HELLFEST 2018 - Live-report part. 1 : Jeudi / Vendredi

Iron Maiden, Exodus, Watain, Fange, Terror, Memoriam, Hatebreed, Rise Of The Northstar, Carpenter Brut, Kadavar, Dopethrone, Suffocation, Septic Flesh, Hexecutor, Satyricon, Corrosion Of Conformity, Nile, Demolition Hammer, Nordjevel, Nebula, Kataklysm, Get The Shot, Exhorder

Site Hellfest, Clisson (France)

du 22/06/2018 au 24/06/2018

Le HELLFEST... Tout a été dit ou presque sur le fameux festival français. Un festival qui déchaine les passions. Honni par certains, adulé par d'autres. Qu'en penser alors ? Je ne vais pas vous dire que je suis le mieux placé pour vous répondre, mais sans vanité, je le connais bien ce festival. Je n'ai loupé qu'une seule édition (2017), et avant le HELLFEST j'étais présent à ce qui s'appelait encore le FURY FEST, à Rezé puis au Mans. J'ai aussi vu l'autre coté du rideau en étant bénévole "assistant caméra" sur scène en 2011 et 2012 (c'est pompeux, je tenais juste des câbles en fait, mais bon...). Au plus près des groupes donc et de l'organisation d'un tel événement. Et s'en est un événement, un monstre même. Tout le monde en parle aujourd'hui, tout le monde veut y aller. Voir la bête de l'intérieur et découvrir une musique, ou simplement jouer au rockeur pendant 3 jours dans l'année pour d'autres et pouvoir dire "j'y étais !"... Alors je ne vais pas me gêner pour le dire, mais oui le fest a évolué, oui le public a changé... Est ce un mal ? Tout dépend de ce que vous venez y chercher. Mais de mon coté tant que je trouve ce que je veux y trouver, j'en serai. Alors suivez le guide pour cette treizième édition du HELLFEST OPEN AIR !

Voici le report du jeudi et du vendredi. La suite dès demain !

Texte : Jus de cadavre. Photos : Baptistin Pradeau.

J'avais donc quitté le HELLFEST en 2016 pour la dernière fois, n'étant pas présent en 2017. Le festival était déjà ce qu'il est aujourd'hui : une énorme machine, une organisation tout bonnement énorme, et la seule chose qui avait vraiment été gênante en 2016, c'était cette fameuse file d'attente pour entrer sur le site (entre 45 minutes et 1h à chaque fois...). Ce gros point noir avait beaucoup fait parler de lui. Et bien pas de suspense, c'est corrigé aujourd'hui (tout comme l'année dernière déjà selon les gens présents). Ce simple exemple, donne le ton : l'organisation est toujours à l'écoute des remarques des fans et festivaliers qui n'hésitent pas à faire remonter tout ça sur les réseaux sociaux et autres forum.

Tout ça pour vous dire qu'une fois de plus l'organisation aura été impeccable pour cette treizième édition du HELLFEST. On pourra toujours trouver des petites choses à redire, mais en toute franchise, ce sont des détails et il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour se plaindre. Toilettes en nombre partout sur le site et les campings, points d'eau facile d'accès (même si en cas de canicule, comme l'an passé, c'est toujours un peu limite), indications/directions très visibles pour s'orienter, points infos partout, bénévoles très sympas et disponibles, etc... Voila pour l'organisation. Chapeau quoi.

Jeudi 21 juin :

Nous arrivons donc jeudi vers 12h00 à Clisson. On se gare dans un champs prêté et préparé par un habitant qui veut juste rendre service aux festivaliers. Sympa. Les portes ouvrent à 14h et c'est un peu la cohue à ce moment là, mais ça fait parti du truc. Une fois mon pass presse récupéré et mon badge Cashless (pour payer nourriture et boisson sur le site) rechargé, je file rejoindre les copains qui s'installent au Red Camp. Pas le plus calme selon les rumeurs. Et les rumeurs sont parfois vraies. Nous ne le savons pas encore mais nous avons planté nos tentes tout prêt du "Macumba"... Une "boite de nuit" installée sous un simple barnum qui ne ressemble à rien en journée, mais qui se transforme en boite/lieu de beuverie/rendez-vous des plus motivés, à 3h00 chaque nuit du festival. Oui rien que ça. Et il y aura du monde... 

Mais pour le moment on profite de la soirée pour déambuler au Metal Corner et dans le Hell City Square. Petit passage devant l'écran géant qui diffuse le match France - Pérou pour l'ambiance. Puis on assiste ensuite au très bon concert des VANILLA CAGE sur la scène du Metal Corner. Le groupe originaire de Géorgie et uniquement composé de filles, balance un Rock n' Roll/fusion bien burné, on pense beaucoup à RAGE AGAINST THE MACHINE par moment, mais en plus sauvage ! Pas mal du tout ! 

Ensuite direction le Hell City Square pour manger un bout et assister à un show de catch, pas vraiment impressionnant hélas, juste devant la Hell Stage où joue en même temps (pour faire bande son...) un groupe qui reprend des classiques de groupes comme SLAYER, MAIDEN, etc... Mais en simplifiés... Pas vraiment transcendant tout ça, mais c'est pas le but. Ça marche bien pour chauffer les gens en tout cas, en même temps tout le monde est à moitié (ou complétement) beurré à cette heure-ci et surtout en pleine forme ! Retour au camping où nous passons un bon moment de rigolade devant les légendaires combats de caddies du Hellfest... Et ceux ci sont de plus en plus violents j'ai l'impression ! Retour au campement pour une première nuit agitée, bien entendu...

Vendredi 22 juin :

La beuverie du jeudi n'ayant pas eu raison de moi, c'est le groupe Rennais FANGE qui ouvre mon festival cette année. Nous voilà donc à 10h30 sous la Valley. Et malgré cette heure matinale on peut dire qu'il y a du monde ! C'est plutôt flatteur pour nos bretons qui en plus du handicap de l'horaire, pratique un style pour le moins pointu et tout sauf facile d'accès. C'est en effet à un Sludge dégueulasse et très lourd, que nous avons à faire. Et la prestation scénique est en parfaite adéquation avec la musique : hermétique et malsaine. Pas facile de rentrer dans le concert, mais petit à petit les riffs vicieux et l'attitude "allez tous vous faire foutre" font leurs effets et je rentre totalement dans le trip. Alex à la batterie est déchaîné et frappe son instrument comme un sourd. Ce qui devait arriver arriva : il défonce sa peau de caisse claire ! Et on me dit dans l'oreillette qu'il en bousillera une autre le lendemain avec son autre groupe MALKAVIAN ! Quand je vous dit qu'il cogne dur le gaillard. Le hurleur lui crache et vomi sa haine sans un mot pour le public. Nan, ça préfère boire des grandes rasades de Suze au goulot avec les camarades plutôt que de dire merci. A fond dans le trip. Je pense beaucoup à EYEHATEGOD pendant le show, pas forcément pour la musique (encore que...), mais plus pour l'attitude nihiliste. J'aime bien ça, moi, les mecs à fond dans le truc. Encore un très bon groupe Rennais...

Seule ombre au tableau pour ce premier concert : le son sous la Valley. Trop fort. Là je me dis que ça risque d'être compliqué si ça continue comme ça, vue la lourdeur de certains groupes qui y joueront ce weekend.

Je reste sous la Valley pour le Stoner/Sludge de DOPETHRONE. Très heureux de les revoir un an après avoir assisté à Montréal à un show dantesque chez eux à domicile ! Mon impatience est vite douchée par le son, encore une fois beaucoup trop fort. Ça en est même déraisonnable pour nos trois fous furieux Canadiens. Les basses couvrent tout le reste. Tout vibre la dedans (même nos dents !). J'enfonce donc mes bouchons d'oreilles au maximum et essai de profiter du concert. Le groupe est en forme et toujours plein d'humour bien gras, mais peut être un peu moins déchaîné que d'habitude... Nous avons le droit bien sûr à un florilège d'insultes en Québécois avec un accent bien truculent. Le trio a l'air bien content d'être au Hellfest et le concert passe très vite (en même temps, 40 minutes de temps de jeu...) et malgré le volume sonore, je prend mon pied devant ces morceaux lourds et groovy. Le guitariste de FANGE, Benjamin, amis du groupe depuis des années, les rejoint au chant pour le dernier morceau Smoke, Drink, Die, le "hit" des Québécois (introduit par un "les bonnes drogues elles sont interdites icite !". Un titre nihiliste qui parle de... Bah je pense que vous avez deviné en fait. Un très bon set hélas gâché par un son beaucoup trop fort...

Nous voilà sous la Altar pour les Stéphanois de BENIGHTED ! Il y a beaucoup de monde, évidemment. Première chose qui saute aux oreilles, le son est très bon et clair ! Après le choc de la Valley, ça fait du bien. On peut même suivre le concert sans bouchons d'oreilles. Bon alors BENIGHTED, vous connaissez, ça déroule, ça envoie le boulet comme bien peu savent le faire, c'est propre, carré et pro. Troisième fois pour moi en moins d'un an, je suis donc un peu rodé et l'ultra-violence du concert ne m'étonne plus. Je prend donc moins ma baffe qu'au Muscadeath ou au Motocultor. Mais ce n'est en rien de la faute du groupe, qui comme je vous le disait est une fois de plus parfait sur scène. Le chanteur de BLACK BOMB A, Arno, vient épauler Julien sur un titre. Le batteur, Kevin Paradis, est incroyable de maîtrise derrière ses fûts, une très bonne recrue donc pour le groupe. Une petite reprise de SEPULTURA pour finir (Biotech Is Godzilla) et basta. Il y a du y avoir du sang dans le pit... Comme d'habitude avec nos brutasses nationales, qui fêtent leurs 20 ans cette année !

Julien de Benighted

Je passe devant la Temple pour voir un bout du concert des Black metalleux de NORDJEVEL. Que les choses soit claires, j'écoute beaucoup de Black Metal et j'adore le BM Norvégiens. Mais là, comme ça, en plein jour, dans un festival, sur une immense scène, je peux pas. Et pourtant tout est bon sur scène, le son bien crade dans la tradition, la violence, les corpses-paint, etc... Mais je ne sais pas... Quand on prône la mort, la haine et la misanthropie (ce qui en soit ne me dérange pas du tout), ça fait bizarre de le faire dans ces conditions. Je comprend bien les groupes du style qui ne veulent pas faire de scène pour le coup. Comme MUTIILATION il y a trois ans, je n'accroche pas. Trop de différence entre le discours et la situation pour moi. Mais ça ne m’empêchera pas d'écouter les albums du groupe à la maison, parce que ça m'a l'air fort bien fait comme BM !

On passe à tout autre chose maintenant sous la Altar une nouvelle fois. DEMOLITION HAMMER. Ils faisaient parti des groupes que je ne voulais pas rater. Depuis leur reformation en 2016, je n'ai pas lu un seul commentaire négatif, même pas un seul un peu tiède. Non, à chaque fois c'était même très élogieux ! Donc la volée Thrash je l'attendais. Mais alors à ce point là, clairement non. On s'est fait bastonner du début à la fin ! Le son était de plus très avantageux pour le groupe, puissant et clair. Je ne sais pas comment un groupe qui a arrêté pendant plus de 20 ans (entre 1995 et 2016) peut revenir en forme à ce point... En seulement 2 ans ! La leçon de Thrash est terrible, je pense à SLAYER, mais encore plus énervé et intense. Ça n'arrête pas, les morceaux de leurs albums Tortured Existence et Epidemic Of Violence (peu ou pas de Time bomb je pense) font des ravages pas possibles et je ne me retiens pas longtemps pour aller me frotter au pit qui est très virulent devant la scène. Bon Satan, que ça fait du bien ! Le groupe de New York (on l'aura bien compris, le chanteur nous répète le nom de leur ville entre chaque morceau, le tout agrémenté de 5 ou 6 "motherfuckers !"), donne une énorme punition à toute la jeune génération de groupes de "revival" Thrash. Un grand moment.

Ouch ! Après tout ça, je fais une pause. Je rate malheureusement CHURCH OF MISERY, qui d'après les échos donnera un des meilleurs concerts du weekend sous la Valley... Une prochaine fois j’espère !

Church Of Misery

Maintenant nous nous dirigeons vers la branlée du fest et même de l'année pour moi. SUFFOCATION sous la Altar. Je voue un énorme respect au groupe Américain depuis des années et c'est avec fébrilité que je les attends. Pas de Frank Mullen au chant ce soir. Celui-ci devait pourtant faire une dernière tournée avec son groupe... Mais bon, ce n'est pas la première fois qu'il fait le coup le bougre. C'est Ricky Myers (DISGORGE, SARCOLYTIC) qui sera derrière le micro. Autant vous le dire tout de suite le report sera dithyrambique, parce que c'était juste incroyable. Le son est énorme dès le premier morceau, et dès la première note ma mâchoire tombe toute seule. Les New Yorkais sont dans un très grand soir. Et dès le début du set je sens que la Altar va passer un grand moment. Je me rue dans le pit, une fois de plus très sauvage. Entre deux morceaux je me retrouve à coté d'un type qui regarde la scène d'un air extasié, il a les yeux qui brillent et hurle en se tenant la tête "Ce sont des Dieux, ce sont des Dieux !". Ce gars, ça aurait pu être moi. Je lui fait comprendre que je pense la même chose que lui. Et nous ne sommes pas les seuls : entre chaque titre on entend les gens autour de nous murmurer des "Ohlolololo !" admiratifs. Sans rire. La brutalité est infernale, la maîtrise des musiciens à couper le souffle, la domination totale ! La puissance du Death Metal Américain dans toute sa splendeur. Implacable. A part leurs potes de DYING FETUS, personne dans le style ne peut rivaliser avec SUFFO sur scène. Personne. Eric Morotti est impérial derrière les fûts et même si Mike Smith nous manque, il n'y a rien à reprocher à son remplaçant, lui aussi bourré de groove, de feeling et de sauvagerie sous contrôle, dans son jeu. Le morceau Catatonia me colle des frissons avec son énorme intro, tout comme les classiques du groupe joués ce soir, Effigy Of The Forgotten, Infecting The Crypts, Liege of Inveracity, etc... Je me demande comment un groupe qui a subi autant de changements de line-up ces dernières années peut être aussi uni et solide sur scène. Pour rappel seul Terrance Hobbs (quel guitariste !) et Derek Boyer (basse) font office d'anciens aujourd'hui. Je suis encore retourné en vous écrivant ces lignes. Quand Mike Smith quitta le groupe en 2012, il disait que ce style de musique, que son groupe, demandait un énorme travail et beaucoup d’investissement, de sacrifices et que le jeu n'en valait pas forcément la chandelle (en terme de reconnaissance). Il ajoutait dans une interview qu'avec tant de travail abattu et un tel niveau technique le groupe méritait de remplir des stades. Aujourd'hui j'ai compris ce qu'il voulait dire. Époustouflant.

Je quitte la Altar assommé, mais je me fais aussitôt happer par SATYRICON qui ébranle la Temple. Il ne faut pas 2 morceaux pour rentrer complètement dans le concert des Norvégiens. Là, je vous sens venir : "mais il se fout de nous, il vient de nous dire qu'il n'aimait pas le BM sur scène !?". Oui mais non. SATYRICON c'est différent. Ne faite pas mine de ne pas comprendre... Le groupe a toujours revendiqué une distance avec le reste de la scène Norvégienne, et aujourd'hui c'est même un gouffre qui les sépare des TSJUDER et autres MAYHEM. Un gros coté Rock n' Roll fait en effet partie intégrante du style de Satyr et Frost. D'ailleurs c'est cette période plus récente qui est mise en avant en concert. Les catchy Now, Diabolical et K.I.N.G et le lancinant mais génial To Your Brethren in The Dark sont là pour le prouver et sont ultra efficace en live ! Le public mange dans la main du frontman qui n'arrête pas de nous haranguer pendant et entre les titres. La foule applaudi en rythme, chante les riffs de guitares et acclame le groupe comme il se doit. Un Mother North épique balancé sans prévenir vient nous rappeler que SATYRICON sait encore faire parler la poudre et on termine ce concert avec le plus grand morceau de Black n' Roll jamais composé : Fuel For Hatred. Rideau. C'était génial !

Satyr...

Maintenant, il est tard, on a pas mal picolé mais on en veut encore. Alors on se dirige vers la Valley ou CORROSION OF CONFORMITY s'apprête à jouer. Mes souvenirs seront donc un peu flous je dois avouer. Surtout que je n'ai jamais vu le groupe en live et que je ne le connais pour ainsi dire que très peu ! J'adore Pepper Keenan dans DOWN pourtant, mais je ne me suis jamais penché sur son autre groupe. Il y a une grosse ambiance devant la scène et le groupe est en forme ! J'apprécie grandement ce concert et je ne suis finalement pas vraiment perdu avec ces riffs qui pourraient tout à fait figurer sur un album de DOWN. Des passages plus punk/hardcore des début sont toujours efficaces et les invectives de Keenan finissent de déchaîner le public. Un bien bon concert ! En fait, Pepper Keenan, c'est un punk qui a trop écouté BLACK SABBATH.

Pepper Keenan... Riff Worship...

Je rentre au camping heureux de cette première journée, et nous terminons la soirée/nuit très tard (ou tôt plutôt !) avec un passage chez nos voisins/tenanciers de boite du "Macumba" où la fête bat son plein. Non, ce weekend ne sera pas de tout repos...

par Jus de cadavre le 03/07/2018 à 07:30
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Commentaires (4) | Ajouter un commentaire


Flo
@88.184.220.216
03/07/2018, 21:56:13
Juste un tout petit truc... je trouve que l'attente pour l'entrée des adolescents et revente des billets est juste horrible (1h30 à 2h d'attente)...il faudrait le double de personnel à ces caisses (4personnes pour gérer ces 2 énormes files d'attentes est à mon avis trop trop juste) mise à part ce petit soucis je tire mon chapeau a toute l'organisation

Matrioch.ka
@80.12.37.238
04/07/2018, 13:06:58
Un festival fantastique.... la musique les décors l ambiance l excentricité la bière la gentillesse des gens un moment inoubliable les metaleux et métalleuses sont chez eux

Jus de cadavre
membre enregistré
04/07/2018, 13:10:12
Flo : qu'appel tu "l'entrée des adolescents et revente des billets" ? j'ai pas vu ça de mon coté...

RBD
membre enregistré
07/07/2018, 17:38:09
Pour avoir vu Suffocation dans cette autre configuration il y a quelques années, je confirme, c'est tout autant exceptionnel.

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