c’est implicitement reconnaître que l’essence d’un humain est dissociée de son enveloppe physique. Mon corps, c’est mon corps, et si j’en changeais, je ne serais plus “moi”. Alors certes, mes attributs masculins me paraissaient incongrus, pour certains au point de causer de la souffrance (appelée “dysphorie”), mais ontologiquement j’étais “moi” avant ma transition et je suis toujours “moi” après. J’ai simplement eu besoin de quelques ajustements physiques.

Pour répondre plus précisément à ta question, la prise de conscience a duré des années pendant lesquelles la sensation de décalage (l’incongruité de genre), d’abord diffuse, a pris de plus en plus de place dans ma vie jusqu’au point d’évoluer en souffrance (dysphorie de genre) au point de m'empêcher littéralement de vivre correctement. Donc en 2019, à l’âge canonique de 39 ans, ce n’était plus un choix, et j’ai pris la décision de prendre ma vie en main. Et quatre ans après, la seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir eu cette prise de conscience plus tôt.

- Ne penses-tu pas que le vernis du politiquement correct cache une réalité des faits beaucoup plus complexe ? A avoir que les personnes homo/transphobes sont de plus en plus nombreuses mais muselées par la loi ou la morale? 

Non je ne crois pas. Par contre j’ai l’impression que les idéologies sont de plus en plus polarisées. Pour plusieurs raisons : les gens sont plus informés, les médias et réseaux sociaux ont un effet “loupe”, les inégalités croissantes donnent de plus en plus de pouvoir aux puissants, etc…

Le problème d’autoriser toutes les paroles, y compris haineuses envers les minorités, c’est que cela légitime ces discours en les plaçant au même niveau que n’importe quel autre. Sans compter que les classes dominantes ont tout intérêt à monter les pauvres contre les minorités (l’habituelle technique du bouc émissaire). On l’a bien vu récemment avec l’ostracisation des musulman·e·s en France, favorisée par la banalisation de l’islamophobie. À la télé, des non musulmans “débattent" pendant des heures des dangers de l’islam, sans jamais inviter un·e seul·e concerné·e.

Au passage, la forme de cette question est elle-même problématique (et je me doute bien que c’est involontaire, hein), puisqu’elle opère un renversement : les LGBTphobes deviennent les victimes, puisque “muselées”, ce qui sous-entend que les LGBT sont les “agresseurs”. On retrouve ces mécaniques de renversement partout dans les médias ; je vais te donner un exemple d’article extrait d’un torchon quelconque :

Cauchemar pour une famille bruxelloise : il invite son meilleur ami à dormir et celui-ci s’introduit dans le lit de ses enfants à Bruxelles. Le père ne se doutait pas qu’en hébergeant son meilleur ami en 2020, il invitait en réalité un loup dans la bergerie.

Ici le sujet de l’article est le père, la narration semble donc considérer que c’est lui la première victime, pas les enfants. La domination patriarcale s’exprime de bien des manières, et la façon de tourner ses phrases en est une. C’est pour cette même raison que l’écriture inclusive est si décriée : elle met en relief cette domination.


- Qu’en est-il de PROFUNDAE LIBIDINES live ? As-tu des projets pour les mois à venir sur la scène ?  

Pas du tout, je n’ai pas de line-up live ! Mais je ne désespère pas d’en monter un dans les mois / années à venir.

 

- Parle nous des nombreux invités présents sur « Ce n'est pas un Choix ». Etait-ce important pour toi de laisser le chant à des artistes extérieurs, comme une distanciation d’un sujet extrêmement personnel ? 

Pas vraiment : la raison principale c’est que je suis plutôt limitée vocalement, donc je préfère faire appel à des personnes compétentes qui vont beaucoup plus apporter aux morceaux que moi. De mon point de vue, le processus le plus intime reste l’écriture des paroles, pas leur interprétation.

Côté invités, Delora (MOONSKIN, LUX INCERTA) et Yasmine (FACE YOURSELF) se sont chargées des lignes vocales. Je connais Delora depuis pas mal de temps, on s’entend bien, elle a une voix que j’adore (en clean comme en growl), et elle a été assez touchée par la démarche de PL, donc c’était vraiment naturel qu’on bosse ensemble. Quant à Yasmine, on s’est contactées via Internet alors qu’elle cherchait à participer à des projets. C’est une jeune chanteuse qui pratique le chant extrême depuis dix ans maintenant, et ses performances vocales sont vraiment incroyables. Elle bosse pas mal de vidéos de covers vocales de qualité, et laisse-moi te dire qu’une jeune chanteuse qui fait ça, même en 2023, en prend plein la tronche sur les réseaux sociaux. Alors force à elle !

- Quelle est ton opinion sur la scène Black française actuelle ? Penses-tu toi aussi qu’elle fait partie des plus fertiles au monde ? Et quels sont les artistes dont tu sens le plus proche ?

J’ai installé sur scène des tas de groupes (je n’ai pas compté, mais des centaines probablement) de tous styles de Metal extrême, et je dois bien avouer que c’est dans le Black Metal qu’on trouve les plus grosses merdes du Metal français. Tout n’est pas à jeter évidemment, mais honnêtement, je ne me sens proche de personne dans cette scène, si ce n’est WORHS. Allez écouter : c’est queer comme du PL, mais elle.ux savent vraiment jouer de la musique ! (Sans déconner, ce groupe est incroyable, la première fois que j’ai écouté Ballerine Sourde, j’en ai chialé tellement j’étais émue).


- Cite nous cinq artistes/albums/morceaux qui ont changé ta perception de la musique, et pourquoi? 

IRON MAIDEN : j’ai 14 ans, je découvre l’existence des musiques saturées, et les patrons arrivent dans mes oreilles. Pas besoin d’en dire plus.

CATHEDRAL : premier contact avec le doom, mon groupe fétiche depuis 1996, génie.

IN THE WOODS : j’ai usé Omnio jusqu’à la corde, cet album est ma madeleine de Proust.

DORNFALL : groupe français injustement méconnu, je n’explique pas vraiment pourquoi mais les paroles font référence à des choses qui me parlent, et aussi : le chant plein de vibrato !

WORHS : Queer Black Metal, que dire si ce n’est que Willow et moi avons des tas de points communs, tout en étant radicalement différentes. Elle me touche tellement.


- Quelles relations entretiens-tu avec l'Underground local et international, les artistes, et webzines? Que penses-tu d'ailleurs de ces derniers, jouent ils un rôle important en tant que lien entre toi et le public? 

Disons qu'entre 2005 et 2015 j'ai été très active avec l'association Les Acteurs de l'Ombre. J'ai donc été en contact avec tout un tas de gens de la scène : groupes, tourneurs, bénévoles, promoteurs, etc. J'ai progressivement freiné toutes ces activités pour me concentrer sur mes projets musicaux et ma vie personnelle, mais j'ai gardé des liens avec un certain nombre d'entre eux. Je pense notamment à tous les passionnés de la scène Doom française et européenne. Quant aux webzines, ça a occupé une bonne part de mon temps libre à l'époque où j'avais dû développer et maintenir la v2 du webzine des Acteurs de l'Ombre, mais maintenant j'ai un peu perdu de vue tout ce petit monde.


- Quelques mots aux lecteurs de Metalnews.fr?  

Je ne crois pas en l'homme et ses mystères

Je ne crois pas au groupe ni à la guerre

Je crois en tout ce que la vie nous offre d'éphémère

Rien à prouver, aucun remord, mon âme est en enfer


Chronique "Ce N'est pas un Choix"

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par mortne2001 le 27/03/2023 à 22:39
   1371

Commentaires (11) | Ajouter un commentaire


Pomah
@109.221.179.129
28/03/2023, 13:22:36

Chouette Interview, ca donne change un peu de sujets et ce n'est pas pour me déplaire.


Niveau musique je suis allé jeter une oreille, ce n'est pas mauvais, mais cela ne m'inspire pas trop. Je passe mon tour...


Gargan
@90.78.150.27
28/03/2023, 22:32:13

Très très gros boulot sur l'album, mélange étonnant et unique entre sonorités typiques prog 70 et passages à tendance black. 

Un peu plus de mal sur l'interview en revanche, j'ai du respect pour les personnes victimes de dysphorie (enfin, comme pour toute personne de base) mais je suis beaucoup plus circonspect sur tout ce qui tourne autour de la thématique, très présente ici. Je pense qu'hélas elles sont utilisées au profit d'une idéologie qui les dépasse. "les classes dominantes ont tout intérêt à monter les pauvres contre les minorités" c'est complètement à côté de la plaque, elles favorisent le sociétal contre le social, c'est un peu le programme de la gauche/démocrates depuis de nombreuses années, rien à foutre du peuple indivisible. La tendance actuelle, hypermédiatisée, m'apparaît plus nocive qu'autre chose pour les jeunes. Je ne parle même pas des opérations, si c'est pour se mutiler avec un sexe reconstruit façon Mengele, putain quelle horreur. Mais pas de problème, c'est un GROS business, sur le dos des vrais malades et de tout un potentiel de jeunes en construction de leur identité. ça c'est plus dégueulasse que du black metal.


Humungus
membre enregistré
30/03/2023, 10:27:57

"La tendance actuelle, hypermédiatisée, m'apparaît plus nocive qu'autre chose"

+ 1.

Perso, je trouve que ce désir jusqu'au boutiste de mettre en avant sa très petite personne afin qu'elle devienne reconnue du plus grand nombre ne fait que décrédibiliser ce noble "combat".

(Je parle de manière générale hein... Pas de cette ITW en particulier)



Humungus
@90.101.35.222
10/04/2023, 14:42:47

Bon...

J'ai trouvé 59 min pour écouter cette offrande.

"Très très gros boulot sur l'album"...

On a pas dû écouter le même Gargan.

"C’est queer comme du PL, mais elle.ux savent vraiment jouer de la musique !"

C'est triste à dire mais elle a bien résumé la chose.

La batterie et le piano, c'est juste pas possible. Pis les voix féminines claires de la première moitié de galette ne sont absolument pas en place voir fausses.

Sans moi donc.


PS : Je vais tout de même faire l'effort d'écouter la discographie complète...

"Evangelium secundum matthaeum" qui tourne d'ailleurs chez moi en ce moment est plus "classique" certes mais me convient bien mieux.



Orphan
@193.248.54.231
11/04/2023, 12:29:08

Un point sur la Dysphorie, histoire de contre balancer cette propagande victimaire, ce déconstructiviste actif.

https://www.youtube.com/watch?v=UH4sPhuR79Y&t=607s

Chaque idée de cette interview est un bouquet de clichés tous plus fané les uns que les autres.


Pas de haine - ne pas confondre expression de genre et identification de genre - je suis une femme noir lesbienne et je m'appel Jean-Michel.






Orphan
@193.248.54.231
11/04/2023, 12:32:27

PS : Je parle de l'interview de ce trans 



Pfffffffffffffffffffff
@78.199.188.152
11/04/2023, 18:34:51

Ouais Orphan quand tu dis "ce trans" pour une femme trans en fait tu es transphobe. C'est pas grave ça se soigne. Une femme trans est une femme et un homme trans est un homme. Les personnes trans sont valides et existent quelle que soit ton opinion sur le sujet. La science le confirme, la médecine le confirme, la psychiatrie le confirme, l'histoire de l'humanité le confirme, y a que toi qui y croit pas donc garde tes croyances farfelues pour toi. 


Chad
@77.193.133.233
11/04/2023, 19:50:04

@Pfffffffffffffffffffff : quand la science tombera sur ses ossements dans quelques décennies ou plus, elle déclarera que c'est un bonhomme. Le bassin ne triche pas.


MorbidOM
@89.85.86.229
12/04/2023, 02:03:04

@Pfffffffffffffffffffff : quand tu dis que "Les personnes trans sont valides" n'as tu pas peur de faire du validisme ?


yolo
@5.51.210.183
06/05/2023, 22:21:23

LFI en force


Stevens
@77.205.21.172
09/05/2023, 09:39:53

Non mais stop la ho ! Le metal devient vraiment un truc de gros p*d* qu'esquon s'en br*anle des ses histoires la ? 

Essayez plutôt de faire de la bonne musique déjà.

Juda Priest c'était une tante et Freddy Mercury aussi, mais ils fesaient de la bonne musique, la il n'y à rien, des gens en dépression qui nous casse les bonbec avec leurs problèmes de malades mentaux, et qui sont pas foutu de faire de la musique en faite.

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