Sélection Metalnews 2024 !

Blood Incantation, Nails , In Vain, Bruce Dickinson, Argile, Puca

Bonne Année 2025 à tous chers lecteurs !

Comme les années précédentes, la rédaction de Metalnews vous propose sa sélection d'albums Metal qui nous ont plu et marqué cette année. Idem pour les albums non-Metal, pour les concerts, et pour le reste...

Le but étant la découverte, et non de savoir si tel album est le numéro 1 ou 10 d'un classement, n'attendez donc pas un "top" par ordre de préférence, juste une sélection, qui on l'espère vous fera découvrir des groupes et des albums qui vous auraient échappé en 2024 !

Et n'hésitez pas à nous mettre vos sélections à vous dans les commentaires (parce que nous aussi on passe à côté de plein de choses !). 

Merci à tous pour votre fidélité !

La rédaction Metalnews.fr

ALBUMS METAL 2024 :


Jus de cadavre

Je deviens vieux. Il y a 15 / 20 ans quand je lisais des tops de fin d'année et que je voyais certains rédacteurs qui disaient "ça tourne en rond, j'écoute quasiment plus que mes premiers amours metalliques !", je rigolais en les prenant pour des vieux grincheux aigris. Bah ça y est, c'est mon tour. Merde. Malgré ce constat il y a bien évidemment quelques trucs qui m'ont titillé les esgourdes cette année :


TORTURE HAMMER – Dormant Horror

Premier EP pour les canadiens qui propose un gros Death Metal old-school comme le laisse deviner l’artwork… Mais le tout arrosé d'une louchée de Hardcore bête et méchant ! Grosses mosh-parts écrasantes, chant Death mais débit HxC… Le tout toujours dans une veine à l’ancienne. Bas du front et ultra efficace.

BRODEQUIN - Harbinger of Woe

20 ans après le sommet de brutalité qu’était Methods of Execution, BRODEQUIN remet le couvert avec ce nouvel et quatrième album d’une violence réjouissante. Certes, nous sommes assez loin des productions étouffées et dégueulasses des premiers albums (qui faisait tout leurs charmes), mais il faut être honnête cette nouvelle offrande en forme de rouleau compresseur est jouissive !



PUTRIFIED - Death Darkness Decay

Des suédois qui font du Death Metal à la Hollandaise, c’est pas banal. Riffs de guerre, batterie char d'assaut, chant de bœuf asthmatique à la Martin Van Drunen, quelques mélodies bien senties et une volonté de faire sonner tout ça carrément old-school. Forcément ça donne un premier album bien cool.

HOUKAGO GRIND TIME - Koncertos of Kawaiiness: Stealing Jon Chang's Ideas, a Book by Andrew Lee

Pochette débile, titres à rallonge (et débiles), sujet plus que… débiles. Oui je n’attendais rien de cet album de goregrind de Andrew Lee. Et puis boum. Ça blast de malade (jouissif avec ce son de caisse claire!), le son et la prod sont monstrueux et c’est hyper bien fait. Chant pitché, mais bien comme il faut, riffs de baston (limite Death Metal parfois), non vraiment en voilà du goregrind vachement bien troussé. Ça déboîte de A à Z pour notre plus grand plaisir.

DELIBERALIZE - Unhallowed Halls

Le parfait mix entre Death (le groupe) et Malevolent Creation ! Génial !

NAILS - Every Bridge Burning

Un poil déçu par rapport au précédent (sorti il y a 8 ans !), mais ça reste ultra bête et méchant. Et la production tabasse toujours autant.

MASTIFF – Deprecipic

Un gros Hardcore mêlé à un Sludge massif. Un mélange entre Crowbar et Nails quoi… Je dis oui. Pas vraiment original, mais la production est ultra lourde et abrasive. Et c’est torturé comme il faut.




Mold Putrefaction


Top Metal :

PUCA - Fullmoon Carnage

Fan des précédentes sorties, ce premier album ne fait que confirmer ma passion pour ce projet. Raw black punk déjanté, par le très prolifique Lord Bill. Ne pas se fier à la pochette ! 

HEMORRHOID - Raw Materials of Decay

Deathgrind à l'américaine avec une touche de goregrind par moment. C’est groovy, catchy et putride, avec une production impeccable. Bleargh ! 

CASKET MUSH - The Pungent Stench of Rott and Infectious Subjection

Goregrind américain, bien fat et groovy, fait par des kids. C’est là bas que ça se passe depuis quelques années, y’a plus grand chose à se mettre sous la dent par chez nous. 

UHL - Habitant des tempêtes

Black Metal français, classique, avec des sonorités très nostalgiques, qui fonctionne parfaitement. De plus, la voix de Cécile fait la différence. 

SEPTAGE  - Septic Worpship (Intolerant Spree of Infesting Forms)

Trio Dannois de goregrind, en mode vieille école avec tout ce qui va avec. Rien d’original, mais tout est là où il faut. Dommage que le groupe s’est séparé après cette sortie. 


Top Punk / Hardcore :

SEXPILL - In Dust We Trust 

Surement la sortie de l’année ! Hardcore texans d’une efficacité rarement égalée, ça péte dans tout les sens, c’est ultra énervé. Juste envie de péter son crâne à chaque écoute !

INDUSTRY - A Self Portrait at the Stage of Totalitarian Domination of All Aspects of Life 

Premier disque pour les Allemands, et grosse claque anarcho-punk. C’est très nerveux, ça rappel les groupes les plus hardcore du genre et ça s’écoute en boucle ! 

INVERTEBRATES - Sick to Survive

Très jeune groupe de hardcore américain, et déjà présenté comme l’un des meilleurs groupe post-covid. Toute la formule des années 80 est là, rapide et efficace.

PUBLIC ACID - Deadly Struggle 

Déflagration sonore Américaine, entre le vieux hardcore et le d-beat, et c’est super efficace. Le groupe assoit sa réputation dans le genre avec ce second disque ! 

VAMPIRE - What Seems Forever Can Be Broken

Premier disque également pour les Australiens, dans une veine anarcho-punk / hardcore très nerveux. Ça se rapproche énormément de INDUSTRY cité plus haut. 

GURS - Gerran Bizi Gara

Les Espagnols, après un excellent premier EP, tapent fort avec ce premier album, entre le post-punk et les relents plus hardcore. Y’a pas un titre qui ne reste pas en tête. 

BUSTED HEAD RACKET - Go Go Go!

Garage punk / egg punk de la très prolifique scène Australienne. C’est super énergique, speedé et efficace, et ça dure moins de 18 minutes !


Rattrapage 2023 :

DRYSILDJOFULL

Projet Islandais de black punk complètement barré, avec des sonorités dungeon synth.

ENZYME - Golden Dystopian Age 

Noise punk Australien, c’est complètement dingo, sûrement mon groupe préféré du genre.

BOG PEOPLE - Bog People

Une des meilleures sorties punk de l’année passée, c’est nerveux et garantit sans chialerie. 



RBD


Albums de l'année : Cette année j'ai retenu surtout les parutions que j'ai fait tourner le plus. C'est pour cela que j'ai écarté les albums de Kerry King et son orchestre ou de Living Gate, qui ne sont pas mauvais en soi mais qui ne m'ont pas suscité le désir de les ressortir régulièrement depuis leur acquisition. S'y ajoutent deux ou trois autres dont je ne suis pas spécialement fan, mais qui ont fait parler d'eux à juste titre quand même.


In Vain : Solemn

Faut-il encore présenter l'In Vain Norvégien, ses liens avec Solefald ? Six ans après un album légèrement décevant qui leur avait néanmoins permis de tourner en France, ils sont revenus cette année avec un cinquième opus perpétuant leur balancement entre des albums impairs plus aventureux et des pairs plus directs. "Solemn" tente donc de nouvelles expérimentations sans s'y égarer, conservant l'ossature des riffs massifs et consistants, bien polis à la production, laissant le chant clair de Sindre (le frère de Lazare), plus raffiné que jamais, apporter de la lumière sur un disque très plaisant et pas autant sinistre que ce que la pochette laisserait croire.

GRIND : Grace and Misery

C'est avec ce second album que j'ai découvert un groupe Allemand formé par des vétérans de la scène locale de Flensburg, tout au nord près de la frontière Danoise. Pour le plaisir, ils concoctent un mélange spontané de Thrash, Noise, Grindcore (évidemment !), Post-Core et Death Metal. Le cocktail est évidemment explosif, intense, velu, très moderne, servis en titres plutôt courts. L'expression d'une certaine émotion à plusieurs moments clés de l'album est inattendue et en renforce la puissance, jusqu'à ce titre final d'une force solaire couronnant bien l'ensemble. Il y a juste l'emballage qui n'est pas pratique du tout.

Ulcerate : Cutting the Throat of God

La régularité du groupe est toujours plus impressionnante à mesure que les albums s'empilent, poursuivant une remarquable évolution sans rupture empruntant cette fois encore la voie de l'éternel retour Nietzschéen. En effet les Néo-Zélandais reviennent au Sludge, par quelques passages acoustiques planants dont l'impact est suffisant pour donner une saveur particulière à ce nouveau volume qui rappelle combien l'influence de Neurosis aussi pèse sur leur œuvre. En live comme à chaque écoute depuis sa parution, j'en découvre toujours une couche supplémentaire. Cette année encore, ils ne pouvaient que finir classés. Parmi leurs nombreux disciples, signalons le bon petit album des Slovaques de Ceremony of Silence, "Hálios", dans une approche un peu plus brutale, Black et mythologique.

Gatecreeper : Dark Superstition

Ce n'est que le troisième album, mais il est désormais hors de doute que les Arizoniens tiennent à ne jamais se répéter de l'un à l'autre. Ce nouveau virage vers une écriture encore plus mélodique et un léger retour à plus de HM-2 en font un disque très facile à assimiler, en plus de ne pas être bien long. Il me fait penser à du Hail of Bullets ou Hypocrisy, tout en conservant cette saveur Sludgy et son univers propre inspiré de la géographie de leur état d'origine. S'ils repoussent leurs limites, celles du Death Metal à l'ancienne ne s'en trouvent pas atteintes. Mais pour ma part j'ai adhéré autant au résultat qu'à la démarche.

Atrae Bilis : Aumicide

Ces Vancouverois se détachent des clichés sur le Death Metal Canadien. Ils ont amélioré leur formule aux riffs barrés à la manière d'un Decapitated, en l'aérant sensiblement et en variant mieux le tempo, ce qui enrichit l'ambiance assez spéciale que dégage leur petite discographie et ce court album. Telle originalité demande un petit effort de l'auditeur, mais c'est bien ce qu'on aime.

Skeletal Remains : Fragments of the Ageless

Depuis le début, ce groupe tape si bien dans mon cœur de cible que chaque album termine fatalement classé en fin d'exercice, en dépit de prestations live assez froides. C'est une nouvelle démonstration de puissance maîtrisée sans forcer, confirmant l'évolution lourde et brutale affirmée au tome précédent, et soulignée par la reprise conclusive. Ils évitent pourtant toute sensation de monotonie, prélude à une lassitude qui ne monte jamais au long de cette nouvelle réussite. L'emballage d'Andreas Marschall enfonce le dernier clou attachant les Californiens la longue tradition du meilleur Death à l'Américaine, dans sa version la plus orthodoxe. Pour l'expérimentation, allez voir ailleurs et si vous en voulez encore, tentez le premier album de Deadspeak, des Pays-Bas, très proche.

Opeth : The Last Will and Testament

Dès '"Heritage" je n'ai plus eu de grandes attentes envers Opeth, ayant compris dès lors que ma période préférée était terminée sans retour. Cette quatorzième "observation" studio demeure fondamentalement du Prog' avec ses structures phasées (et même un narrateur prestigieux) suivant un récit global et ses orchestrations. On y retrouve donc, enfin, des growls. Ce qui devait bien arriver un jour depuis que Mikael s'y était remis en live, et que Martin Mendez les employait toujours dans son autre groupe, White Stones. Au-delà de ce détail notable, c'est surtout la résurgence d'une certaine lourdeur, d'une agressivité mesurée qui fait plaisir et donne de la profondeur à cette œuvre conceptuelle. Nous manquons encore de recul sur un album de fin novembre, toutefois c'est assez certainement leur meilleur depuis l'abandon du Death Metal, même s'il ne suscite pas l'élan des réconciliations passionnées. Signalons à ses côtés le bon troisième album de White Stones, justement, au style très similaire et inspiré malgré sa production étouffée comme d'habitude.

Morgue : Close to Complete Darkness

Ce sont certes de vieux camarades de la scène de ma région, mais je suis certain que j'écouterais leur groupe même si je ne les connaissais pas en dehors. La production 2024 confirme la formule duo et corrige quelque peu la direction Death-Black acquise depuis la reformation vers une bestialité plus Death, sur des riffs colossaux et des vocaux ultra gutturaux à la Finlandaise. Les touches historiques de Grind et de Noise ressortent parfois. Cela se rapproche du dissonant, sans en être vraiment tout à fait. Il se détache d'autant que je n'ai pas tellement eu d'autres albums aussi extrêmes qui m'aient marqué cette année.

Blood Incantation : Absolute Elsewhere

Je n'ai jamais accroché aux étapes successives de leur discographie (en bonne partie à cause de la production), mais l'album de cette année a marqué durablement la scène Death Metal en illustrant remarquablement une autre manière de le mélanger au Progressif traditionnel, différente des propositions d'Opeth, Fallujah, Disillusion, In Vain, Ne Obliviscaris et tous les autres. On comprend où ils voulaient en venir depuis le début, et on se demande comment nul n'avait essayé avant cette formule-ci, nourrie à Tangerine Dream, Pink Floyd, au Krautrock même. Il faut s'incliner, même de loin.

Chat Pile : Cool World

Ils avaient de la pression et surpassent les attentes. La base Noise et Hardcore nouvelle école enragé prend une ampleur inédite avec l'adjonction d'une bonne part de Néo, au-delà de casser les bouches comme un bon plaquage à l'ancienne. On y retrouve la substance créative spontanée, crue et sans limites, du Grunge. Ce mélange audacieux, inédit, n'a été possible que grâce à une sincérité encore mieux libérée qu'avec le notable "God's Country." Il ouvre un renouvellement du vieux Néo Metal trentenaire et deviendra, je le crois, une œuvre séminale de l'année et de la période en cours, comme une vraie bombe, comme si les années 90 n'avaient jamais pris fin.

Rattrapage de l'année antérieure :

Asinhell : Impii hora

Je l'avais négligé l'an dernier quand il était paru dans une période chargée. Je n'aime pas beaucoup le Post-Thrash très Rock de Volbeat et Michael Poulsen, mais mon attention s'éveille dès qu'un musicien reconnu ailleurs se lance dans le Death Metal. Mark Grewe au chant était une recrue de premier choix, y adjoindre l'excellent producteur Jacob Hansen et l'ancien batteur de mes chéris de Raunchy était tout aussi judicieux à mon sens. Et le résultat de cet album le confirme : c'est un bien bel hommage au Death des années 90. Plutôt celui d'Europe, mais l'inspiration américaine n'est pas complètement absente (comme chez Morgoth en leur temps, d'ailleurs). De plus avec Hansen il était certain d'éviter l'abus de HM-2. Dommage qu'il ne soit pas long de reste.



Chief Rebel Angel



1 - ARGILE - Spleen Angel
2 - FALLING IN REVERSE - Popular Monster
3 - KNOCKED LOOSE - You Don't Go Before You're Supposed To
4 - NOTHING MORE - Carnal
5 - DAGOBA - Different Breed
6 - NESTOR - Teenage Rebel
7 - VISIONS OF ATLANTIS - Pirates II - Armada
8 - JUDAS PRIEST - Invincible Shield
9 - LOUDBLAST - Altering Fates And Destinies
10 - KANONENFIEBER - Die Urkatastrophe
11 - ABORTED - Vault Of Horrors
12 - BENIGHTED - Ekbom
13 - IMMINENCE - The Black
14 - RAGE - Afterlifelines
15 - THROWN - Excessive Guilt
16 - KUBLAI KHAN TX - Exhibition Of Prowess
17- WINTERSUN - Time II
18 - FLOTSAM & JETSAM - I Am The Weapon
19 - ALPHA WOLF - Half Living Things
20 - FIT FOR AN AUTOPSY - The Nothing That Is
21 - ENSIFERUM - Winter Storm
22 - IMMORTAL DISFIGUREMENT - King
23 - DEVIN TOWNSEND - PowerNerd
24 - ERRA - Cure
25 - VENDED - Vended




Mortne2001


BLOOD INCANTATION - Absolute Elsewhere

Space opéra cruel et fascinant, ce troisième album est pour le moment l’apogée d’une formule complexe qui une fois retranscrite apparaît limpide. Aucune barrière, aucune contrainte, aucune appartenance de genre.


KINGCROWN - Nova Atlantis

KINGCROWN ne descendra pas de son trône cette année. Le quintet du sud démontre que ses qualités se bonifient avec le temps, et qu’il est un concurrent sérieux à la couronne européenne d’un Heavy/Power Metal de grande classe.

JULIE CHRISTMAS - Ridiculous And Full Of Blood

Fragile, impitoyable, discordante, dissonante, colérique, calme, lyrique, hystérique, Julie CHRISTMAS reprend les rênes de sa carrière et ça fait mal.

MERCYLESS - Those Who Reign Below

Carré, propre, gonflé aux entournures, carburant au cyanure musical, Those Who Reign Below ne dénote évidemment pas dans la discographie opulente de nos amis, et s’inscrit dans une logique de composition imposée dès le comeback de 2011.

VOIDGAZER - Dance Of The Undesirables

VOIDGAZER est au Metal extrême ce que les Monty Python étaient à l’humour anglais. Un pas en avant, une démarche ridicule, un humour qui fait mouche, et des mouches qu’on colle au plafond.

FULL OF HELL - Coagulated Bliss

J’entends déjà certains me dire, « oui, d’accord, mais leurs albums se ressemblent, non ? », et la réponse est oui. Et non.

BETTER LOVERS - Highly Irresponsible

Qui croyait encore que ces hommes dans la fleur de l’âge dépassée pouvaient accoucher d’un tel album ? Les fans ? Les admirateurs ? Les indécrottables optimistes ?

COSMIC JAGUAR - El Era del Jaguar

COSMIC JAGUAR rugit de toute sa gueule, et c’est impressionnant.

NOCTURNUS AD - Unicursal

Je dirais bien qu’Unicursal est une énorme surprise, mais je n’en attendais pas moins d’un tel groupe.

ROYAL REPUBLIC - Lovecop

Parce que faire les zouaves c’est une chose, mais le faire avec panache en est une autre.

INGURGITATING OBLIVION - Ontology of Nought

Ces presque vingt minutes d’expiation technique sont un achèvement à part entière, alors même que ce quatrième longue-durée en contient cinq fois plus. Ce qui est plus que brillant.

PETRIFICATION - Sever Sacred Light

Aucune perte d’inspiration, aucune baisse de régime, et de la variation dans l’abomination.

ATROPHY - Asylum

Vicieux, puissant, solide, avenant, l’ATROPHY 2024 est un sacré concurrent.

A&MORE - Legacy

Un tout pour une somme de parties incroyables, et Legacy de se poser comme héritage laissé par Jo à la jeune génération, qui se doit de respecter ses aînés comme ils le méritent.    

DIONYSIAQUE - Diogonos

Nous avons donc là affaire à l’élite de la scène Doom. A des musiciens culottés, qui refusent de se contenter du strict minimum pour mériter la caution Doom classique.

VESPERINE - Perpétuel

Un cycle Perpétuel, une confusion des sens, pour une humanité qui crève de ne pas avoir su laisser mourir ses plus bas instincts.

REMEDY - Pleasure Beats the Pain

REMEDY est plus proche d’un traitement universel que d’un placebo habilement vendu par une compagnie musicale pharmaceutique peu à cheval sur l’éthique. Les suédois prouvent que leur premier album n’était pas qu’un feu de paille, et qu’il va désormais falloir compter sur eux, au moment de dresser l’état des lieux du Hard mélodique européen.

SORDIDE - Ainsi Finit le Jour

Toujours à la limite de la rupture et de l’apoplexie, SORDIDE inhale un air vicié pour mieux nous le renvoyer vers nos naseaux. Proche d’un Sludge vraiment basique et dissonant, le trio n’hésite pas à ralentir la mesure à loisir, pour évoquer des émotions sombres, des images nauséabondes, et des sonorités vomitives.


TAROT - Glimpse Of The Dawn

Et si cet album a été conçu dans l’optique de séduire la nouvelle génération, le but est atteint sans problème.

EXHORDER - Defectum Omnium

Alors, EXHORDER a sorti ses cartouches les plus mortelles, à légèrement accéléré la cadence de tir, et laissé place à ses instincts les plus durs.



Simony


BRUCE DICKINSON _ The Mandrake Project (BMG)

Voilà un retour qui fait extrêmement plaisir, la qualité d’écriture est impeccable, la qualité d’interprétation l’est tout autant. Bruce Dickinson a de nouveau su s’entourer et le résultat est clairement à la hauteur de ses meilleurs disques.

IGNIS ABSCONDITUS _ Golden Horses Of A Dying Future (My Kingdom Music)

Alliage de Black Metal et de Post-Punk comme j’en n’ai rarement entendu, un album inattendu pour ma part, une vraie belle découverte.

THE BOTTLE DOOM LAZY BAND _ Clans Of The Alphane Moon (Sleeping Church Records)

Le groupe le plus doué mais aussi le plus fainéant de la scène Doom française se retire sur ce dernier opus qu’il faut prendre le temps d’assimiler tant il raisonne comme un monstre monolithique renfermant nombre de riffs catchy. Et puis, il y a ce chant de Ben, à jamais l’un de ceux, qui à mes oreilles, représentent le mieux ce qu’est le Doom Metal.

GOATROACH _ Satanic Decay (Sleeping Church Records)

Ce Death Metal Finlandais a tout pour plaire aux amateurs de Sludge et même de Sludge Doom, c’est rampant, sale, il s’agit là de la version vinyle qui est sortie en avant première avant l’arrivée du CD et du digital. La confirmation !

CRUCIFIER _ Led Astray (Iron Bonehead Records)

Pour les fans d’INCANTATION ou de PROFANATICA, cet album est d’une noirceur absolu, un must.

DIONYSIAQUE _ Diogonos (I, Voidhanger Records)

Très attendu cet album ne déçoit pas. Musicalement varié, le Doom Metal est mis au pourrissoir par cette voix totalement habitée.

CYPHRE _ Idolatry (Klonosphere)

Allant de BLOODBATH à CYNIC, le spectre du Death Metal déployé par ces français en fait un album phare de cette année 2024.

ANDRACCA _ To Bare The Weight Of Death (Vendetta Records)

Le Black Metal intense de ce groupe américain m’a renvoyé avec beaucoup de plaisir vers NIGHTBRINGER par exemple. Une très belle surprise et une belle découverte pour ma part.

ORBIS _ Ad Astra (Duality Records)

Un premier album perfectible mais on sent une personnalité poindre avec ce mélange de Doom et de voix extrême, si sur scène, je n’ai pas encore été totalement convaincu, sur disque, c’est clairement un groupe à surveiller.


Sheb

BLOOD INCANTATION -  Absolut Elsewhere

Je suis sûr qu'ils peuvent posusser la fusion death metal / space rock encore plus loin mais cet album est tout de même une belle réussite.

OPETH - The Last Will and Testament

Il est sorti il y a peu de temps mais avec OPETH on est jamais déçu et en plus les growls sont de retour !

THE OLD DEAD TREE - Second Thoughts

Le grand retour de TODT, une vraie réussite !

OCTOPLOID - Beyond the Aeons
HELLOWEEN - Live at Budokan
SOLSTAFIR - Hin helga kvöl
TRIBULATION - Sub rosa in aeternum
INFERN - Turn of the Tide
DOEDSMAGHIRD - omniverse Consciousness
DECEASED... - Children of the Morgue
THE FLIGHT OF SLEIPNIR - Nature's Cadence
AVMAKT - Satanic Inversion Of...
ALCEST - Les chants de l'aurore
ROTTING CHRIST - Pro Xristou
ORANSSI PAZUZU - Muuntautuja
ALKHEMIA - Abraxas
MY DYING BRIDE - A Mortal Binding
NECROPHOBIC - In the Twilight Grey
NECROWRETCH - Swords of Dajjal


ALBUMS NON METAL DE L’ANNÉE :


RBD


Camerata Mediolanense : Atalanta Fugiens

Fortement attendu, il ne m'a pas déçu. Les Milanais reviennent aux sources de leur croisement unique entre Néoclassique baroque et Dark Wave martiale, poussé au plus profond sur un thème alchimique parfaitement adéquat à leur univers. Je déplore que leur concert en France ait été hors de portée à peu de choses près. Autrement le Soror Dolorosa – toujours chez Prophecy – prend brillamment un virage assez naturel, et Whispering Sons a rendu un album plus varié et accessible que le précédent, qui m'a bien emballé au premier semestre.


Rattrapage non Metal des dernières années :

A. A. Williams

Découverte sur la scène du Bataclan en 2019 au début de sa carrière, les retrouvailles à l'automne 2023 m'avaient laissé une très forte impression et je me suis rendu à l'évidence au cours des mois suivants. Son Post-Rock Métallisé nourri au classique est l'une des plus belles choses que j'ai entendu ces dernières années.



Mortne2001


Billie Eilish - Hit Me Hard And Soft
The Cure - Songs of a Lost World
Beth Gibbons - Lives Outgrown
The Last Dinner Party - Prelude to Ecstasy
Nick Cave & the Bad Seeds - Wild God
Chelsea Wolfe - She Reaches Out to She Reaches Out to She
Cindy Lee - Diamond Jubilee
Jessica Pratt - Here in the Pitch
Allie X - Girl With No Face
Kim Gordon - The Collective


Simony 

JESUS LIVES IN VEGAS _ Joy Or Sorrow (Meidoseim Records)

De l’EBM, du Post-Punk, de la New Wave, le tout savamment mélangé pour donner une texture qui ne m’avait pas fait vibrer depuis un moment. A tel point que citer des groupes influents sur cet album est difficile, la musique dégage une personnalité très forte, très clairement l’aboutissement après deux EP de haute volée.


Sheb

THE CURE - Songs of a Lost Wold
SOROR DOLOROSA - Mond
ULVER - Liminal Animals
DAVID GILMOUR - Luck and Strange


CONCERTS 2024 :


RBD

Suffocation surpuissant, souverain sur la lancée d'un gros album dans la touffeur du Rex ; Napalm Death en grande forme ; Ulcerate en parfaite maîtrise dans un cadre exceptionnel ; des adieux dans l'allégresse pour Sepultura avec Obituary en chauffeur de salle de luxe au Zénith de Paris : difficile de choisir entre les quatre… Mais il faut signaler aussi qu'Enslaved m'a donné le meilleur concert de Black de ma vie.

Concert non Metal de l'année :

Par pur hasard j'ai passé les huit premiers mois à ne voir que du Metal, Punk ou Hardcore. Le cru 2024 n'a donc pas été aussi riche que le précédent, mais il y a eu de jolies soirées à l'automne. Par préférence personnelle je retiendrai surtout le raid vers Paris pour voir Linea Aspera. Cependant Chelsea Wolfe a été somptueuse, tandis que Sang Froid voire The Mission m'ont procuré la dose annuelle nécessaire de Rock Gothique.



Jus de cadavre

SATYRICON - Hellfest Open Air

PROUDHON - Melody Maker (Rennes)

VORTEX OF END – Samaïn Fest

WIEGEDOOD - Hellfest Open Air

GORGOROTH - Motocultor Festival

MERCYLESS - Samaïn Fest

FU MANCHU - Hellfest Open Air

NILE - Hellfest Open Air

STONED JESUS - Motocultor Festival

EXUMER - Motocultor Festival



Chief Rebel Angel

FALLING IN REVERSE le 1er décembre à l'Accor Arena



Simony


Bruce Dickinson (Esch-Sur-Alzette, Rockhal, le 30 juin 2024)

Dans la continuité de l’album, un concert parfait, blindé, avec une excellente ambiance. Bruce était malade et pourtant c’était magistral, un homme humble et un artiste accompli capable de s’entourer de musiciens de haut vol. Une soirée que je ne suis pas prêt d’oublier.

ABYSMAL GRIEF (Anthems Of Steel Festival, Chauvigny, 10 mai 2024)
L’ambiance, la scène, la setlist, je pense que les Italiens ont mis tous les ingrédients possibles pour nous donner ce soir là, LA prestation ultime. Un show mémorable qui marque les esprits, mené par la désinvolture Doom Metal  savamment orchestré. Le groupe a clairement passé un palier sur scène, à revoir de toute urgence !

VENEFIXION (WINTER RISING FEST, La Grange A Dimes, Écouen, le 02 novembre 2024)
Ce festival est désormais immanquable alors lorsqu’en plus, j’y vois une prestation comme celle de VENEFIXION, c’est juste parfait. J’ai déjà parlé de l’ambiance parfaite sur ce festival mais elle est également propice à l’expression totale des groupes et VENEFIXION l’a bien compris ce jour là. C’était intense, sale, violent, juste parfait !

Sheb

THE SISTERS OF MERCY @ Le Splendid (Lille) (24/01)
LEFT TO DIE / INCANTATION / AGRESSOR / DAGON @ The Black Lab (17/08)
ROTTING CHRIST / BORKNAGAR / SETH @ The Black Lab (11/10)



ZONE LIBRE / ATTENTES / AUTRES :


Jus de cadavre


Livres 2024 :

Cabane de Abel Quentin

Coup de cœur de la rentrée littéraire 2024. Il aurait mérité plus de prix de fin d’année selon moi. L’auteur part du vrai rapport Meadows (de l’université MIT aux USA)  publié en 1972 qui prévoit « l’effondrement » de nos modes de vies d’ici 2050 si nous ne changions pas nos comportements et il brode la-dessus. C’est génial, flippant et très bien écrit. Et autant vous dire qu’on est (vraiment) dans la merde.

Jacaranda de Gaël Faye

Il est partout, il rafle des prix (dont le Renaudot) et c'est tout à fait mérité. Un grand roman sur "l'après" génocide au Rwanda.

La route de Manu Larcenet

Adaptation en BD du roman culte du même nom de Cormac McCarthy. Un graphisme juste sublime, très peu de texte, une magnifique BD sur les liens entre père et fils dans un monde dévasté. Somptueux.

Guerre nucléaire, un scénario de Annie Jacobsen

Le livre le plus terrifiant jamais lu pour ma part. La journaliste américaine a mené son enquête durant des années sur les possibilités d'une guerre nucléaire dans un futur proche. Elle a interrogé tous les spécialistes possible, les politiques, même des anciens secrétaires à la défense américain. Et le scénario qu'elle en tire est tout simplement horrifiant. Denis Villeneuve préparerait une adaptation cinématographique.

Les guerriers de l'hiver de Olivier Norek

Un roman historique parfaitement documenté sur la Guerre d'hiver qui opposa le monstre Russe à la toute jeune nation Finlandaise en 1939. Ou comment des paysans armés de vieux fusils ont tenu tête à l'armée la plus puissante du monde durant des mois par - 40 degrés. Les finlandais se sont battus à 1 contre 7. De la pure folie. Norek réussit parfaitement son hommage à la Finlande et en particulier au tireur d'élite finlandais Simo Häyhä, le plus grand sniper de l'histoire (plus de 500 morts à lui seul), surnomé "La mort blanche" par les Russes. 



RBD


Je vais aborder 2025 sans attente particulière en musique, à part qu'il est question d'un nouvel album de Down. Je trouve que le Metal va bien, s'adaptant autant que possible aux difficultés des salles de spectacle par la concentration sur celles qui survivent, et grâce au succès persistant des festivals. Une polémique enfle toutefois sur le faible nombre de jeunes spectateurs, disons étudiants. Il est vrai que le Metal et le Rock semblent traverser ensemble un creux de popularité, du moins en France, auprès de la génération Z. Mais le prix des concerts des groupes les plus célèbres, ceux par lesquels on commence, est devenu dissuasif pour cette tranche du public. Et les sollicitations sont nombreuses à ces âges où prime la curiosité envers des expériences diverses, en plus d'effets de bande rarement favorables. Sans parler des impératifs d'examens ou de stage parfois contraignants. Moi-même à cette période de ma vie, je devais faire en un an le nombre de concerts que je fais actuellement en un trimestre.

Plus personnellement l'année 2024 se terminant mieux qu'elle n'a commencée et même sur un voyage inoubliable. Mais la situation générale de la France et du monde ne me donne pas envie de trop m'épancher.



Chief Angel Rebel 

Films 2024 :

1 - Flow
2 - Furiosa
3 - Le Robot Sauvage
4 - The Substance
5 - Terrifier 3


Mortne2001

Top 10 films

The Substance
Certainement pas l’œuvre vendue par des médias un peu trop enthousiastes, The Substance n’en gagne pas moins ses galons de film culte grâce à un habile jeu de références (Cronenberg, Yuzna, Lynch), et à la prestation hallucinée de Demi Moore.

Furiosa - Une Saga Mad Max
George Miller n’a pas perdu la main depuis le reboot de sa franchise, mais nous offre cette fois-ci un fond plus humain, tout en profitant une fois encore d’une photographie sublime.

Conclave
Huis-clos angoissant, Conclave réussit à rendre l’élection d’un nouveau pape passionnante et tendue. On s’attachera moins à cette fin convenue et inutile pour mieux s’attacher au jeu tout en sobriété d’un Ralph Fiennes en état de grâce.

Thelma
Thelma fait partie de ces films que l’on connaît d’avance, centrés sur un personnage improbable, mais qui dégagent une humanité tout en touchant le cœur du comique avec pudeur.

Late Night With the Devil
L’un des films les plus fourbes de cette année, Late Night With the Devil parvient à mettre au diapason son histoire impossible, ce parti-pris found footage osé, et cette mise en forme qui reclasse les années 70 sur le haut du podium de l’horreur.

Oddity
Décidément, l’horreur avait le vent en poupe en 2024. Sur un pitch assez culotté, Oddity nous entraîne dans une introspection douloureuse, et remet en question les relations d’une sororité aussi étrange que pure.  

Hit Man
Hit Man est tout ce que le cinéma d’action rigolard devrait toujours être. Alerte, bondissant, reposant sur des personnages charismatiques et des situations cocasses. Richard Linklater s’amuse beaucoup, et nous aussi.

Small Things Like These
A peu près aussi gai qu’un orphelin mourant seul du cancer un soir de Noël, faisant passer Ken Loach et Victor Hugo pour des amuseurs de banquet, Small Things Like These décrit avec une telle acuité l’Irlande des années 80 et sa misère qu’on en vient à vérifier son compte en banque en reprisant ses chaussettes. Et un Cillian Murphy toujours aussi ascétique.

Dune Part Two
Denis Villeneuve persiste et signe, et soigne un deuxième volet d’une beauté formelle éblouissante, et pose les bases d’un nouveau triptyque historique, qu’on placera dans quelques années sur les étagères à côté du Seigneur des Anneaux.

Heretic
Difficile de croire que le grand niais Hugh Grant soit capable d’inquiéter - encore moins de foutre la trouille - mais cette histoire de brebis mormones perdues dans un labyrinthe domestique est sans doute ce qui s’est fait de plus inquiétant cette année.  

Top 10 séries

Faking Hitler
The Sign of the Jackal
Black Doves
Silo - Saison 2
Le Problème à Trois corps
Mon Petit Reine
Agatha All Along
Culte
Rematch
Ripley


Simony

Coups de gueule / coups de cœur / bilan / films et plus encore...

La déception 2024 c’est de ne pas avoir eu le temps, parfois même l’envie, de m’intéresser à certains albums de groupe que j’attendais pourtant, je cite volontiers MY DYING BRIDE par exemple ! Est-ce que je deviens trop vieux et donc trop grognon… ? Toujours est-il que j’ai écouté bon nombre d’albums de 2023 que cette année, comme STRIGOI par exemple. 

L’offre étant de plus en plus pléthorique, le niveau des albums, y compris pour les groupes que j’affectionne tout particulièrement comme MY DYING BRIDE ou MOONSPELL, doit être absolument parfait ! Cela ne vaut pas pour PARADISE LOST et IRON MAIDEN que je continue d’acheter les yeux fermés. Donc mon coup de gueule est contre mon vieillissement qui me pousse de plus en plus vers mes albums fétiches que je réécoute de plus en plus, la preuve je n’ai que 9 albums dans mon top 10 et il a fallu que je cherche !

Le coup de cœur 2024 ira à la réédition de l’album 41 de SWELL par Talitres Records. Cette réédition a le bon goût de remettre en valeur cet album de la part d’un groupe unique à la saveur inégalée dans le domaine de l’Alternative Rock !



Bonne année 2025 à tous ! Merci pour votre fidélité chers lecteurs !




par Jus de cadavre le 01/01/2025 à 01:00
   381

Commentaires (6) | Ajouter un commentaire


Humungus
membre enregistré
01/01/2025, 14:45:40

Pas encore lu vos conseils, mais je donne déjà mon palmarès 2024...

En préambule, pour ceux qui officient dans le téléchargement illégal (ouuuuuuhhh ! C’est pas bien hein !) je vous conseille donc ces deux sites ultra référencés :

Pour la musique : metal-tracker

Login - Metal Tracker

Pour les films : darkiworld

Ce dernier ferme malheureusement très (trop) régulièrement pour les raisons que vous imaginez…

Quand cela se produit, il faut aller sur Telegram où en toute fin de page ils remettent la nouvelle adresse effective.

Darkiworld.com Channel – Telegram

Voilà, voilà… … …

ALBUMS 2024


ABSURD (All) « Werwolflicht » (Pagan Black)

Je ne savais même pas qu’il y avait eu embrouille chez ces loustics au bras tendu…

Quoi qu’il en soit, la scission nous a permis d’avoir ce nouvel album.

Et c’est une fois de plus un putain d’album…

Avec ce son typique du groupe qui me fout toujours les poils !


ABYSMAL GRIEF (It) « Narcissistic necrophiles » (Doom Black)

Toute sortie d’ABYSMAL GRIEF est tout bonnement une O-BLI-GA-TION.

Même si, comme ici, il s’agit d’un vieux live de 2013.


ATTIC (Ger) « Return of the witchfinder » (Mercyful Fate)

Encore un superbe album du Grand King Diamond.

… …. …

Enfin vous m’avez compris quoi…


BAT (USA) « Under the crooked claw » (Street Speed)

Ca sent la rue, la bière et la sueur…

Y’a une basse qui ronronne telle celle de feu Lemmy…

Belle mouture une fois de plus.


BODY COUNT (USA) « Merciless » (Rap Crossover)

Toujours aussi bon le père Icy…

Seul hic : Alors que le gars se suffit amplement à lui-même, y’a souvent des guests vocaux qui amenuisent l’ambiance. Voir plus…

« Live forever » en est ici l’exemple type avec Howard Jones qui nous pourrit littéralement le titre avec son Metalcore pour prépubère.


COFFIN STORM (Nor) « Arcana rising » (Doom)

C’est pas le side-project Doom le plus percutant de Sieur Fenriz (VALHAAAAAALL !!! !!! !!!), mais y’a pas a tortiller du fion, ça fait quand même le taf !


DARKTHRONE (Nor) « It beckons us all » (Darkthrone Metal)

Y’en a qui trouve que cela tourne en rond…

Moi, J’A-DO-RE et je ne m’en lasse pas à chaque écoute.

Plus jouissif et Doom que COFFIN STORM soit dit en passant… … …


DEICIDE (USA) « Banished by sin » (Death)

Depuis le « Insinerate hymn » de 2000, rien ne m’avait vraiment bien plu chez ce groupe qui avait pourtant été une putain de révélation en son temps pour moi.

Trop de branlettes de manche… Plus la flamme quoi… … …

Et pis là ! Mais quel plaisir d’écouter cette offrande !

Alors je dis pas que c’est aussi exceptionnel que « Deicide », « Legion « ou « Once upon the cross », mais faut dire c’qui est, le père Benton a pioché dans ces (ses) classiques pour nous chier ce bel étron à la face de dieu.


DESOLUS (USA) « System shock » (Thrash old school)

Une des torgnoles de l’année.

Les p’tits gars ont été biberonnés aux albums Thrash d’outre-Rhin des années 80. KREATOR en tête.

C’est dans les vieux pots… … …


EXHORDER (USA) « Defectum omnium » (Groove Metal)

L’œuf ou la poule ?

EXHORDER ou PANTERA ?

Au vu que PANTERA n’est plus de ce monde (ou presque…), lorgnons donc vers EXHORDER qui cette année nous régurgite encore un superbe album après l’exceptionnel « Mourn the southern sies » de 2019.

La voix de Kyle Thomas est toujours aussi impressionnante. Car oui, incroyable, y’a des chanteurs qui se bonifient avec l’âge.


GÖDEN (USA) « Vale of the fallen » (Doom Death)

Deuxième album pour le nouveau groupe de l’ancien guitariste de WINTER.

J’ai lu à gauche à droite que c’était pour WINTER ce que TRIPTYKON est à HELLHAMMER…

Je trouve la comparaison très juste.


GORGON (Fra) « For those who stay » (Black)

Fan depuis mes années lycée.

Y’a pas lieu que cela cesse avec celui-ci.


HERETIC (Hol) « Filthy hymns for sleazy demons » (Punk ‘n Black)

Pas leur meilleur album à mon sens, mais cela reste quand même bien bonnard.


INQUISITION (USA) « Veneration of medieval mysticism and cosmological violence » (Black)

Toujours aussi bandant ce groupe !

Z’ont l’art et la manière de nous chier d’ces riffs putain…


JERRY CANTELL (USA) « I want blood » (Grunge)

ALICE IN CHAINS étant pour moi la seule formation totalement digne d’intérêt de toute cette vague de Seattle, je me devais donc de me jeter sur ce nouveau CANTRELL.

C’est une vraie beauté.


JUDAS PRIEST (UK) « Invicible shield » (Metal Gods)

Pas mon style Judassien préféré (trop mélodieux) mais bon…

Quand on est fan… … …


KHOLD (Nor) « Du dømmes til død » (Black)

TULUS ou bien KHOLD…

Dès qu’ils en éructent un, j’achète.


LEFT CROSS (USA) « Upon desecrated altars » (Death)

Lourd et gras… … …


LEGIONS OF DOOM (USA) « The skull 3 » (Doom)

En 1992, Y’avait la Dream Team avec Magic Johnson, Michael Jordan et Charles Barkley.

En 2024, y’a la Doom Team avec Scott Reagers, Ron Holzner et Henri Vasquez.


MASSACRE (USA) « Necrolution » (Death)

Leur meilleur album ?

Cela va en faire bondir plus d’un, mais pour moi la réponse est oui… Définitivement oui.

Un album bourré jusqu’à la gueule de riffs géniaux dignes des Grands Anciens.


MERCYLESS (Fra) « Those who reign below » (Death)

MERCYLESS revendique ici encore haut et fort son statue de meilleur « vieux » groupe de Death made in France.

Tout simplement.


MIDNIGHT (USA) « Hellish expectations » (Black Speed)

En matière de Black Speed, ça se pose là.

Comme d’hab’…


MINISTRY (USA) « Hopiumforthemasses » (Indus God)

« L’âge ne fait rien à l’affaire : Quand on est bon, on est bon »


PARADISE LOST (UK) « Icon 30 » (Dark Metal)

« Pffffffffffff…

Réenregistrer 30 ans après un album pareil…

Mais quel est l’utilité de la chose bordel ??? »

C’est ce que je me suis dit en apprenant la nouvelle de cette « hérésie » (sic)…

Pis j’ai écouté l’bazar…

Ben si en fait.

Y’a d’l’intérêt.

Outre le fait de réécouter pour la 1637ème fois ces admirables compositions, l’ensemble est tellement bien retravaillé que l’on y trouve un réel plaisir à noter les différences (subtiles ou flagrantes) vis-à-vis de l’œuvre originale.

Merci qui ? Merci PARADISE LOST.


RUNEMAGICK (Swe) « Beyond the cenotaph of mankind » (Doomy Death)

13ème album.

On peut donc se permettre de dire que c’est l’album de Doomy Death de la maturité non ?


SARKE (Nor) « Endo feight » (Black Thrash)

Beaucoup de mal à la première écoute : Troooooop de synthé boudiou !

Pis au fur et à mesure des écoutes, les talentueux riffs des deux génies me sont enfin apparus.

Epiphanie.


SATURNALIA TEMPLE (Swe) « Paradigm call » (Doom)

Putain de Doom bien sombre.


SIX FEET UNDER (USA) « Killing for revenge » (Death)

Moins bon que le précédent, mais ne serait-ce que pour la reprise en fin de rondelle de NAZARETH, cela valait bien ses 17 boules.


THE BOTTLE DOOM LAZY BAND (Fra) « Clans of the alpha moon » (Doom)

Quasi 10 ans d’attente !

Est-ce que cela valait le coup de patienter ?

Oui et mille fois oui !!! !!! !!!


THE OBSESSED (USA) « Gilded sorrow » (Doom Stoner)

S’il n’y avait pas la voix extraordinaire de Wino, j’suis pas sûr que je serai fan…

Mais voilà… Y’a la voix extraordinaire de Wino.


THE TROOPS OF DOOM (Bra) « A mass to the grotesque » (Death Thrash)

Putain d’album !

Meilleur que le premier…

SEPULTURA (le vrai) vit toujours !


THE VISION BLEAK (Ger) « Weird tales » (Dark Metal)

Voir la critique d’HERETIC…


UFOMAMMUT (It) « Hidden » (Doom)


VLTIMAS (Int) « Epic » (Death)

« Something wicked marches in » était un de mes albums préférés de 2019.

Rebelote cette année avec celui-ci.

David « The Undertacker » Vincent est encore plus « lyrique » que la fois précédente et c’est foutrement bon.


LES « MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS »


BRUJERIA (Int) (2023) « Esto es Brujeria » (El Patron Death)

Bien meilleur que le dernier « Pocho aztlan ».

Rien que pour le coup des trompettes sur le titre éponyme bon dieu… Jouissif.

(Requiescat in pacem Juan & Pinche)


FISC (Fra) « Tracker » (Heavy)

C’est grâce au deuxième volet du « Voyage au centre de la scène » consacré au vieux ‘dos français des années 80 que je me suis penché sur ce groupe.

Je connaissais de nom mais n’avais jamais entendu la chose.

Super premier album ; bien inspiré de MAIDEN, SAXON et autre TYGERS OF PAN TANG. Les autres sont nettement plus Hard US donc pas du tout ma came.

Pis en plus, c’était de mon coin donc ça, plus ça, plus ça… … …


FLUIDS (USA) (Brutal Gore Death)

« - Dis tonton Humungus ?

  • Oui mon petit ?
  • Tu connaîtrais pas un groupe quasi aussi lourd et cracra que MORTICIAN ?
  • Mais bien sûr jeune plébéien ! Y’a FLUIDS qui fera totalement ton affaire.
  • Merci tonton Humungus ! »


FROZEN SOUL (USA) (Doomy Death)

Ça c’est du Death comme je l’aime bordel !!!

Pour les nostalgiques de BOLT THROWER avec une bonne louche de Doomy par là-d’ssus.

Très, très gros kif.


JAGUAR (UK) « Power games » (NWOBHM)

J’ai eu la chance de me trouver en cette fin d’année quasi toute la collection des ENFER MAGAZINE à un prix plus qu’avantageux (40 € boudiou !!!).

Je me lis donc actuellement de façon plus que consciencieuse cette mine d’or en matière de vieilleries.

Pour l’instant, quelques groupes m’ont fait de l’œil et charmés les esgourdes : TRANCE (Faites l’impasse sur « Boulevard of broken dreams » qui est aussi horrible que sa jaquette peut le laisser supposer), BATTLEAXE, BARON ROJO, CHATEAUX, PANZER (en même temps, avec la pochette de « Al pie del canon », je ne pouvais qu’être conquis) et ainsi ce fameux JAGUAR.

Vraiment très bon. Un album qui vaut (quasi) DIAMOND HEAD et TANK. C’est dire… … …

Le second album est totalement Hard FM, mais même là, et pourtant dieu seul sait que je déteste ce style, j’y trouve tout de même de l’intérêt.

Bref, c’est tout bonnement MA révélation de cette année.


MELISSA (USA) (Black)

Est-il encore possible de faire un Black bien « vieux » et pourtant attrayant de nos jours ?

Ben oui.

(Mention spéciale à la pochette du deuxième EP de 2023… … …)


OBUS (Spa) « Preparate » (Hard)

Suite à ma fouille des Enfer Magazine, je tombe donc en amour pour BARON ROJO et leur Hard chanté en espagnol.

Allez savoir pourquoi, mais ça me cause ce choix de langue.

De fait, je me penche sur la scène nationale de cette période et tombe sur ce groupe :

Superbe premier album.

Des musiciens talentueux avec un sens du riff plus que certain et un chanteur digne des plus grands. Etonnement, tous ces points forts disparaitront du reste de leur discographie suivante. Non pas quelle soit lamentable hein, mais cela restera donc ensuite d’un niveau tout à fait lambda.

Je suis toujours sur le cul au fil des années d’encore pouvoir tomber sur des joyaux de cette ampleur totalement passés en dessous des radars de toutes et tous… … …

Ma seconde révélation de cette année.


SARCOFAGUS (Fin) « Envoy of death » (Heavy / Prog / Doom)

J’ai découvert ce groupe grâce à une de vos news de 2021.

Cette année, j’achète enfin cet album qui est clairement le meilleur de cette formation : Bobby Liebling de PENTAGRAM pour la voix et un mix de BLUE ÖYSTER CULT et RUSH pour le style.

Bon… J’avoue… C’est la voix qui m’a fait accrocher d’entré de jeu. Incroyable la ressemblance du truc… Surtout sur les premiers titres.

Malheureusement pour moi, ce chanteur, Jukka Homi, n’a officié que sur cet album avant d’aller rejoindre le fameux OZ en tant que bassiste.

Bref… Quoi qu’il en soit, et même si ce style Prog n’est habituellement pas ma came DU TOUT, là, les talents de composition sont clairement flagrants : Une fois que c’est entendu, c’est mémorisé à vie.


FILMS & SÉRIES VUS (OU REVUS) CETTE ANNÉE


BLACK FLIES (USA) (2023)

Si vous voulez mater un film réjouissant, passez votre chemin brave gens.

Plus noir tu meurs.

On pense forcément à « A tombeau ouvert » (en bôôôcoup mieux car bien plus réaliste que le Scorsese de 99) mais cela m’a foutrement aussi fait penser à du Céline (voir un peu plus bas) pour le côté « médical Vs humanité putride ».


FAIR PLAY (USA) (2024)

NETFLIX, pour moi, c’est la plateforme chargée jusqu’à la gueule de séries inutiles et surtout où l’on passe plus de temps à chercher un film potable à mater qu’à le visionner réellement.

C’est pourquoi tomber sur un bon film comme cela relève de l’exploit.

Alors, c’est pas le film du siècle hein, mais pour les raisons indiquées plus haut, cela donne à ce dernier une touche de miraculeux et donc d’intérêt.

P’tit thriller bien ficelé, les acteurs sont « beaux » et bons et le suspense présent du début jusqu’à la toute fin.

Plus qu’agréable donc.


FIASCO (Fra) (2024)

NETFLIX toujours…

Petite série donc…

Très, très, très rare que les films comiques me dérident et là se fut étonnamment le cas.

Alors tout n’est pas parfait hein mais de superbes comédiens (Pierre Niney et François Civil toujours aussi justes et en particulier Pascal Demolon que j’adore).

Pis surtout de supers blagues tout simplement…

La vanne de « Amadou et Mariam »… Putain, cela faisait des lustres que j’avais pas ri comme ça devant un écran… … …

PS : Tous ceux qui sont dans cette série (réal comme acteurs) ont également fomenté le film « Five » qui est une des rares comédies française de ces dernières années qui ne m’ait pas consternée.

A bon entendeur… … …


GOODNIGHT MOMMY (Aut) (2014)

Un truc qui gravite entre « L’autre » pour l’idée principale (attention je spoile là hein…), « We need to talk about Kevin » pour la filiation maléfique et « Funny games » pour le huis clos autrichien…

Cela ne peut-être que du tout bon.


JE T’AIME, JE T’AIME (Fra) (1968)

Comme dans beaucoup de chose (en musique en particulier), quand je suis intrigué par un sujet, je tente d’explorer le thème au maximum du possible.

En 2024, en d’autres choses, cela aura été la « Nouvelle vague ».

Je détestais de base ce mouvement cinématographique, mais je me suis forcé à regarder toute la filmographie des plus « grands » (sic) en la matière.

Enooooooooormément de bouses.

Mais quelques fois, au milieu des étrons, flottait un p’tit chef d’œuvre.

Ce film de Resnais en est clairement un.

Science fiction, Claude Rich, images léchées, effets spéciaux superbes, scénario aux p’tits oignons, humour pince sans rire, montage à couper le souffle… … …

En faut-il plus ???


LA CIOCIARA (Ita) (1960)

Comme dans beaucoup de chose (en musique en particulier), quand je suis intrigué par un sujet, je tente d’explorer le thème au maximum du possible.

En 2024, en d’autres choses, cela aura été le cinéma italien des années 40 à 80.

… … …

J’ai pas déjà dit ça quelque part moi ???

Bref…

Les principaux réalisateurs ont donc été passé (ou repassé) à la loupe.

Grosse découverte : Sophia Loren.

Actrice et femme d’une beauté et d’une aura quasi mystique (cf. « Boccace 70 » !!!). Même vieillie-enlaidie par le biais du maquillage, elle illuminait encore l’écran (cf. « Mariage à l’italienne », « Une journée particulière »).

Là, dans cette œuvre de De Sica (« Le voleur de bicyclette » !!!), elle campe une mère courage pendant la seconde guerre mondiale. Un rôle qui lui vaudra en son temps un Oscar. Et pour une fois, la célèbre statuette était plus que méritée.


L’HOMME QUI VOULAIT SAVOIR (Fra+Hol) (1988) + LA DISPARUE (USA) (1993)

J’entends causer en trèèès bien de ce premier film à la télé :

Stanley Kubrick aurait dit que c’était le film le plus terrifiant qui lui ait été donné de voir…

Au vu que pour moi Kubrick est le Maître des Maîtres en matière de 7ème art, je me télécharge de suite la chose.

Scénario génial. Mais le film, franchement, a très, très, très mal vieilli.

Par la suite, en fouillant un peu la toile, j’apprends que le réalisateur (George Sluizer) s’est chargé 5 ans plus tard d’en faire le remake américain.

Là, pour le coup, le film n’a pas pris une ride. Les acteurs sont parfaits (Jeff Bridges grandiose) et le suspense est prenant.

Seul bémol, et de taille, la fin est totalement changée.

Il faut donc visionner les deux pour ce faire une idée globale de la chose.

Pour ma part, même si la « nouvelle » fin du remake tient la route, un mix « scénario complet » de la première mouture mêlé avec la réalisation, les moyens et les comédiens du deuxième aurait été le top.


LOUIS-FERDINAND CÉLINE (Fra) (2016)

Je me suis cette année repenché sur l’œuvre du Maître.

Du coup, en parallèle, dans mes recherches sur l’énergumène, j’ai eu connaissance de ce petit biopic.

Sans trop y croire, j’ai téléchargé la chose et me suis attelé à la tâche : Ben énorme belle surprise.

L’histoire est centrée sur une brève partie de sa vie (son exil de 45 à 51 au Danemark) et Denis Lavant y est absolument grandiose.

Pour tous fans de cette « géniale pourriture » qu’était Céline.


METALHEAD (Isl) (2013)

Je me réveille 10 ans après la sortie de ce film qui comme son nom l’indique traite de notre passion commune.

Drame bien foutu sur le deuil difficile à faire après la mort d’un être cher.

Vaut tout de même surtout pour la bande son et tout le décorum Metal qui pare le film.


POINT LIMITE ZERO (USA) (1971)

Même quand on croit que l’on a fait le tour des films géniaux…

Que l’on pense qu’il n’y a plus rien d’intéressant à découvrir…

Ben on tombe sur ça et on se dit que le chemin est décidément sans fin.

C’est en rematant « Boulevard de la mort » de qui vous savez que je me dis que je devrais vraiment me pencher sur ce film qui est encensé à outrance dans le précité.

Pure pépite !!!


ROAR (USA) (1981)

Un scénario made in Disney pur jus bien aidé en cela par une musique clairement cucul.

Vous me direz alors (et à juste titre…) :

« Mais tonton Humungus, pourquoi nous conseilles-tu ce truc en ce cas ??? »

Et d’une parce que c’est foutrement bien filmé et monté, mais SURTOUT parce que c’est un film de malade mental bordel !!! !!! !!!

Comme le dit si bien le sous titre du DVD : « Le film le plus dangereux réalisé ! »

Ben je pense que c’est vrai.


SCHIZOPHRENIA (Aut) (1983)

ACHTUNG !!! ACHTUNG !!!

Film à ne pas foutre sous les mirettes de gens sensibles !!!

Vous prenez « C’est arrivé près de chez vous » (auquel vous ôtez toutes drôleries bien sûr) et vous y mixez les deux « Nekromantik » pour le côté glauque-crade teuton…

Et v’là l’résultat !


SISU - DE L’OR ET DU SANG (Fin + USA) (2022)

Bon… Là, on est clairement dans l’outrancier.

Tarantino n’est vraiment pas loin en embuscade.

Mix vraiment génial de western, d’action jusqu’au boutiste (on est malheureusement pas loin de « Fast and furious » pour la scène de l’avion) et de guerre.

Un régal.


SOUDAIN, SEULS (Fra + Bel + Isl) (2023)

J’aime beaucoup les films de survie.

Pourquoi ? Mystère… Mais c’est comme ça.

Bah là, c’est français et c’est achement bien fait.

Super scénar et supers acteurs (Gilles Lellouche et Mélanie Thierry sont vraiment parfaits).


THE APPOINTMENT (UK) (1981)

Petit téléfilm (à la base) briton vraiment super bien foutu.

Comme quoi y’a pas besoin d’effets bus et de musiques tonitruantes toutes les 6 min pour nous foutre dans un climat d’épouvante certain.

Ou comment savoir distiller l’angoisse à la goutte près…

Perso, j’suis ressorti essoufflé du truc.


THE SUBSTANCE (Fra+UK+USA) (2024)

Alors là ! Attention les mirettes !!!

Si je vous dis Kubrick, Cronenberg, Lynch et avec une bonne louche de Body Horror à la « Society » pour clôturer le tout… … …

LE film d’horreur de l’année et n’ayons pas peur de le dire : LE film de l’année tout court.


ZATOÏCHI (Jap)

J’achète énormément de DVDs d’occase sur Vinted. Vraie mine d’or en la matière.

J’y suis tombé sur une pépite à prix raisonnable : L’intégrale des ZATOÏCHI.

Gros fana de chanbara, je ne pouvais que me délester des 140 euros réclamés.


DÉCEPTIONS DE L’ANNÉE


ACCEPT (Ger) (2024) « Humanoid » (Heavy)

Jusqu’à présent, toute la discographie avec le génial Tornillo au chant était un putain d’sans faute…

Le dernier album en date « Too mean to die » (2021) étant d’ailleurs la crème de la crème de la formation depuis le départ de Maître Udo…

Pis là… Le soufflet est retombé… Ça a fait pschittt…

Pourquoi ?

Car ACCEPT est revenu à son côté teuton-mou-du-ventre que je lui reproche sur certaines œuvres comme « Metal heart » ou « Russian roulette » : Des chœurs bien trop présents (à la limite du forcé) et surtout des soli de gratte kitchs, pompeux et pompants.

Allez ! … On y croit ! … Ils se rattraperont la prochaine fois.


HORIZON (USA) (2024)

Sur le papier, on me dit : Western, réalisé par Kevin Costner, « Saga américaine » de 15 ans sur l’expansion vers l’ouest pendant la guerre de Sécession, 4 films prévus au total (!!!)…

Plus que bandant non ?

Je pense alors à une énorme et superbe fresque réaliste et je suis déjà tout jouasse de pouvoir apprécier ça…

Résultat :

Scénario au ras des pâquerettes, jeu d’acteur du même niveau, montage au-delà du foutraque, tout est absolument cousu de fil blanc (un duel : Kevin Costner a déjà son flingue en main, le second gugusse l’a encore dans l’étui… De où il pense pouvoir dégainer avant de se faire tirer dessus ?!?! … Et pourtant il le fait le bougre… … …).

Bref, j’ai vraiment dû me forcer pour aller jusqu’au bout tellement c’est indigent.

Dois-je avouer que je ne tenterai même pas le deuxième volet ?


Arioch91
membre enregistré
01/01/2025, 20:10:36

J'ai écouté plein d'albums de 2024.

Certains m'ont déçu (Master, Six Feet Under, Kerry King, Loudblast, Mercyless, Deicide, ...).

D'autres m'ont plus ou moins botté.

Finalement, j'en retiens 8 que j'ai régulièrement écoutés :

1. The Crown - Crown of Thorns
Voilà un groupe que je n'avais plus écouté depuis l'album The Burning en 1995. Album fort varié qui m'a tout de suite séduit.

2. Hekseblad - Kaer Morhen
D'abord attiré par le titre de l'album (la forteresse de The Witcher), puis la pochette, c'est le Black mélodique de ces ricains qui a fini par m'avoir à l'usure.

3. Cosmic Jaguar - El Era del Jaguar

Ces ukrainiens sont méga prolifiques ! En même pas 2 ans, 2 albums et 1 EP. De plus, le 3ème album est attendu pour 2025. C'est technique, souvent mélodique mais en tous les cas, une tuerie.

4. Mad Throng - Retribution is at Hand
Alors ici, on cause Thrash Metal, vieux style des années 80 qui peine à se renouveler et ici, rien d'original. Sauf que ça riffe à tout va et que c'est méga bon !

5. Blood Incantation - Absolute Elsewhere
Ce groupe US est tout bonnement hallucinant et halluciné ! Oser mélanger Death Metal et Rock progressif des années 70", fallait le faire. Et le pire, c'est que ça se marie super bien.

6. Darkthrone - It Beckons us all...
Excellent.

7. Nocturnus A.D - Unicursal
Excellent aussi.

8. Opeth - The Last Will and Testament

Trop peu écouté pour le hisser plus haut dans mon top, mais il y figure et c'est déjà ça.

Un 9ème album aurait pu se hisser dans ce top mais je viens de l'avoir. C'est l'album Death is Calling d'Anialator. Très franchement, je n'avais pas écouté un album de Thrash aussi bon et inspiré !

Pour ceux qui ne m'ont pas passionnés :

Abramelin - Sins of the Father
ADX - L'Empire du Crépuscule
Aklhys - House of the Black Geminus
Altars of Annihilation - Sinarquies of Sion
Anciients - Beyond the Reach of the Sun
Attic - Return of the Witchfinder
Black Curse - Burning in Celestial Season
Deadspeak - Plagues of Sulfur Bound
Deicide - Banished by Sin
Eclipse - Anaglyphe
Heresiarch - Edifice
Kerry King - From Hell I Rise
Loudblast - Altering Fates and Destiny
Master - Saint Dispelled
Mercyless - Those who Reign Below
Morning Giants - Eccentric Beasts
Nile - The Underworld Awaits us All
Pentagram Chile - Eternal Life of Madness
Revolting - Night of the Horrid
Ritual - The Story of Mr. Bogd Part 1
Six Feet Under - Killing for Revenge
Skelethal - Within Corrosive Continuums
The Chronicles of Father Robin - The Songs & Tales of Airoea Book III
Vltimas - Epic
Whiskey & Funeral - Thy Malignant

Déception pour les Abramelin, Aklhys, Attics, Deicide, Vltimas. J'en attendais sans doute un peu trop que ce que j'ai pu entendre pour m'en contenter dans la durée.

Aucun des albums cités ci-dessus n'est foncièrement mauvais. C'est juste que ça ne m'a pas parlé.


Gargan
@194.5.191.151
02/01/2025, 08:32:50

Je ne sais pas comment vous faites pour sortir de telles listes à rallonge. Pourtant, j'essaie, comme vous, j'imagine, de découvrir de nouveaux albums constamment.

J'en vois deux qui me viennent à l'esprit. Le second Vemod, c'est le bergtatt II pour résumer, et ça me va très bien. Le Blood Incantation, comme tout le monde, un vrai bonheur à écouter.. 

Le reste du temps, des classiques et beaucoup de musique des mid 90s. Me suis même remis à lire des classiques SF comme à cette époque, ça pue la crise de la quarantaine haha


Buck Dancer
@15.237.38.1
02/01/2025, 09:18:04

Une année pendant laquelle j'ai eu le temps d'écouter un peu plus de musique que d'habitude mais quand je vois les classements de fin d'année je me dis que j'ai encore beaucoup d'albums à rattraper ( notamment le Opeth et Body Count que je n'ai pas eu le temps de bien écouter) 


Je vais juste donner mon top 3 


- Blood Incantation - Absolute Elsewhere. 

   Tout a déjà été dit sur l'album et pour moi c'est le groupe death de ce 21eme siècle.

-  Chat Pile - Cool World.

    Album encore meilleur que le premier. Mariage parfait de noise/(Korn) metal et sludge, avec un chanteur totalement habité entre spoken world et hurlement.


- Brodequin - Harbinger of Woe.

     Le brutal comme je l'aime. Bourrin mais qui laisse de la place aux moments plus groovy.


Et comme d'hab, bravo à toute l'équipe pour votre travail ! 


Humungus
membre enregistré
02/01/2025, 15:53:32

En voilà une tonne de conseils !

J'ai donc téléchargé quelques trucs de vos palmarès qui pourraient me convenir.

A voir ce qu'il va en être...

Déjà maté ce jour "Conclave" et "Late night with the devil".

Fin malheureusement dans l'air du temps pour "Conclave". Plus que dommage car le suspens était bel et bien présent du début à la fin et l'ensemble était vraiment superbement filmé et interprété.

"Late with the devil" se laisse bien regarder... Pas trop mal... Mais c'est surtout l'intro musical du film qui m'a tapé dans les esgourdes : Du PENTAGRAM bordel de bordel !!! Jamais entendu un truc pareil dans un film !


Gargan
@194.5.191.151
03/01/2025, 08:37:28

@Humungus, JAGUAR, bonne pioche ! pochette d'hunger games dégueu (le 7" d'avant a tellement plus la classe) mais excellent album de NWOBHM.

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Gargan

@Humungus, JAGUAR, bonne pioche ! pochette d'hunger games dégueu (le 7" d'avant a tellement plus la classe) mais excellent album de NWOBHM.

03/01/2025, 08:37

Buck Dancer

Sérieusement, comment et par qui remplacer Warrel Dane...cela paraît quasi impossible.

03/01/2025, 05:39

Buck Dancer

Donc, date unique, puis une tournée, puis un nouvel album. Je prends.

03/01/2025, 05:38

Humungus

En voilà une tonne de conseils !J'ai donc téléchargé quelques trucs de vos palmarès qui pourraient me convenir.A voir ce qu'il va en être...Déjà maté ce jour "Conclave" et "Late night with (...)

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02/01/2025, 11:01

Buck Dancer

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