À l'époque où l'Xtreme Fest proposait une affiche moitié Metal moitié Hardcore, j'avais participé à certaines éditions. C'était le festival pour nous les chevelus du Midi, avec des têtes d'affiche de haute pointure internationale, dans un lieu agréable et sur une affluence presque familiale. Et puis à compter de 2018, ils ont décidé de ne plus programmer que du Punk-Hardcore. Même sur une jambe le festival semble toujours marcher (et les cachets doivent être moins chers), mais je n'y vais plus.
Dans ce contexte, l'autre festival musical d'Albi semble avoir voulu tenter un coup, non sans culot. Né dans les années 90, Pause Guitare a un profil totalement généraliste, et il ne faut pas se fier à son intitulé tant on peut y voir des artistes bien connus pour ne jamais pincer une corde. Mais pour cette année de reprise, la dernière journée sur le site principal était uniquement consacrée au Metal. Concrètement, la tournée estivale de Gojira en Europe faisait une étape avec ses premières parties, et on y greffait un quatrième combo pour faire bon poids. Dès que j'ai été sûr d'être libre d'y aller, j'ai tout organisé. Comme beaucoup, j'éprouve un lien particulier envers Gojira : je les suis depuis le premier album et les concerts dans des salles des fêtes du Lauragais devant des assistances clairsemées. Ils répondaient eux-mêmes aux mails des fans. Puis je les ai regardés croître au fil des disques et des tournées au point que c'est l'un des groupes pros que j'ai vu le plus, avec Napalm Death. Encore la dernière fois en 2017 pour la dernière date de leur tournée au Bikini, c'était colossal.
La base de loisirs de Pratgraussals est située dans une boucle du Tarn, contre le vieux faubourg de la Madeleine et à deux pas de la ville, qui est toujours aussi jolie malgré les grosses chaleurs. Il n'y a qu'une seule grande scène avec deux grands écrans de côté, devant une esplanade déjà bien poussiéreuse, délimitée par quelques gradins au fond, un site VIP avec terrasses et un long comptoir à boissons et merchandising. Les écarts proches offrent toutes les commodités habituelles pour se nourrir, boire, vidanger, s'asseoir par terre selon les goûts et les besoins. Par contre l'orga' impose le "cashless", ce qui me hérisse. Il y avait du temps avant que le premier groupe ne commence, le public arrivant progressivement était très typé Metalleux en tenue de festival, chapeau, short, et pour beaucoup avec un t-shirt à la gloire du groupe Landais. Au milieu, quelques abonnés curieux et de nombreux bénévoles locaux de tous les âges mettaient une touche de variété. Et très peu de gens déguisés.
Gojira tient toujours à emmener pour ses premières parties des groupes qu'ils ont repéré et souhaitent promouvoir en leur offrant un peu de leur visibilité. Alors que le soleil pesait encore comme une enclume sur les têtes, les Anglais d'EMPLOYED TO SERVE s'installèrent pour déclarer les hostilités. Malgré leurs dégaines de bon Métalleux cheveux longs - marcel noir - jean noir, ils ont servi un mélange de Metal et Hardcore New School pas franchement novateur mais pour le moins efficace. La bonne qualité du son et du mixage était rassurante pour la suite (sur un festival clairement axé variétés, on pouvait craindre que le matériel ne soit pas totalement adapté, indépendamment du professionnalisme des ingés son accompagnant la tournée). La growleuse, qui garda une veste en jean pendant tout le set malgré la chaleur, avait un timbre qui faisait beaucoup penser à celui de Candace de Walls of Jericho bien qu'elle eut une attitude plus relâchée. Assez communicatifs, ils ont enchaîné des titres de bonne qualité offrant de bons riffs dans un style où on ne peut pas se cacher sur ce point. Sur un set réduit à une demi-heure, on n'a pas eu le temps de se lasser, même si comme beaucoup j'ai fini par gagner l'ombre au bout d'un moment. Devant la scène, une fosse s'était formée sous le cagnard et les jets d'eau généreux jaillissant de l'avant-scène. De ce cratère, volaient très haut gobelets, chapeaux et chaussures. Trop de formations dans ce créneau ne sont que des pétards mouillés assommants, les Goj' ne se sont pas trompés en embarquant ceux-ci.
On profitait de la longue pause pour aller reprendre une pinte salvatrice dans cette fournaise, mais traître à moyen terme. Bien entendu, la carte cashless avait un bug – soi-disant démagnétisée et non créditée – qui exigea vérifications et perte de temps. C'est le progrès. La foule était devenue vraiment importante, il y avait plusieurs milliers de gens, cela faisait très longtemps que cela ne m'était plus arrivé de voir un événement musical de cette importance, au moins depuis les adieux de Slayer il y a quatre ans.
Pour ALIEN WEAPONERY, l'ombre s'était un peu allongée sur l'esplanade où la poussière commençait à poudroyer. Le batteur arriva le premier et commença par un haka mieux visible sur grand écran, reprenant des gestes du kamate bien connu des amateurs de Rugby (comme il y en a ici), avant d'être rejoint par ses deux comparses. Le bassiste, Maori lui aussi, avait le visage peint à la manière de ses aïeux (rien à voir avec la mode Norvégienne donc…). Avec le même mix que le premier groupe, le trio a envoyé un Metal différent, chanté en langue Maorie et truffé d'emprunts à cette culture des antipodes, y compris via quelques samples. Il y avait une certaine congruence : le Maori colle bien mieux que d'autres langues à cette musique, et le public apprécie les plans tribaux. Le gros point faible restent les riffs qui étaient d'une pauvreté embarrassante. Dans la fosse on pouvait se contenter aisément des changements de rythme, d'un jeu grandiloquent et de gros accords en pilon rappelant vaguement le Post-Thrash des suiveurs de PanterA et Machine Head il y a un quart de siècle. Mais cette part Metal était pour le moins rudimentaire pour ceux qui préfèrent écouter. Le guitariste chanteur, torse nu et treillis, remercia les premiers rangs de leur engagement malgré la lourdeur du soleil baissant. Après une demi-heure réglementaire de jeu, je n'en retiens qu'une curiosité tenant mal ses promesses. Et pourtant, je vénère des groupes Néo-Zélandais un peu plus extrêmes.
Je sais que j'ai un goût très sûr, mais je me suis fait encore une fois féliciter pour le t-shirt que j'avais exhumé à l'occasion (mon vieux Chimaira acheté sur la tournée de 2008). Le jeune fan arborant un Misery Index certes plus commun mais dont j'ai une version aussi dans mon tiroir, j'ai volontiers retourné le compliment.
Le crépuscule libérateur arrivait doucement quand ZEAL & ARDOR se présenta à son tour sur la scène surplombée du sigil dévoyé qui sert d'armoiries au projet de Manuel Gagneux. Il se tint au centre, entouré de deux autres chanteurs (un gros viking et un brun fluet qui ne tenait pas en place) et de deux instrumentistes aux extrémités, le batteur étant derrière lui et juste devant le kit de Mario Duplantier déjà installé sous une bâche. Tout le monde connaît le concept, simple et vaste, à l'originalité inégalable. Tantôt Soul, Spirituals, Gospel, Blues ou Black Metal, Metal expérimental mais extrémiste à la Patton, les emmanchements n'hésitent pas à privilégier l'un ou l'autre versant le temps d'un titre. En configuration live, l'importance énorme du chant apparaît encore plus clairement. Si certains titres montraient des compositions un peu légères, d'autres étaient sincèrement bouleversants et le vieux Metalleux a un peu perdu l'habitude de ça. Et en tout cas l'ensemble reste parfaitement inédit. Pour l'essentiel, le mélange pétait bien avec ces emboîtements rythmiques particuliers empruntés au Blues du Sud Profond ou au Black des fjords, rappelant l'époque où tout était à faire et tant de terrains musicaux attendaient d'être explorés. C'est à la fois expressif et libérateur, par exemple avec "Death to the Holy" extrait de l'album en promotion. Devant, cela s'agitait bien et des objets divers surgissaient toujours de ce volcan humain en éruption. Les meilleures compos témoignaient d'un talent inédit. La partie plus Noisy dont je me rappelais vaguement sur les albums passait par contre largement à la trappe dans l'exercice du concert. Paradoxalement, l'incontournable "Devil is Fine" ne m'emballa pas plus sur scène qu'en audition domestique. À la différence de trop de projets expérimentaux, Z&A garde une grande cohérence en respectant les limites que le projet s'est donné. Cela aide à s'abandonner dessus.
Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure que le père Gagneux prit la parole entre deux titres, son mutisme ayant contribué à cultiver la facette Black Metal dans la première partie du show. Son français de Suisse Alémanique était bon, marqué évidemment d'un fort accent à la Federer, mais par routine il passa par l'anglais plus tard. Pour faire de son projet un vrai groupe autour de lui, il a recruté des inconnus qui faisaient le travail, le bassiste et le second guitariste ayant souvent à frapper leurs cordes du poing sur la caisse. Si l'on peut rattacher Z&A au Metal le plus avant-gardiste, il n'en était pas moins le groupe le plus sulfureux de la soirée avec son imagerie démoniaque poussée jusqu'à voir Manuel Gagneux mimer un Baphomet sur le dernier titre. Une heure de jeu était passée avec l'un des groupes les plus originaux que j'ai vu depuis longtemps, dont le succès assez fulgurant me paraît justifié. Je vais m'y replonger un peu d'ailleurs, au moins pour le souvenir de ce set.
L'écran géant enfin dévoilé derrière la scène égrena avec un quart d'heure d'avance un compte à rebours de 150 secondes avant l'entrée rapide des quatre inséparables de GOJIRA devant une foule surexcitée dans la pleine nuit, pour un "Born for One Thing" massif et idéal pour s'immerger dans un set final dantesque. Après tout, nous avons eu tout le temps de bien assimiler le dernier album et cela permit d'apprécier pleinement ces retrouvailles. Pour autant, le groupe a toujours eu le souci de maintenir un lien avec son passé pour éviter de se perdre et c'est sans aucun doute pour cela qu'arriva aussitôt après le mythique "Space Time" du premier album et ses riffs totalement de guingois qui m'ont divinement retourné le cerveau comme il y a vingt ans… C'était déjà gagné. Et puis arriva "Backbone", avec une salve très généreuse de serpentins géants, envoyés dans le ciel dès le troisième titre, peinard, pour que tout le monde se détende bien ! Jamais vu ça encore aussi tôt ! Seule lézarde dans ce bonheur, le couple quelques mètres devant qui avait mis leurs jeunes garçons sur leurs épaules et qui obligeaient les personnes derrière, sur une certaine distance, à s'écarter autant que possible. Heureusement, il y avait les écrans de côté et on arrivait quand même à voir que Christian Andreu était revenu de son congé paternité, et que l'une de ses Jackson arborait à la place de la rosace le dragon de l'antique mini de Godzilla "Saturate", dont les titres et l'illustration ont été repris ensuite sur le premier album de Gojira.
L'alternance des titres récents et des extraits des deux derniers albums conservait tout de même une direction commune issue de l'évolution du chant de Joe Duplantier vers des registres plus criés, évitant le growl guttural, sans parler bien entendu des envolées plus claires introduites par "Fortitude". Restent des riffs pachydermiques comme avec "Stranded", ou des montées plus cétacéennes avec "Flying Whales" et son clip sobre mais efficace, titre ancien mais en parfait accord avec ce que recherche le nouvel album.
En hommage aux anciens de Toulouse selon Joe, "Love" fut joué devant son vieux clip qui défilait sur l'écran (le premier de l'histoire du groupe), et enchaîné avec le riff final de "Remembrance", seule évocation du deuxième album, le plus lourd de tous, tant son orientation est éloignée de celle des deux derniers. À mesure que les titres plus récents s'enchaînaient vers le milieu du set, il y avait quelque chose de grisant à renouer avec les sensations particulières du Metal pour les masses, de retrouver ce groupe qui a une place si spéciale pour beaucoup d'entre nous, et de jouir de tous ce répertoire exceptionnel au milieu d'une foule captivée après une journée brûlante. Au lieu d'un vrai solo de batterie brillant, Mario a fait un sketch sans paroles mais en brandissant deux panneaux "J'entends rien" puis "Magnifique" bien dans son personnage traditionnel de pitre peu loquace. Il est vrai que sa performance rendait largement superflu un exercice de prouesse. "Silvera" passait parfaitement entre des titres de "Fortitude". Puis Joe rappela ce clip d'ado sorti de nulle part il y a deux ans pile lorsqu'à l'été 2020 on pensait être tirés d'affaire, pour illustrer le premier extrait d'un disque qui dût pourtant être repoussé. Il s'agissait bien sûr d'"Another World" dont des images refleurirent sur l'écran géant pour un succès public étonnant.
Le titre le plus audacieux de la dernière livraison s'annonça enfin quand Joe nous enseigna les chœurs du mantra de "The Chant" pour que nous les reprenions, nous invitant à y mettre notre colère, notre haine ou ce qu'on voudra. Assez surprenant pour un titre à la tristesse mystique assez évidente à mon sens. Cela a marché, même si le son des enceintes couvrait à l'aise la clameur sous contrôle de la foule, qui se prolongea évidemment après la fin du morceau sous la direction des frères Duplantier. Et Jean-Michel Labadie dans tout ça ? Clairement, c'était encore et toujours celui qui se bougeait le plus parmi les quatre. Même s'il n'a plus toute la fougue des années 2000, il saute toujours jambes écartées de l'estrade de la batterie et participe avec l'enthousiasme d'un gamin. Sans lui, le spectacle accuserait un petit coup de vieux. En parlant du temps qui passe le joli clip de "The Gift of Guilt" proposait une réécriture intéressante du mythe de Pandore et une pointe de profonde mélancolie préparant au terme du show alors que le corps niait toute fatigue sous l'effet des bonnes sensations. La reprise à l'écran du refrain sur "New Found" était un poil lourdingue, sur cette illustration de triangles à la White Stripes. "Amazonia", bourru et solaire, vint achever ce set titanosauresque avec une nouvelle salve de bandelettes et un vaste nuage de papillotes tombant jusqu'assez loin dans le public. Joe, apparemment très las subitement, s'éclipsa aussitôt, avant que Mario ne reprenne le micro central pour remercier de manière plus chaleureuse une foule qui devait atteindre les 10 000 personnes à vue de nez et s'émerveiller du spectacle que cela lui donnait depuis la scène. Joe revint alors, serviette au cou, pour rejoindre ses trois compères restés rendre grâce à leurs fans un moment et dépasser un peu l'heure et demie de présence.
Lors des premiers pas sur un sol jonché de bandes de papier argenté et des papillotes tombées peu avant, une brève réflexion s'ébaucha dans mon cerveau pourtant peu porté à l'écologie politique quant à tous ces cotillons balancés en plein air par un groupe qui se pique pourtant d'une conscience très focalisée sur des thèmes liés. Sans se prendre les pieds dans ces considérations ni ces spaghettis de cellulose enroulés autour des chaussures d'une foule en dispersion, le souvenir de ce premier mégaconcert post pandémique n'est pas près d'être oublié. Ailleurs les Goj' ont ouvert pour MetallicA dans des stades il y a déjà longtemps, assumé la tête d'affiche de festivals importants, mais jamais je ne les avais vus devant autant de monde et tenir ce défi impressionnant. Peuvent-ils encore aller plus loin ? De quoi méditer, cette fois, sur le chemin du retour à travers le faubourg, le pont vieux (l'un des plus antiques de France servant encore à la circulation près de mille ans après sa construction), puis la vieille ville encore tiède mais tranquille, jusqu'à l'hôtel. Autre remarque venant sur ce chemin : l'un des albums était passé à la trappe. C'était déjà arrivé la dernière fois, mais pas le même. Saurez-vous trouver rapidement lequel ?
Setlist : Born for One Thing/ Space Time/ Backbone/ Stranded/ Flying Whales/ The Cell/ Love + Remembrance/ Hold On/ Grind/ Silvera/ Another World/ L'enfant sauvage/ The Chant/ The Gift of Guilt/ New Found/ Amazonia
The Way of All Flesh me paraît l'album oublié, pourtant mon préféré.
Tout le monde semble unanime sur l'ampleur et la taille patron prise par le groupe en live ces dernieres années. La dernière fois je les ai vus remonte à presque dix ans. Un concert au Bataclan pour la sortie de L'enfant Sauvage, je crois, et j'en garde un très bon souvenir.
Excellent report par ailleurs.
Dès que tu as commencé à causer des serpentins, j'ai eu la même réflexion primaire et bas d'plafond (on se refait pas !) que toi dans ton dernier paragraphe hé hé hé...
En bon suce boule que je suis (sic), tout comme j'avais fait récemment sur les derniers reports de Jus de cadavre, Mold Putrefaction et Simony, j'en profite pour te remercier de ce dernier RBD. Mais aussi et surtout sur tous ceux que tu ponds très régulièrement. Ton éclectisme m'offrant de fait un brin d'air frais salvateur (surtout actuellement !)... ... ...
Merci RBD pour ce report. Pour ce premier gros concert post-pandémie, mon ressenti diffère légèrement du tien en ce qui concerne les premières parties: j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le set de Zeal & Ardor (peut-être à cause de l'heure de passage en diurne?), tandis qu'Alien Weaponry m'a collé une bonne claque, malgré les influences gojiresques manifestes. Quant à Employed to Serve, un grand bravo à la chanteuse qui, en bonne rosbeef, a viré à l'écarlate dès le premier morceau!
Et Gojira? Ben, c'est énorme et comme toi, je me demande jusqu'où ils peuvent aller. A mon avis, c'est tout simplement le meilleur groupe "mainstream" actuel sur scène, et il est juste dommage qu'ils aient dû s'exiler aux US pour qu'on s'en rende compte. Quant à Mario, c'est un monstre.
Bon report et en accord avec ce qui est dit.
Unemployed était pas mal du tout, par contre, même si j'ai beaucoup apprécié Z&A j'ai du mal à voir le côté black metal, l'ambiance peut-être mais musicalement je m'attendais à davantage de plans extrêmes.
Je partage également ton analyse sur l'évolution du Xtremfest, l'essentiel pour eux c'est que ça fonctionne.
Si le festival pause guitare pouvait renouveler une soirée metal à l'avenir, ce serait parfait mais j'en doute quand on compare le nombre de tickets vendus aux soirées précédentes.
Merci aux autres présents qui ont exprimé leur avis sur cette soirée. Même si je tiens à tendre vers l'inaccessible objectivité en pensant constamment aux fans qui vivraient les mêmes concerts autrement, le mieux est d'avoir d'autres points de vue en commentaires, quitte à avoir des désaccords profonds sur les ressentis.
Je me souvenais qu'en version album, Z&A montre plus de plans Noisy qui étaient passablement gommés sur ce set, au profit notamment de la facette Metal extrême. Sans doute aussi que toute cette imagerie occultiste voire franchement satanique renforce cette sensation de voir un de ces machins bizarres qui s'échappe régulièrement de la scène Black Metal.
Et c'est bien sûr "The Way of All Flesh" qui a été sacrifié sur cette tournée. J'aurais préféré que ce soit "L'enfant sauvage" comme sur celle de 2017, mais peu importe.
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