Pour ce live-report nous avons "mixé" nos textes. Donc vous trouverez parfois (souvent même) 2 avis sur un même groupe.
Voici le report du Dimanche !
PROMETHEE (L’Apache)
Après ces deux premiers jours intenses, et des soirées fortement arrosées, il est difficile de se réveiller ce dimanche matin. Nous trouvons quand même la force d’aller devant les concerts. Le groupe qui ouvre sur la Dave Mustage ce midi est PROMETHEE. Aucun de nous ne connait ce groupe, mais de loin ça à l’air de bien sonner ! Nous décidons donc de nous approcher, et effectivement c’est une très bonne surprise ! Exerçant dans un Metalcore à tendance progressive, quoique très lourd, on est d’abord happé par la qualité des mélodies proposées par les Suisses. On plonge direct dedans, et à chaque fin de morceau on en veut un peu plus. Même mes potes, qui n’écoutent absolument pas de Metalcore prennent leurs pieds. Alors les plus sceptiques diront qu’ils n’ont rien inventé, oui c’est vrai, quoique je trouve qu’une certaine patte est perceptible, cependant il ne fait aucun doute que tout le monde autour de moi était plutôt réceptif. Une très bonne découverte !
IMPLORE (L’Apache)
J’avais déjà vu ce groupe Allemand de Death/Crust/Grind il y a quelques mois sur Rennes, et après la claque prise à cette occasion je me suis dit qu’il fallait renouveler l’expérience. Cependant je ne sais pas si c’est la fatigue, ou la taille de la scène ou autre, mais j’ai pris moins de plaisir à les écouter cette fois-ci. Alors le concert n’était pas mauvais mais il me manquait cette proximité d’une petite scène comme au Mondo Bizarro à Rennes. Typiquement, c’est le genre de groupe qui perd à jouer dans des endroits trop grands. En plus de ça le guitariste rencontrera quelques problèmes techniques (même si en soit rien de bien gênant pour le public). Enfin bon, je reste un peu sur ma faim.
JINJER (L’Apache)
Ma faim sera bien vite coupée, en effet JINJER, joue sur la Dave Mustage. Le succès grandissant de ce groupe de Groove Metal progressif n’a pas échappé à ma curiosité. Profitant également du charme de Tatiana Shmailyuk, la chanteuse, ce groupe a su trouver son chemin dans la scène Metal, en mélangeant parfaitement les riffs lourds et autres mosh-parts, à des nuances plus progressives, et une certaine technicité. On remarquera au passage le talent du bassiste, et évidement de la chanteuse qui arrive à réaliser tous types de voix de manière ultra propre, et un chant clair vraiment bluffant. Pour ne rien gâcher, le show est agréable à regarder et plutôt travaillé. Certainement la plus grosse claque du weekend pour moi ! JINJER aura montré aux yeux de tous qu’ils méritaient leur place sur cette affiche ! Je n’ai pas vraiment beaucoup de chose à dire, le concert était vraiment excellent et carré, un groupe que je conseille à tout le monde !
DEHUMAN (Jus de cadavre)
Ma troisième et dernière journée de festival commence, comme de coutume, avec une belle gueule de bois. Mais une motivation toujours au top ! Parce qu'aujourd'hui c'est une grosse journée de concert de mon côté. Je file sur le site pour voir DEHUMAN. Mais hélas, il n'y a quasiment personne devant la Supositor au moment ou nous arrivons ! Quel dommage pour le groupe Belge qui commencent donc son concert devant quelques péquins seulement. Mais ce n'est pas ça qui va les démonter, au contraire. Les Bruxellois balancent leur Death Metal avec férocité et les gens finissent pas se masser devant la scène. J'aime beaucoup le Death Metal que propose DEHUMAN, à la fois brutal mais assez classique. Je pense à MORBID ANGEL parfois et à la scène américaine en générale. Andrea, le bassiste / chanteur, est carrément à fond et bien déchaîné avec son gros chant bien grave qui rappelle Steve Tucker de MA justement. Un bien bon concert de Death underground. C'est juste dommage qu'il n'y avait pas plus de monde pour les soutenir, d'autant plus que leur Death Metal plairait aussi bien aux fans de Death Old-school qu'aux fans de Death un peu plus moderne (attention je parle pas de Deathcore ou autres...). Mais c'est ça, peut-être, la rançon de l'underground...
MISERY INDEX (Jus de cadavre)
Ça faisait des années que je n'avais pas vu MISERY INDEX sur scène. D'ailleurs je ne les avais vu qu'une seule fois : au Hellfest en 2007 (!) si mes souvenirs sont bons. Les américains ne sillonnent pas vraiment les routes européennes comme d'autres de leurs compatriotes qui sont là tous les étés ou presque... Tout ça pour dire qu'ils étaient attendus et pas que par moi. C'est donc dans une Massey Ferguscene bien remplie que le groupe envoie son Deathgrind vindicatif. Le concert démarre sur les chapeaux de roues de manière bien frontale. C'est carré, pro... Américain quoi. Le son est massif même si un peu brouillon, mais je chipote. Jason Netherton et Mark Kloeppel se partagent le chant assez équitablement et c'est un point fort du groupe selon moi. Ça sent la revendication tout ça ! Un petit passage moins virulent en milieu de concert, mais on termine ce show par un Traitors de derrière les fagots qui fait du bien par où il passe. Content de les avoir revus, même si j'ai ressenti une légère baisse de régime (en même temps il y avait de la marge...) pour le groupe de Baltimore.
(Jus de cadavre). Après MISERY INDEX, je rejoins le coin vip/presse pour suivre la conférence de presse du patron du festival Yann Le Baraillec qui a lieu à 17h. On nous emmène dans les bois derrière les scènes et rien que ça, ça vaut le coup d'oeil pour moi. Le voilà le fameux "derrière le rideau". Toujours sympa de voir ça pour un curieux comme moi. Yann débarque avec un t-shirt du... Macumba. Je ne voulais pas forcément vous en parler cette fois-ci (je l'ai déjà pas mal évoqué dans mon report du Hellfest 2018, ici même), mais là obligé. Comme pour le Hellfest, la "boîte de nuit" (une simple tonnelle blanche en fait) est installée dans le camping du MOTOC', et leur truc prend carrément de l'ampleur de fest en fest. Et cette année au MOTOC' vous n'imaginez pas le chantier que c'était tous les soir : une foire pas possible où l'alcool coule à flot et où les tubes des 80' et les slams s’enchaînent pendant des heures ! Il y a maintenant des t-shirt donc, mais surtout un monde fou toutes les nuits entre 3h et 6h du matin... Mais quand je dis fou, c'est genre des centaines de personnes qui y passeront durant le fest... Dont le patron du Motoc' lui-même le samedi ! Sa petite mine s'explique donc aujourd'hui... Voilà pour ce lieu de perdition pour metalleux qui ne veut pas regagner sa tente...
Yann, nous annonce la seule "mauvaise" nouvelle du fest d'entrée de jeu. Comme ça, c'est fait. LES TAMBOURS DU BRONX et SEPULTURA qui devaient faire 4 morceaux ensembles sur scène ce soir n'en feront finalement qu'un seul à cause d'un problème de timing. Bon, ce n'est pas bien grave, surtout pour moi qui ne savait même pas si j'allais y faire un tour. Pour le reste le patron est, malgré sa timidité, beaucoup plus enjoué ! En effet, le fest a fait plus de 30 000 entrées sur les 3 jours, sold-out donc, et record de fréquentation explosé. Et comme tout le monde l'espérait, c'est une très bonne nouvelle pour l'avenir du festival qui réduira, grâce à cette édition, sa dette de 50% ! On sent un gros soulagement pour l'organisation du MOTOC' et les sourires sur les visages en disent long... L'édition 2019 est donc déjà sur les rails, depuis 3 mois (il y a même déjà des groupes, qui seront annoncés bientôt, de bouclés pour l'année prochaine !). Yann se félicite de cette réussite bien mérité, ils se sont accrochés malgré les (grosses) difficultés et ça paie aujourd'hui. Yann remercie et félicite à plusieurs reprises les bénévoles. "C'est bien simple, sans eux, pas de festival" ça, c'est dit. Et cette année j'ai trouvé personnellement les bénévoles bien plus calmes et sereins que les années précédentes où c'était un peu l'anarchie par moment pour eux... Le but est maintenant d'améliorer encore l'accueil des festivaliers et de continuer sur cette lancée pour les 2 ans à venir. Solidifier la recette du fest 2018 en gros. Un programme qui me plait bien, d'autant plus quand le patron précise qu'il veut garder un fest à taille humaine. Que de bonnes choses donc ! Un petit verre offert et je regagne le site pour les concerts.
Mode groupie - on -. En quittant le coin artiste où se déroulait la conférence je tombe sur les mecs de MISERY INDEX et John Gallagher de DYING FETUS en train de siroter une bière en discutant. Je ne peux m’empêcher de leur demander une photo, qu'ils acceptent bien volontiers... Putain... DYING est un de mes groupes culte depuis... 15 ans ! Je suis comme un gosse et je repars heureux avec mes photos. Merci les gars ! Mode groupie - off -.
ORIGIN (L’Apache)
Après une longue pause, on retourne sur le site pour ORIGIN histoire de se confronter à un peu de brutalité avec ce groupe de Brutal Death Technique. Bien que je ne sois pas un énorme fan, je dois dire que leur musique m’impressionne tellement que j’étais obligé d’aller les voir. J’ai plutôt bien fait car il s’avère que ce concert était juste démentiel. ORIGIN est aussi propre en live que sur album malgré le niveau de difficulté technique de leur musique. Rien ne leur fait peur, ni les parties de doubles à environ 25 000 BPM, ni les soli en sweeping sur un tel tempo. Cela n’empêche cependant pas le groupe de nous délivrer des gros parpaings, qui assommeront tous ceux qui auront le malheur d’entrer dans le pit.
TOXIC HOLOCAUST (Jus de cadavre)
Les thrasheurs de TOXIC HOLOCAUST atomisent la Supositor Stage. Ça fait plaisir à voir. J'adore ce genre de Thrash / Punk old-school qui te fait revenir dans les années 80'. Joel Grind (basse, chant) et son guitariste Charlie (aussi gratteux de Dee Snider !) sont complètement enragés et ne tiennent pas en place ! Le groupe mise sur l'efficacité maximum et les morceaux bêtes et méchants comme War is Hell, Wild Dogs, Nuke The Cross font des ravages en live... Et Bitch finit tout le monde dans la bonne humeur. Encore un très bon concert du groupe de Portland... Génial !
NASHVILLE PUSSY (Jus de cadavre)
Je regarde de loin NASHVILLE PUSSY qui me bluffe avec son énergie bien Rock'n Roll dégagée sur scène ! Je n'avais pas vu le groupe depuis longtemps et dernièrement on entendait beaucoup de critiques concernant les concerts du groupe : mou, approximatif, c'était mieux avant... Eh bien pas aujourd'hui où ça remue sévère sur scène ! Ça me fait vraiment ch*** de devoir quitter la Dave Mustage pour aller me placer une nouvelle fois devant la Supositor... Impossible d'être mal placé pour DYING FETUS pauvres fous !
DYING FETUS (Jus de cadavre)
Ça va être rapide : meilleur groupe du fest, meilleur concert de l'année. Voilà. Le groove du Brutal Death des américains est juste imparable. Et quand ils envoient dès les premiers morceaux un Grotesque Impalement ultra-méchant personne dans la fosse ne peut s’empêcher de se dandiner comme un cinglé. Le concert est énorme, les mecs balancent leur musique avec un naturel déconcertant, tout est simple pour eux après ces... 27 années de pratique. Quasiment 30 ans qu'ils font ça et pourtant ils ne sont pas à l'usine, non, Gallagher (chant / guitare la plus groovy du monde) prend encore sont pied en régurgitant ses textes et en faisant tourné tout le monde fou avec ses breaks de porcs. Quasiment 30 ans qu'ils sont les patrons du genre. La vache, quelle leçon de Death Metal Brutal à l'ancienne. Vous allez vous dire que je ne suis pas objectif et vous aurez raison. Mais franchement c'était immense... comme à chaque fois ! Et vu la forme et la fraîcheur sur scène ce soir je me dis que ce n'est pas prêt de finir. Hail To The King !
DYING FETUS (L’Apache)
Vient ensuite l'un des mastodonte, de cette édition 2018 du Motocultor Festival, j’ai nommé DYING FETUS. Le groupe ne joue pas sur la "main stage", mais sur la Supositor stage. Ce qui n’est pas forcément un mal, nous permettant d’être plus prêt et d’attirer moins de personnes afin de pouvoir profiter pleinement du concert. On ne présente plus ce grand nom du Metal Extreme, qui est réputé pour sa technicité, sa brutalité, sa propreté et sa fâcheuse tendance à vous déboîter les vertèbres. Nous aurons bien sur le droit à tout ça ce soir. Les gens sont à fond et le groupe fait l’unanimité, un pur moment de bonheur. DYING FETUS, une grosse claque qui te fout le cul par terre et ne te permet pas de critiquer !
MUNICIPAL WASTE (Jus de cadavre)
Je suis en grande forme houblonnée pour MUNICIPAL WASTE. Ça tombe bien pour ce genre de musique. Un bon vieux Thrash / Crossover qui appelle à la bière à outrance et à la pizza par palettes entières... Comme pour TOXIC HOLOCAUST dans l'après-midi, l'ambiance est très bon enfant. Mais juste un peu plus alcoolisée et déchaînée. Et ce n'est pas Tony Foresta (chant) qui nous demandera de nous calmer. Non, lui son truc c'est même plutôt d'appeler à l'émeute ! Et bien entendu ça marche : le pit est en feu et ça slam de partout. Grosse, grosse ambiance pour cette fin de festival. Les gars de la sécu qui récupèrent les slammeurs ont eu beaucoup de boulot sur ce concert et quand les lumières se rallument le public leur rend un petit hommage bien sympa ("la sécu ! la sécu !..."). Il n'y a qu'en fest Metal qu'on voit ça, et c'est bien cool ! Le concert parfait pour finir le festival !
Setlist MUNICIPAL WASTE : Breath Grease / Mind Eraser / You're Cut Off / Unleash the Bastards / Bourbon Discipline / Sadistic Magician / Beer Pressure / Thrashing's my Business / Wrong Answer / I Want to Kill the President / Black Ice / Poison the Preacher / Amateur Sketch / Slime and Punishment / Thrashin of the Christ / Dingy Situations / Inebriator / Haunted Junkyard / Terror Shark / Art of Partying / Born to Party.
SEPULTURA (L’Apache)
Vient maintenant le dernier concert du weekend, certainement l'un des plus attendus par beaucoup de personnes présentes ici, à savoir SEPULTURA. Encore un groupe légendaire qui aura marqué l’histoire de notre musique. Alors je suis un grand fan de SEPULTURA période Cavalera, mais depuis que les frangins sont partis le groupe n’a plus beaucoup d’intérêt pour moi, bien que leurs remplaçants soit tout aussi bons. Disons qu’il n’y a plus cette saveur des vieux SEPULTURA que j’aimais, période Chaos A.D , ou ROOTS, l’âge d’or du groupe. J’ai donc passé une partie du concert assis à regarder de loin, en attendant que les morceaux que j’aime soit joués. La fatigue en est aussi un peu responsable. Cependant même de loin je m’aperçois que Derrick Green (chant), est vraiment bon, on croirait presque entendre la voix de Max Cavalera. Je me lève tout de même à la fin pour écouter certains classiques et même si ils ne sont pas exécutés par leurs créateurs originaux, je passe un bon moment. Concernant le feat. avec LES TAMBOURS DU BRONX, j’ai trouvé ça un peu léger qu’ils ne fassent qu’un seul morceau ensemble sachant que le festival avait vraiment mis en avant cette particularité dans sa communication !
(Jus de cadavre)
On fini nos tickets boissons en vidant nos dernières pintes sur le site en regardant de loin SEPULTURA qui fout lui aussi un beau bordel sous la Dave Mustage. Le concert se termine donc avec LES TAMBOURS DU BRONX sur le hit absolu Roots Bloody Roots. Il faut avouer que l'effet est très réussi !
Retour au camping / parking pour une dernière soirée ou l'ont fini de se ruiner la santé (comme si elle n'avait pas déjà assez morflé ce weekend...) jusqu’à pas d'heure...
Bilan MOTOCULOR 2018
Jus de cadavre :
Top 3 concerts : DYING FETUS // NECROWRETCH // HANGMAN'S CHAIR (pas facile de choisir cette année !)
Les plus :
- Les gros progrès d'organisation. Ce n'est un secret pour personne, le MOTOC' n'avait pas forcément une très bonne réputation sur l'accueil des festivaliers sur certains points : files d'attentes, pas assez de bars / stands de nourritures, bénévoles débordés, etc... Eh bien sur tous ces points de gros efforts ont été fait, quasi pas d'attente à l'entrée du site, bars assez rapide, etc... Je n'ai pas loupé un seul concert à cause de files d'attentes interminables comme ce fut le cas dans le passé.
- L'affiche. Cette édition était idéal pour moi ! Du Thrash et du Death bien comme il faut. On a entendu certains critiquer l'affiche de cette édition. Alors oui en effet, cette année pas (ou très peu) de Black Metal, idem pour les groupes "old-school" trop rare dans le line-up pour certains. Mais bon, il y a d'autres fest en France qui propose ce genre d'affiche, donc pourquoi ne pas y aller plutôt ? En tout cas de mon coté j'ai vu beaucoup plus de groupes qu'au Hellfest, qui pourtant en propose 2 fois plus !
- L'ambiance. Rarement je n'avais discuté avec autant de monde en fest Metal ! Bon j'y ai croisé énormément de potes cette année, ceci explique cela... Mais quel plaisir de pouvoir parler musique avec la plupart des gens, des passionnés, même inconnu, entre les concerts. Ce n'est plus du tout le cas dans un autre grand fest (suivez mon regard). Sinon le public était, j'ai trouvé, très réceptif et au taquet pendant les concerts. Ça circle-pitait et "Wall Of Deathait" comme des malades et on a vu du sang (au sens propre et au figuré) dans le pit !
- La bière (la Coreff). Pas mauvaise, locale et pas trop cher ! Un très bon point. Je n'ai pas testé la bouffe sur le site par contre.
Les moins :
- Le parking camion saturé de voiture dès le vendredi (alors qu'il y avait des parkings voiture spécifique... Ou on disait aux camions de se garer ! J'ai pas tout capté là !). Mais c'est un détail.
- La poussière. Nos nez étaient des usines à ciment tellement il y avait de poussière. Mais là, l'orga n'y peut pas grand chose (à moins de tout bétonner comme à Clisson...).
- Un petit manque de toilettes et de pissotières sur le site et sur le camping j'ai trouvé. Alors que ce n'est pas la place qui manque pour en rajouter un peu je pense.
- la déco / communication. Pas de déco au MOTOC', mais l'organisation avait bien d'autres soucis auxquels penser avant ça. Mais à l'avenir donner un peu de cachet au site ne ferait pas de mal. Des panneaux d'horaires de passage des groupes devant chaque scène seraient pas mal non plus.
- Et pour finir un point que je remonte, car entendu 2 ou 3 fois même si pas ressenti personnellement : un peu plus de sécu la nuit dans le camping. C'est vrai que c'est un merdier pas possible (jamais vu ça ailleurs) et que je ne suis pas choqué que ça puisse énerver / impressionner certains.
L'Apache :
Top 3 concerts : JINJER // THE BLACK DAHLIA MURDER // INGESTED (BEHEMOTH aussi mais bon je les ai déjà vus)
Les plus :
- L’organisation ! Je n’ai jamais attendu plus de 5/10 minutes dans une file d’attente que ce soit à l’entrée ou aux stands de restaurations ou de boissons.
- La taille du festival : 30 000 personnes c’est parfait, au-delà je pense que ce serait trop, car c’est vraiment agréable de pouvoir faire le tour du festival en quelques minutes et ne pas avoir à faire une randonné pour aller voir un groupe, de même pour ce qui est des distances séparant le camping du site et du parking.
- Bien sûr, l’affiche ! Une affiche riche et variée mêlant des groupes de tous styles et de qualités.
- Les toilettes ! Pas besoin d’attendre 10 ans, et elles sont restées propres tout le weekend !
Les moins :
- Le système de tickets ! C’est vraiment le point qui m’a le plus embêté du festival. Car si les files d’attentes ne sont pas longues pour l’entrée et les stands de boissons et de nourritures, elles sont interminables pour les tickets (peut-être y suis-je allé au mauvais moment). Si bien qu’on se retrouve à prendre beaucoup de tickets afin d’être sûr de ne pas y revenir. Résultat des courses, je suis rentrée chez moi avec des tickets en poche. En plus de ça on est toujours stressé de les perdre, on les perd et finalement on les retrouve une fois arrivé à la maison.
- La décoration. Loin de moi l’idée de vouloir comparer le festival au Hellfest, mais quand même, sur un festival de cette taille on pourrait s’attendre à autre chose niveau déco afin de mettre dans l’ambiance les festivaliers !
- Le prix des stands de restauration. Très franchement j’ai trouvé ça abusé ! Je n’ai plus les prix en tête mais je me souviens de la tête blasée d’un de mes potes revenant avec un genre de pate carbo, servi dans un espèce de mini bol en plastique qu’il avait payé environs 7 euros ! Sachant que les festivaliers payent déjà plus de 100 euros leurs pass, les prix pourraient être un peu moins élevés pour se nourrir une fois sur le festival. Après, c’est vrai que ce sont les prix pratiqués par beaucoup d’autres fest mais pour moi ce n’est pas une raison. Je n’ai pas vraiment fait attention aux plats végétariens et vegans mais il ne me semble pas en avoir vue beaucoup également (surtout dans les plats et sandwich premiers prix).
(Jus de cadavre)
Voilà, rien de bien insurmontable je pense, mais c'est toujours bien de donner des points à améliorer à une orga... pour pas qu'elle ne se repose sur ses lauriers ! J'ai passer un putain de bon festival en tout cas (sans doute mon meilleur MOTOC') et j'en serais l'année prochaine sans faute si l'affiche me botte (ce qui sera le cas je n'en doute pas) !
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