HELLFEST OPEN AIR FESTIVAL 2019. Quatorzième du nom. Metalnews y était une fois de plus, et pas qu'un peu cette année !
Pour cette édition, c'est à 4 que nous avons couvert le plus grand fest Metal français, pour votre zine' préféré : Mold Putrefaction, Acid, Jus de cadavre et JTDP !
Retrouvez donc nos live-reports respectifs ci-dessous, on termine aujourd'hui avec la journée du dimanche 23.
Bonne lecture !
Jus de cadavre :
On commence cette dernière journée, placée sous le signe de grandes chaleurs, avec du Thrash sur la Mainstage 2 : DEATH ANGEL. Je ne suis pas vraiment fan du combo américain, mais bon, c'est sympa de commencer cette dernière ligne droite par du Thrash "facile d'accès" on va dire. En effet, ce n'est pas des gros bœufs du style venus d’Allemagne (par exemple), mais du pur Thrash made in California. Peut-être même un peu plus léger que la moyenne... Le son est très bon, le groupe en forme malgré les années de services. La bonne humeur est aussi de la partie, et ce n'est pas le bassiste / hippie, Damien Sisson, le visage barré d'un sourire tout au long du concert, qui me contredira. Je ne reconnais que les morceaux de The Art of Dying, le seul album qui a beaucoup tourné chez moi, et ça fait très plaisir. Je dirais même petit moment de nostalgie avec les souvenirs de cette époque (2004). Un bon moment même si ce ne sera pas le concert du weekend.
On change complétement de ton maintenant en se retrouvant sous la Altar devant le rouleau compresseur Brutal Death Metal DEVOURMENT. Alors là, attention, ça ne rigole plus du tout ! Première fois pour moi devant les américains et c'est peu de dire que je les attends ! C'est en effet avec ce groupe que j'ai réellement découvert le Brutal Death Metal et avec leur album de 2005 Butcher The Weak que je trouve encore aujourd'hui fantastique ! Oh, bien sûr à l'époque j'écoutais déjà SUFFO ou DYING FETUS, mais quand tu te prends l'intro et le premier morceau éponyme (de Butcher The Weak) pour la première fois dans les esgourdes... hé bien ça secoue quand même un peu ! Il y a bien peu de groupes aussi gras que DEVOURMENT convenons-en ! Donc oui, je les attendais. Ça commence dur... et ça le restera tout au long du concert bien évidemment. Blast, gravity blast, énorme mosh-part de fous furieux sanguinaires et on recommence ! Non il n'y aura pas de déception pour moi aujourd'hui. Aussi bizarre que cela puisse paraître, certains passages m'ont rappelé le NILE le plus brutal. Le son ultra-massif n'y est sans doute pas étranger. Le chant est juste parfait je trouve, guttural comme j'aime, sans être porcin. Non, ici on garde toujours à l'esprit le GRAS. Un seul morceau de mon album fétiche du groupe (Babykiller si je ne me trompe pas), mais ce n'est pas grave du tout, car tous les autres titres joués cet après-midi tuent ! Un concert ultra brutal (sans doute le plus ours du weekend) qui m'a rappelé pourquoi j'aime tant le Brutal Death à l'ancienne comme le pratique (et l'a quasiment inventé !) DEVOURMENT. Et aussi un concert qui remet les pendules à l'heure : oui nous sommes encore dans un fest avec du Metal vraiment extrême ! Quel pied !
Devourment
Retour devant la Mainstage 1 pour assister au concert de CLUTCH. Bon, sur cette grande scène ça ne pourra pas être aussi intense, énergique et mémorable que la dernière fois où je les avais vus sous la Valley (en 2014 je crois). Mais... CLUTCH est un groupe à part, il y a quelque chose de magique chez les américains, quelque chose d’électrisant même ! Et bien entendu le prêcheur / chanteur Neil Fallon y est pour beaucoup. Quand je dit prêcheur, ce n'est pas pour donner une image, non il le fait vraiment. Au nom du Rock, il harangue la foule, chante en la regardant droit dans les yeux, il veut convaincre ! En fait il me fait penser à ces télé-évangélistes américains qui font de la religion un show, mais Neil, lui c'est pour la zic et quelle musique ! Il se fait aussi crooner parfois avec sa voie très chaude, puis prend la guitare ensuite pour un Electric Worry endiablé balancé sans prévenir... Bref un excellent moment comme d'habitude avec le groupe du Maryland. Me voilà de nouveau converti au "Clutchisme" (mais je n'avais jamais vraiment perdu la Foi à vrai dire...). Et le tout sous un cagnard pas possible, le moment le plus chaud du weekend je pense (on atteint les 32° ce dimanche après-midi !).
Cette année il y a une palanquée de groupes qui font leur "adieux" au HELLFEST : KISS, SLAYER, MANO... (ah bah non), et LYNYRD SKYNYRD. Ces derniers semblent en tout cas encore en forme sur la Mainstage 1 et tout sourire sous ce beau soleil. Les drapeaux sudistes sont de sortie sur scène et les hit du groupe aussi. Tout le monde reprend bien évidemment Sweet Home Alabama en cœur et Simple Man fait plaisir à entendre juste avant. Tout comme l'hymne planétaire des bikers Free Bird qui clôt ce concert. Un bon moment en compagnie des rednecks les plus connus au monde.
En quittant le site après ce concert pour se poser un peu, nous passons devant la Valley où se produit un des plus grand habitué du Hellfest : PHIL ANSELMO avec son groupe The Illegals. Le père Phil a clairement repris du poil de la bête physiquement depuis qu'il a arrêté l'alcool suite au fameux incident du "White Power" sur scène aux USA. Ça fait plaisir à voir ! Par contre vocalement c'est pas vraiment ça... Il faut se résigner, on ne retrouvera jamais notre Phil période PANTERA. Le gaillard est à la lutte (du moins en cette fin de concert). Mais savourons tout de même ce Anselmo aminci et plus affuté physiquement sur scène que les années précédentes. Le set se termine par New Level de son ancien groupe culte. D'ailleurs je crois qu'il n'y a eu quasiment que des reprises de PANTERA durant le show. Ceux qui y ont assisté en intégralité confirmeront peut-être dans les coms. Les remerciements sont une fois de plus sincères et chaleureux, Phil Anselmo sait ce qu'il doit au Hellfest et à son public (souvenez-vous du soutient sans faille du fest et de son patron Ben Barbaud durant la période difficile qui a suivi le "Sieg" stupide et maladroit sur scène...). Il y a des légendes qui même "amoindries" méritent toujours respect et admiration. Phil en fait partie. A jamais.
Voici maintenant venu le gros moment du fest. LE moment tout simplement pour moi. La légende absolue du Thrash SLAYER s'apprête à venir nous faire ses adieux ! J'ai déjà vu SLAYER plusieurs fois sur scène, mais je dois avouer que c'est un peu particulier aujourd'hui. Aucun de mes groupes "de chevet" n'a encore fait ses adieux, les thrasheurs américains seront les premiers... Et quand on est (ultra) fan, éh bien oui ça fait quelque chose. On ne les reverra plus jamais (normalement du moins...). SLASH et MYLES KENNEDY balancent leurs derniers riffs sur la Mainstage 1, un petit au revoir... Et quelques courtes minutes plus tard l'immense drap qui cache la scène sur la Mainstage 2 tombe et les dieux du Thrash débarquent sur Repentless tiré du dernier album. Ouah, même si je n'ai pas vraiment écouté ce dernier, l'effet est réussi, puis sans prévenir déboule un Evil Has No Boundaries du premier album... Ça y est avant même la suite je suis déjà convaincu... Ça va être énorme ! Les gens autour de moi sont tous à fonds : ça headbang, ça chante les paroles, ça hurle "Slayer !" entre les morceaux. Excellent ! Mais c'est sur scène qu'a lieu le véritable spectacle. Nos 4 thrasheurs sont très en forme ce soir, et Tom Araya hurle comme un damné (surtout en début de concert). Il a plus de voix que ces dernières années je trouve. Niveau déco... c'est l'enfer : des flammes partout sur scène, et même des petits lance-flammes qui font des croix inversées ! Ils doivent pas avoir froid sur scène ! Quelques sculptures métalliques avec le logo du groupe et des symboles sataniques... Finalement assez sobre, mais ça convient parfaitement. Le quatuor balance un Payback jubilatoire, mon titre préféré période post-1990, je suis aux anges... Chemical Warfare juste avant nous prouve (si besoin il y avait) que c'est un des meilleurs titres de SLAYER (les fans hardcore seront d'accord je crois). Durant Hell Awaits toute la scène s'enflamme littéralement et les bars du Hellfest, bien pourvus eux aussi en effets pyrotechniques, s'en donnent à cœur joie. L'effet est saisissant ! Nous sommes entourés de feux infernaux ! Puis vient le meilleur enchainement Thrash de tous les temps : Raining Blood suivi directement par Black Magic... Merde Black Magic quoi ! J'en avais la chair de poule ! Kerry King est une putain de bête de gratteux, un vrai bœuf même quand il envoie ses grosses rythmiques. Après ses soli délicieusement bordéliques, quand il reprend la rythmique, tu le sens bien revenir le mec. Ça dérouille quoi. Et avec ce monstre de Gary Holt à l'autre gratte, les deux font clairement la paire (pas autant qu'avec Hanneman bien entendu, mais tout de même)... Dead Skin Mask puis l'intouchable Angel Of Death clôturent ce show dantesque... J'en avais le souffle coupé, un énorme concert tout simplement. Vient ensuite le moment des adieux. Araya prend la parole pendant le feu d'artifice, sobrement il nous dit au revoir et que nous allons lui manquer... Je n'ai pas versé ma larmichette, mais j'avoue que c'était limite... Un des plus grand groupe de l'histoire de notre musique s'en va, tout simplement... J'espère vraiment que c'était pas des adieux à la SCORPIONS car il serait dommage de revenir indéfiniment et de moins en moins en forme. C'est fou mais je viens sans doute de vivre un des meilleurs moments de ma "vie de metalleux" ! Difficile de se remettre de toutes ces émotions.
Hail SLAYER !!!
Nous quittons le site, des flammes pleins les yeux et des riffs pleins les oreilles... Ça y est le HELLFEST 2019 c'est terminé pour moi, je ne reste pas pour TOOL (qui délivrera un énorme concert selon les fans) car ce n'est vraiment pas pour moi. Retour camping-car, pour une dernière nuit dans un Clisson qui regagne peu à peu son calme après ces 4 jours de furie...
Voici mon petit bilan perso pour cette édition 2019 :
Top groupes HELLFEST 2019 : POWER TRIP // SLAYER // GOJIRA // DEVOURMENT.
Les plus :
- Comme d'hab, l'affiche... Quoiqu'on pense du Hellfest, si tu es fan de Metal, même pointu, il y aura forcément au moins quelques groupes pour toi...
- Les écrans géants sur les Mainstages : immenses, mais surtout avec une qualité d'image juste incroyable ! Certains (moi y compris) diront heureusement qu'ils étaient là, sinon tu vois absolument rien tellement il y a du monde devant ces scènes...
- Le système Cashless, même si c'est pas nouveau, ça facilite énormément la vie sur le site.
- Le son global, que j'ai trouvé meilleur que les années précédentes (sauf sous la Valley, où il y a encore trop de basses sur certains concerts).
- La déco... Je vais pas développer, si vous y avez mis les pieds ces dernières années vous savez de quoi je parle.
Le moins :
- Il n'y aura qu'un seul "moins" cette année, mais vous comprendrez qu'il en découle d'autres de celui-ci : beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP trop de monde cette année. Comme je le disais plus haut dans mon report, le samedi c'était à la limite du supportable. Vraiment. Je dis ça tous les ans depuis quelques éditions, mais cette fois-ci je pense vraiment que c'était le dernier Hellfest pour moi (et à 100% pour cette cause). 1 seul groupe, si il était à l'affiche, me ferais certainement revenir sur cette décision, mais clairement là c'était la goutte d'eau cette foule. (Vous avez vu ? j'ai pas parlé des touristes ! Ah bah si du coup... Bref...).
- J'en rajoute un "pratique" quand même : les bouchons d'oreilles pas assez facile d'accès / visible sur le site je trouve. Il y a bien un stand, mais ils ne proposent pas de bouchons gratuits (alors qu'ils en ont, mais si tu ne le sais pas tu raques 7 euros pour la paire payante...). C'est pas le genre du Hellfest ce genre de "coup en douce" donc ça m'a un peu étonné, voilà pourquoi je le signale. Merci aux gars du bar qui nous ont bien dit de demander la paire gratuite...
Mold Putrefaction :
Cette journée est à mon goût aussi chargée que celle du Vendredi. Et celle-ci commence fort avec le plus populaire et le plus cool groupe de Crossover, MUNICIPAL WASTE. Encore une fois les Américains foulent la Mainstage de bonne heure malgré leur réputation, mais ce n’est pas plus mal : le site n’est pas encore bondé, ça permet d’apprécier la prestation, certes sous la chaleur, mais pas compressé dans le pit.
Je n’ai pas eu l’occasion de voir le gang de Richmond beaucoup de fois, et jamais en salle. Une fois au Hellfest, ou le set avait été amputé de “Born to Party” (à cause d’un temps de set trop long) et une seconde fois pas très convaincante au Motocultor. Je ne sais donc pas trop à quoi m’attendre en cette matinée, mais j’espère passer un moment cool. Surtout qu’il s’agit pour moi d’un groupe de cœur que j’ai longtemps écouté en boucle plus jeune : c’est simple, je connais l’album The Art of Partying par cœur. J’ai décroché depuis, le Crossover / Thrash étant des genres que je prends de moins en moins de plaisir à écouter, mais je reste nostalgique de certains groupes.
Le set commence à peine qu’un énorme circle pit se forme : bonne ambiance. Il s’ensuit une avalanche de classique tirés de Art of Partying : “Beer Presure”, “Sadistic Magician”, “Headbanguer Face Rip” et “Born to Party” tout ça avec un circle pit non stop durant tout le set. D’ailleurs celui-ci passe à la vitesse lumière, j’ai même l’impression que les gars ont voulu torcher le set afin de pouvoir tout jouer, et pas avoir la mauvaise surprise de 2016.
Petit moment fun lors du titre “Wave of Death” ou le groupe demande au public de tous slammer en même temps et de mener à mal le service de sécurité.
Le concert s’est terminé bien 5/10 minutes en avance, inutile d’en dire plus, c’était bref mais terriblement cool. Vraiment hâte de les revoir à l’Obscene Extreme, dans un cadre encore plus adapté.
Aaaaaaaaaaaaa, l’heure est enfin arrivé pour moi d’aller voir le meilleur groupe de l’affiche, le meilleur groupe de Slam, le meilleur groupe de Brutal Death, le top du top, la légende du Texas : DEVOURMENT ! Véritable institution, mythe de la scène Death extrême, tout le monde à déjà vu leur logo sur un t-shirt ou sur un forum. Le livret du festival présente même le groupe (de la pire des manières, il faut l’avouer) comme un des combos les plus brutaux de la scène Metal. DEVOURMENT, c’est la boucherie à l’état pur : un chant guttural, des riffs slam ultra gras, des accélérations de batterie inhumaines… Inutile de continuer cette présentation, il suffit juste d’aller écouter le monumental Molesting the Decapitated pour comprendre la chose ! Surtout que depuis leur retour en 2014, c’est l’héritage de cet album de 99 que l’on retrouve sur scène avec Ruben Rosas au chant et Brad Fincher à la batterie. Inutile d’en demander plus, ça sonne comme sur cet album, et le groupe joue pratiquement que de ça : c’est du fan service absolu, et c’est tant mieux ! Je n’ai jamais connu le groupe avec Majewski sur scène, par contre j’ai fait l’intégralité de leurs concerts en Europe depuis 2014, et à chaque fois c’est la branlée comme jamais.
Aujourd’hui il s’agit d’un one-shot, ce qui est assez improbable (comme BRODEQUIN quelques années plus tôt), c’est “beaucoup” d’argent en jeu pour satisfaire pas grand monde, mais c’est bien ça la force du Hellfest, et c’est bien grâce à ça que le festival se démarque du Graspop ou du Wacken.
La tente est bien entendu pas très garnie quand le groupe monte sur scène au son du sample de “Festering Vomitous Mass” et enchaînement avec “Devour the Damned”. Quand le morceau commence il n’y a aucune ambiance, mais c’était à prévoir. Pourtant c’est juste ultime, et ça s’enchaîne sans temps mort : “Postmortal Coprophagia”, “Fucked to Death” et “Choking on Bile”, entre blast annihilateur et ralentissement slam qui donne juste envie d'enterrer Clisson.
Chose rare mais Ruben et Chris (qui abordera un masque de d’animal comme à chaque fois pendant une partie du concert, un lion cette fois ci) sont bavards et n’hésitent pas à remercier le public et le festival. Ils avaient l’air sincèrement content d'être là.
Il y a aucune ambiance dans la fosse pendant tout le concert malheureusement, alors que l’envie de tuer tout le monde est là.
Il faut noter également que le visuel, la date, et la tracklist du prochain album sont tombés quelques jours avant le concert, donc inutile de préciser que le groupe nous l’a gentiment rappelé. Et trois titres de celui ci seront joués, notamment “Cognitive Sedation Butchery” qui est le premier titre de disponible pour le moment et qu’ils jouent depuis déjà quelques temps.
La fin de set est classique, sur l’incontournable “Babykiller” qui en réveille certains. Le groupe se rend compte qu'ils leur reste du temps et en profite pour glisser un troisième titre du nouvel album. Chose rare qu’un groupe termine son set par un nouveau morceau, il s’agit même peut être de la première fois qu’ils le jouent sur scène, une petite prise de risque à saluer donc, car ils auraient pu enchaîner sur un autre classique. Les 40 minutes les plus intenses de mon week-end, le meilleur concert aussi (sans trop de surprise). Plus qu’une chose à faire : attendre la sortie de l’album, littéralement deux jours avant mon anniversaire, au mois d'août ! Et si ça sonne comme sur scène, ça risque de finir top 1 de l’année sans trop de difficulté.
Après les très bon concerts de NASTY et CANNIBAL CORPSE, je m'apprête à aller voir LA tête d’affiche de ce Hellfest, en tout cas celle qui m’intéresse le plus. Et je veux bien sur parler du dernier concert Français de SLAYER. Inutile de présenter les Californiens, de parler inutilement, allons droit à l’essentiel. Le temps de traverser le site j’ai le temps de me positionner proche de la fosse pendant que l’intro de l’album Repentless résonne. La scène est masquée par un drap avec le logo du groupe et on aperçoit derrière deux aigles, icône culte de SLAYER, flamber. Le rideau tombe, laissant apercevoir en plus des deux aigles situés de chaque côté de scène, un énorme backdrop représentant un collage des différentes pochettes du groupes. Devant la batterie est allongée la fameuse épée de l'album Show no Mercy, mon album de chevet de Speed/Thrash.
Les quatre gaillards sont là, et entament “Repentless” devant une foule qui commence à s’agiter fortement. La suite est plutôt bizarre avec un “Evil Has No Boundaries” plutôt malmené qui va avoir le droit à un énorme circle pit… Calmez-vous, ça reste le titre le plus Heavy de la setlist !
Après ce classique, plus rien, un enchaînement sans saveur de pleins de titres récents, joués de manière ultra molle. Un “Chemical Warfare” pointe le bout de son nez, je n’apprécie le titre qu’à moitié.
La fin de set ressemble à un best of que le groupe nous joue inlassablement à chaque fin de concert. Mais là pour une fois un petit “Black Magic” fait son apparition. Ça reste toujours aussi mou, et étant personnellement bien mort je fais pas non plus trop d’effort pour apprécier la prestation. Pourtant sur scène, ça bouge ce qu’il faut, ce n’est vraiment pas dans l'interprétation des morceaux que ça cloche. A noter que “Reign in Blood” n’est pas joué en entier, le groupe en a vraiment marre de servir la même sauce depuis trop d’années : l’envie d'arrêter leur carrière se fait entendre.
En tout cas c’est bien la quatrième fois que je vois le combo, et c’est sûrement l’une des pires. Trop de titres inutiles et mid-tempo notamment, dommage pour une tournée d’adieu ou on s’attend à un best of old school et où il n’est plus l’heure de défendre des albums moyens. Pourtant il faut pas se plaindre, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu le droit à des titres de Show No Mercy dans la setlist.
Le public a l’air lui d’avoir pris son pied, c’était la foire à neuneu dans le pit, et les pichets de bières volaient dans tous les sens !
Je regrette surtout de ne pas avoir entendu “The Antichrist”, qui sonne pour moi comme LE classique du groupe.
Tom Araya remercie le public et part comme si c’était vraiment la fin, comme un adieu… Personnellement j'ai du mal à croire à l'arrêt total d’un groupe comme celui-ci. Rendez-vous dans 5/10 ans !
Slayer
BILAN :
Encore une édition dans la continuité des précédentes avec son lot de chaleur, de monde et de fatigue.
Je vais être honnête, plus le temps passe, plus je me lasse rapidement de piétiner toute la journée, de faire des queues interminables, d’avoir du mal à accéder à certains endroits…
Le plus gros point noir qui s’affirme d’année en année, en plus d’avoir un site bondé, c’est le choix de certains artistes sur certaines scènes.
Je ne parle pas des incohérences artistiques, comme le fait de voir du Post-hardcore sur l’Altar, mais surtout de laisser des groupes très fédérateurs sur les plus petites scènes.
Chaque année par exemple il y a des gros noms du folk sous la Temple (TROLLFEST pour cette édition notamment) et l’espace devient ultra saturé. Je trouve qu’une place en Mainstage serait plus appropriée, surtout que ça reste un genre très familial. LES WAMPAS et SUM 41 aussi auraient pu avoir leur place sur les grandes scènes, au lieu de faire bouchonner sur 1 kilomètre à la ronde la Warzone.
A côté de ça, encore une fois, ça reste une expérience forte où il faut encore saluer l’équipe de programmateurs qui chaque année arrive à dégoter des exclusivités improbables. Il s’agit d’un des plus gros fest Metal d’Europe, ils pourraient clairement se contenter de leurs acquis et ramener que des gros noms comme c’est le cas chez la concurrence.
En tout cas merci de me permettre chaque année de voir tous les gros noms de ma jeunesse que je n’aurais pas l’occasion de voir ailleurs.
Acid :
C’est ultra motivée que je me réveille dimanche matin, les merveilles du samedi résonnant encore dans ma tête. Pas le temps de traîner, c’est à 10h30 précises que le premier rendez-vous de la journée m’attend sous la Valley, j’ai nommé le trio français de doom psychédélique DDENT. La Valley est encore clairsemée à cette heure-ci ce qui rend l’atmosphère bien plus respirable. Lorsqu’on écoute DDENT, c’est un réel plaisir que d’avoir les yeux fermés et de se laisser guider par les vibrations. Entièrement instrumental, le groupe communique son essence au public par des musiques tantôt mélancoliques, tantôt hypnotiques. Et le moins qu’on puisse dire c’est que cela fonctionne, on sent l’audience captivée de bon matin.
DDENT (photo Florian Denis pour le Facebook du groupe).
Après un lancer de disque pour clôturer leur set, je me dirige vers mon lieu favori, le bar la Temple afin d’écouter un autre groupe français, HYRGAL. Autre poulain des Acteurs de l’Ombre, le groupe nous offre un black froid, nostalgique, au son old school qui résonne parfaitement sous la Temple. Ayant fort apprécié leur album Serpentine, je plonge rapidement à l’écoute de titres comme « Mouroir » ou « Représailles ». Le set est brut sans être dénué d’une atmosphère plus mélodieuse, tel un cri primitif mais résolument intime. L’audience semble longue à se réveiller de sa léthargie du dimanche matin, et c’est avec regrets que le set se termine alors que l’enthousiasme commençait à se propager. Une autre pluie de disques s’abat sur la foule et, manquant de peu la décapitation, je m’enfuis aux confins du site – j’ai nommé la Warzone.
Peu réceptive aux genres habituellement programmés, probablement par manque de connaissance des artistes, il est rare que je me rende aux pieds de la statue de Lemmy dans un but autre que celui de manger. BRUTUS est le genre de groupe qui me fait sortir de ma zone de confort. Alors me voilà à la Warzone sous le soleil cuisant de midi afin d’écouter ce trio belge. Et quelle aurait été l’erreur de ne pas s’être déplacé ! A la croisée des genres, BRUTUS peut proposer un son à la fois intimiste porté par la voix de sa chanteuse et batteuse Stefanie, qui sait se muer en ode à la violence au rythme de ses baguettes. Car sa performance est aussi impressionnante que la musique est émouvante. BRUTUS nous parle, nous secoue, et on en redemande volontiers. La femme en moi apprécie également de voir plus de femmes si talentueuses sur scène dans un monde encore dominé par la gente masculine.
Je clôture le court report de cette journée en ce dimanche midi, pour une simple raison : mon dos m’a vraiment gâché le reste de l’après-midi et de la soirée. J’ai pu assister entre autres à SKALD, LAMB OF GOD ou SLASH, mais dans de mauvaises conditions qui ne m’ont pas permis de ressentir pleinement la musique, du moins pas de la manière dont j’aime la percevoir – sans entraves, en tête à tête spirituel, sans douleur lancinante rappelant à mon esprit le moment présent.
Malgré la fâcheuse tendance à avoir les lombaires en compote, cette édition du Hellfest reste pour moi une des meilleures en termes de programmation. Les découvertes et les coups de cœur furent nombreux !
Bilan :
Sans aucune surprise pour ceux qui auront eu le courage de lire mes mots sur ces 3 jours +1, voici mon palmarès : 1. THE OCEAN - 2. AORLHAC - 3. DARK TRANQUILITY
Toutes les bonnes choses ont une fin, mais les souvenirs permettent de les rendre immortels. Malgré les points négatifs que je vais énumérer ci-dessous (en complément des points positifs bien entendu), je tiens à souligner qu’ils ne sont que des petits cailloux sur une plage de sable fin : pas très agréables mais au final, on prend plaisir à se baigner !
Voici donc un petit bilan de cette édition 2019, avec trois points positifs et trois points négatifs selon mon point de vue :
Points positifs :
- La programmation : superbe. Merci à l’équipe du Hellfest de se renouveler chaque année et de nous proposer une expérience aussi intense.
- Le son : bien meilleur que les années précédentes, surtout sous les tentes ! C’est tellement plus agréable !
- Les aménagements du site : je ne vais pas tous les citer mais globalement chaque année le site évolue de manière a être plus confortable, plus grandiose et plus respectueux de l’environnement.
Points négatifs :
- Le monde : il y a trop de monde, partout, tout le temps. Je ne rentrerai pas dans le débat des touristes, des familles, mais chaque année je trouve qu’il y a de plus en plus de gens. Les tentes commencent à sérieusement déborder !
- Les trépieds pliables : je comprends parfaitement l’interdiction de matériel de camping comme les grosses chaises pliantes, les parasols et les canapés gonflables. Par contre il faut penser aussi aux vieux gens qui ont mal au dos (ou ailleurs!), ce qui n’est pas rare étant donné le nombre d’heures que nous passons debout où à piétiner. Les petits trépieds pliables devraient être autorisés car je pense qu’ils ne gênent pas plus qu’une personne assise en tailleur.
- Le shit/la weed : je n’ai rien contre les personnes qui en consomment, mais je suis très incommodée sous les tentes à cause de l’odeur et de la quantité de fumeurs. Merci de penser à ceux qui ne souhaitent pas fumer passivement et à qui l’odeur donne des migraines !
C’est le moment où il faut trouver les mots justes, la phrase qui clôturera à la fois ce report mais également mon voyage au Hellfest 2019. Exercice difficile, que j’espère fortement avoir à réitérer l’année prochaine… Laissons donc à TOOL le dernier mot :
« So familiar and overwhelmingly warm
This one, this form I hold now.
Embracing you, this reality here,
This one, this form I hold now, so
Wide eyed and hopeful.
Wide eyed and hopefully wild.
We barely remember what came before this precious moment,
Choosing to be here right now. Hold on, stay inside...
This body holding me, reminding me that I am not alone in
This body makes me feel eternal. All this pain is an illusion. »
JTDP :
Cette fois pas d’auto-embûche, nous sommes prêts à l’heure et arrivons sur site ce dimanche matin dès 10h30. Je laisse femme et enfant profiter du confort de l’espace VIP/Presse pour me diriger avec hâte vers la Valley où aura lieu l’un de mes meilleurs concert du week-end.
DDENT vient en effet tout juste de démarrer son show lorsque je me poste en bonne place devant la scène. Bien que Louis Lambert, seul compositeur et maître à penser du groupe, le définit comme son “projet punk”, DDENT évolue dans un style dont l’étiquette Post-Doom semble être inventée pour lui. Développant une musique totalement instrumentale, à la fois lourde et éthérée, les 4 musiciens m’emporte véritablement ainsi que tout le public, plutôt nombreux pour le coup, au vu de l’horaire matinal et de la relative confidentialité du combo. Il suffit en effet de fermer les yeux pour profiter pleinement de l’univers développé par les franciliens. Si, sur albums, aux identités communes mais aux contenus propres, la formule fait déjà mouche, en ce dimanche matin, elle prend une toute autre dimension. Bien aidé par une mise en son véritablement excellente et une communication inexistante du groupe vers le public, on profite pleinement de ce voyage musical transcendantal qui nous est offert. La demi-heure de concert file à toute allure, et il est déjà temps pour le quatuor de saluer le public qui ne se trompe pas et ovationne les artistes, aux anges. Pour paraphraser un festivalier croisé juste à la fin du set, “putain, c’était génial !”. Oui, c’est ça en fait, c’était génial !!!
Quoi de mieux, pour sortir de cette prestation de haute-volée et retrouver ses esprits, que de se recentrer et profiter de sa famille ? C’est ainsi que je rejoins ma Dame et mon fils qui, du haut de ses 2 ans, vient tâter le terrain et voir enfin où vont Papa et Maman tous les matins depuis deux jours. Après l’inspection des lieux validés, il est l’heure pour lui de se faire raccompagner vers son autre parc d’attraction, improvisé celui-là, et géré par ses grands-parents, et pour Papa de filer au second concert de cette journée.
Je dois avouer ici, que retranscrire avec des mots ce que j’ai vécu ce dimanche 23 juin 2019, entre 12h15 et 12h45, sur le site de la Warzone de ce Hellfest 2019, est des plus difficile. Pour planter le décor, j’arrive donc sur les lieux alors que BRUTUS vient tout juste de délivrer ses premières notes devant un parterre très fourni et attentif alors que le soleil et la chaleur tapent déjà fort en ce premier dimanche d’été. M’étant placé pour profiter au mieux, je suis bientôt transpercé par la musique développé par les belges. Scéniquement parlant, le trio est des plus sobre, sans habillage scénique, à la communication minimaliste. Juste 3 personnes balançant un post-HxC viscéral. La batteuse-chanteuse, Stefanie, impressionne particulièrement tant elle semble vivre sa musique de manière intense, balançant des plans de batterie à la fois doux et rageurs, à l’avenant de sa voix, tour-à-tour éthérée et désespérée, comme si sa vie en dépendait. Quoiqu’il en soit, au fur et à mesure que les titres s’enchaînent, la tension et l’émotion qui se dégage de la foule est saisissante, quasi-palpable. Tout le monde semble sous le choc, attentif, transporté, conquis, en redemande. Arrive la fin du set et ce “Sugar Dragon”, sublime. Le groupe salue brièvement, submergé qu’il semble être par l’émotion intense qui émane de cette Warzone, à l’image de la batteuse-chanteuse, les larme aux yeux, et sort de scène alors que le dernier larsen résonne encore. Le site commence à se vider, les techniciens à s’affairer pour préparer la venue du prochain groupe, et je reste là, immobile, hagard, hébété, les larmes aux yeux également. Je finis finalement par me joindre au mouvement et quitte la Warzone avec le sentiment que ce que je viens de vivre là fut d’une précieuse intensité, et fait partie de ces moments extrêmement rare d’une vie dont on est capable de revivre les sensations intactes à leurs simples évocations.
Pour arriver à digérer toutes ces émotions, je me dirige vers le merch artiste coincé entre la Mainstage 1 et le coin VIP+. Si la file d’attente peut paraître longue, elle avance malgré tout rapidement, et nous nous retrouvons assez vite devant les différents t-shirt des groupes à l’affiche de cette 14e édition. Non sans être passé (et avoir pris en photo) cette phrase qui deviendra certainement un gimmick pour des années et des années : “Je peux pas, j’ai Manowar”. Après avoir constaté que BRUTUS n’a a priori laissé aucun merch sur le stand, je repars vers l’espace VIP/Presse pour préparer les deux dernières interviews du week-end, et pas les moins intéressantes.
Il est 15h45 lorsque je rejoins ma chère et tendre et c’est l’heure de nous diriger vers l’un des concert que nous ne voulons pas louper ce week-end, celui des américains de CLUTCH. Arrivés sans prétention aucune sur la Mainstage 1, les gaillards en formule quatuor ce dimanche, balance leur Hard Rock groovy en diable devant un parterre convenablement fourni mais loin d’être irrespirable. Ce qui fait que l’on peut rapidement se rendre dans le pit et s’enjailler joyeusement au rythme des compos ultra efficace du combo. Il fait chaud, très chaud et Neil Fallon semble être le premier à en souffrir, mais en frontman exceptionnel qu’il est, il assure, avec une classe et un charisme fou ,ses parties de chant. La triplette “Electric Worry”, “X-Rays Visions” et “Firebirds” fini d’atomiser la fosse sous les lances à eau que les pompiers ont eu la bonne idée de déclencher pour rafraîchir un temps soit peu l’atmosphère. Un vrai bon moment, défouloir comme il faut. Ce qu’il fallait finalement pour redescendre sur Terre.
Après une sieste réparatrice et un trinquage tranquille, on rejoint la Temple pour tenter d’apercevoir la nouvelle sensation Viking, à savoir les français de SKALD. Mais la tente dégueule de monde, et il est assez difficile de se faire une place. On assiste donc de loin à la prestation du groupe. Celui-ci obtient un franc succès auprès de l’assistance. Pour notre part, n’étant pas dans des conditions optimales pour profiter du spectacle, nous préférons nous poser sous la tente voisine, en attendant VLTIMAS.
Comme pour CANDLEMASS la veille, je ne connais que très peu les compositions de ce nouveau super-groupe réunissant rien moins que Rune Eriksen (ex-MAYHEM, AURA NOIR), Flo Mounier (CRYPTOPSY) et David Vincent (MORBID ANGEL) qui œuvre dans un Death Metal des plus classieux. Est-ce la naissance relativement neuve du projet ou bien la concurrence de LYNYRD SKYNYRD, en tout cas l’assistance n’est pas des plus fournies pour accueillir le combo. Qu’importe, les gaziers envoient leur musique avec sincérité et conviction. Les mecs dégagent une aura assez dingue, particulièrement David Vincent, vêtu d’un long manteau en cuir et de son traditionnel chapeau. Débarrassé ici de sa basse, il arpente la scène en long et en large, tel un tigre en cage, déversant à l’assistance ses paroles noires avec une prestance vraiment impressionnante. Malgré tout, le concert me laisse relativement de marbre, la faute notamment à un son vraiment pas top, et notamment une batterie sur-mixé qui sonne terriblement mal. Dommage, mais à revoir certainement dans des conditions plus intimistes.
Nous quittons donc l’Altar pour ce qui sera notre dernier concert. Nous prenons ensuite la direction de l’Extreme Market pour réaliser nos ultimes achats, repassons par le Homard Frites, pour nous repaître une dernière fois de brioche + crème de Homard +...frites, et allons nous poser au coin du feu, sirotant une dernière bière et échangeant nos impressions sur ce week-end fort en émotions.
C’est finalement vers 23h que nous quittons définitivement le site fatigués mais heureux d’avoir participé à cette 14e édition clairement réussie et où BRUTUS y a tué le game.
Un grand merci à Ben Barbaud et ces équipes de proposer un événement d’une telle qualité aussi bien dans la programmation musicale que dans l’organisation logistique. Et un grand merci également et plus particulièrement à Roger Wessier de Replica Promotion ainsi qu’à Elo, Romain, Sam et toute l’équipe de l’espace presse pour leur gentillesse, leur disponibilité et leur professionnalisme ! Bravo à vous, vous assurez !
BILAN :
Top 3 concert : BRUTUS / DDENT / FREITOT
Les + : la programmation musicale, le site, la scénographie, les nouveaux aménagements, les écrans des Mainstage,...
Les - : pas encore assez de toilettes, pour les filles notamment ; un bar spécial bières qui n’en a que le nom ; un merch artiste pas vraiment adapté (peut-être en faudrait-il un par zone ? Exemple : Mainstage, tente, Warzone).
Nos reports du Hellfest : Knotfest, Vendredi et Samedi.
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