Direction Saint-No... Pardon, direction Carhaix pour cette nouvelle édition du MOTOCULTOR festival !
Ça faisait quelques années que le MOTOCULTOR n'avait pas proposé de grosses évolutions sur son site où dans son organisation.
Mais cette année nous sommes servis. Après dix éditions à Saint-Nolff, la direction du festival opère un gros déménagement et pose ses scènes et chapiteaux sur le site des Vieilles Charrues à Carhaix !
Nous prenons donc la route pour le "Kreiz Breizh" (le centre Bretagne) pour vivre cette 14ème édition qui s'annonce alléchante sous bien des aspects. Un nouveau site, un quasi sold-out, une affiche solide cette année (qui rattrapera facilement celle - décevante - du Hellfest de juin dernier), et quatre jours de festivités !
Carhaix, nous voilà !
N'ayant pu me procurer une accréditation presse pour cette année (c'est ça quand on s'y prend trop tard...), je me présente au festival en parfait touriste. Donc, je préfère vous prévenir, ce report sera celui du ressenti, du sans note, et certainement celui des oublis aussi. En outre je n'ai pas fait la journée du dimanche...
Le MOTOC a donc déménagé, mais n'a pas oublié à Saint-Nolff, les quelques petits accros d'organisation qui font tout le charme (ou pas) du festival et qui sont même devenus un sujet de plaisanterie entre les habitués du festival breton.
Pour commencer, les parkings sont mal indiqués (panneaux tout petits, mal placés, codes couleurs et numéros difficiles à cerner...). C'est très Motocultor ça. Ensuite le parking camion où je vais camper durant ces quatre jours, est carrément en pente ! Avec des cales on réussit à atténuer tout ça, mais certains, peu équipé, on vraiment du passer des sales nuits tant les cametars étaient de traviole ! Le parking camion sera de plus complet dès le jeudi soir... A peine arrivé on sait déjà où on est.
Bon, après il y a aussi des bons points. Le site n'est pas loin des parkings (à peine 15 minutes de marche), le camping festivalier est quant à lui carrément collé au site des concerts. Cette taille humaine permet de facilement faire des allers retours dans la journée, et ça c'est cool.
Ce qui l'est beaucoup moins c'est la méga file d'attente à l'entrée du festival le jeudi après-midi. Non seulement il faut faire une queue conséquente pour se faire poser le bracelet (avec la cashless enfin intégrée), mais il faut ensuite de nouveau faire une autre queue pour entrer sur le site... Une logique très Motocultorienne encore une fois. Le déménagement n'aura en tout cas pas réglé ces problèmes récurrents de file d'attente.
Le site est par contre très agréable, il y a de l'espace, des bars en nombre (avec très peu d'attente), des coins ombres. Mais pas assez de toilettes (comme à Saint-Nolff), le Motoc reste le Motoc pour le manque de pissotières. Un point toilettes / eau en plus serait un minimum selon moi.
Malgré tous ses petits "défauts" l'édition 2023 du MOTOCULTOR festival sera un succès avec 54 000 spectateurs sur 4 jours et une superbe ambiance durant tout le week-end.
Passons aux choses sérieuses maintenant : la zic.
Jeudi :
WORST DOUBT
Les coreux de Paris ouvrent mon festival sur la Supositor stage (les noms de scènes n'ont pas changé). Le son n'est pas bon (le vent n'aide certainement pas non plus) et le chant est assez faible (ou le micro défaillant ?). Bref je n'accroche pas plus que ça, même si j'aime beaucoup certaines influences du groupe (certains riffs sonnent très Nails, ça cogne dur quoi). J'avais déjà vu le groupe en salle et j'en garde un bon souvenir, je mets donc ma déception sur le dos des "conditions festival" pas forcément idéales pour ce genre de groupe.
ZEAL & ARDOR
Ça faisait bien longtemps que je voulais voir le groupe Américano-Suisse sur scène. Il faut dire que le projet de Manuel Gagneux a de quoi attiser la curiosité. Mélanger negro spiritual et Black Metal il fallait oser. Direction le chapiteau de la Bruce Dickinscène. Happé en quelques secondes par l'ambiance des passages negro spiritual, littéralement envoûtants et hypnotiques, je suis un peu moins convaincu par les passages Black Metal. Le son est trop propre et certains riffs sonnent assez modernes. En fait, on est même loin du BM tradi au sens où je l'entendais. Mais passé ce petit désappointement, on profite du concert qui bénéficie d'un bon son. Les deux chanteurs qui accompagnent Manuel apportent un réel plus à l'ensemble.
KADAVAR
Énième fois pour moi devant les Berlinois de KADAVAR. Mais première fois avec le nouveau guitariste intégré tout récemment. Clairement il n'y en avait pas besoin, Lupus étant largement capable de tenir une scène seul à la guitare. Mais bon. Le son n'est pas optimal et étonnement le public n'est pas particulièrement réceptif. Ce qui fait que l'ambiance ne décolle pas vraiment durant le concert. Habitué que nous sommes aux atmosphères survoltées des concerts des Allemands, c'est une petite déception. Je ne sais pas si le groupe le ressent lui aussi sur scène, mais je sens comme un léger trou d'air chez KADAVAR. Il faut dire que le groupe étant toujours au top en live, une même très légère baisse de forme se fait vite sentir. Et puis les tournées interminables du groupe ces dernières années ont peut-être un peu émoussé son envie de bouffer le monde du Rock.... Mais en fait pas tellement. Car un concert de KADAVAR, même si il n'est pas à 100%, ça reste toujours très au dessus du lot dans le style. Et c'était tout de même encore un excellent moment de Rock au sens le plus noble.
HATEBREED
Première fois devant la Dave Mustage pour cette édition. La scène est la plus grande du site et elle est surtout très surélevée. Ce qui fait qu'on voit bien de partout. Et ça c'est bien agréable. Les papis du Hardcore vont dérouler un set ultra-classique et sans aucune surprise. HATEBREED est pour moi clairement en roue libre depuis pas mal d'années et ce genre de show rodé à mort ou il n'y a plus du tout de spontanéité, ça commence à m'ennuyer. Même dans ses prises de paroles entre les morceaux, Jamey fait preuve d'une non innovation assez gênante ("Qui voit Hatebreed pour la première fois aujourd'hui ?" etc.). Alors oui le son était vraiment meilleur qu'au Hellfest en juin dernier (mais c'était pas compliqué), oui ça cogne comme il faut, mais bon, c'était assez plat selon moi. Va vraiment falloir que j'arrête d'aller les voir à chaque fois qu'ils passent en fest par chez nous. Je finirais par dire des trucs moins gentils à la longue.
Pendant le concert de Hatebreed (photo Phil Dub - Facebook)
STEVE 'N' SEAGULLS
Après la hype qui avait suivi leur reprise de "Thunderstruck" d'AC/DC, S'N'S (pour les intimes) a littéralement explosé et enchaîne concerts et albums (quatre en cinq ans !). Et moi comme un c.. je fais comme tout le monde et je me dirige vers la Bruce Dickinscène pour satisfaire ma curiosité. Bon bah, c'était ambiance foire à la saucisses sous la tente. En fait le souci c'est que tout le monde vient là pour entendre leur reprise d'AC/DC (qui bien entendu arrive en fin de concert) et que le reste on s'en fout un peu quand même. Voir ce genre de groupe dans un rade avec des copains en vidant des pintes oui, voir ça en festival avec une trop grosse production qui ne colle pas du tout au style, non. Le pire c'est que ça n'était pas plus la fiesta que ça sous la tente. Alors que bon, c'est fait pour ça et rien d'autre ce genre de groupe normalement.
Retour au parking-colline pour une première nuit pas réparatrice du tout.
Vendredi :
L'énorme file d'attente à l'entrée du fest, que des échos nous rapportent, ne nous motive pas à bouger rapidement vers le site. Le temps un peu mitigé ce vendredi n'aide pas non plus à prendre la décision de décoller nos culs de notre camping-colline. C'est donc à seulement 18h et équipé d'un poncho que nous arrivons sur le site.
TERROR
La baffe Hardcore de cette édition, la voilà. Le groupe de Los Angeles nous balance son gros Hardcore old-school à souhait. Et contrairement à Hatebreed, là, on sent de la spontanéité. Les gars ne sont pas à l'usine quoi. Le son est top en plus pour ne rien gâcher. Grosse ambiance dans la fosse avec un nombre conséquent de slammer que je n'avais pas encore vu beaucoup ce week-end. Concert solide.
CARCASS
Alors... CARCASS ! Ça doit être ma 374ème fois devant les anglais, mais c'est toujours un plaisir. Sauf que là pour être honnête, le concert met un certain temps à décoller. Les premiers morceaux sont lents, le public assez calme et je commence à me dire que je vais être déçu. Et ça m'embête beaucoup ça. Puis vient le meilleur titre du groupe pour moi "This Mortal Coil" du culte Heartwork. Il n'en fallait pas plus pour me redonner le sourire et de la motivation pour le reste du show. Riffs ultra-mélodiques et épiques, blast, passages vicieux carcassien, ce morceau me bute à chaque fois. Ensuite ça déroule, "Death Certificate", "Corporal Jigsore Quandary", "Heartwork" entre autres. Le pied. Walker (chant / basse) est au taquet, il vient au contact du public sur l'avancée de la Dave Mustage, il file comme à son habitude ses bouteilles d'eau aux premiers rangs et semble heureux d'être ici. CARCASS toujours là bordel !
DEICIDE
On apprend quasi à la dernière minute que DEICIDE et NAPALM DEATH on inversé leurs horaires de passage sur la Supositor Stage (un souci de transport pour les Anglais j'ai cru comprendre). Ouf, inconcevable pour moi de rater le concert du père Benton. Bon on va faire simple : c'était taré, ultra-bourrin, satanique et bestial au possible. Puis bon quand tu balances en entier (et dans l'ordre) ton album Legion (pour fêter ses 30 ans), forcément tu fais plaisir à tout fans de Death Metal qui se respecte. Un concert en mode bulldozer. Benton ne cause pas, il ne chante pas, il braille comme un forcené à la gloire de Satan. C'est une boucherie totale. Le son n'est pourtant pas parfait, le réglage du micro fait même des siennes régulièrement et le "chant" est trop fort. Mais qu'importe. DEICIDE est le garant du plus pur Death Metal qui soit. Celui qui date d'une époque bénie, qui était flippant, sale et clairement pas adressé à tous. DEICIDE est grand autant que Benton est cinglé. Bon dieu (ha ha) je me souviendrais longtemps de ce "Dead But Dreaming" ! Et pour couronner le tout en plus du set Legion le groupe joue quelques autres titres dont un jouissif "Once Upon the Cross" et un brutal "Scars of the Crucifix". Énorme.
HANABIE
Petit passage devant les japonaises de HANABIE ensuite. Le choc stylistique est rude. Typiquement nipponne la musique du combo n'est pas faite pour moi, mais ça à l'air de plaire au public. L'ambiance sous la tente semble survoltée.
MARDUK
Je voulais du blast, je serais servi avec MARDUK. D'ailleurs, il n'y aura que du blast. D’où je suis devant la Supositor on n'entendra rien d'autre que la batterie. Le son est atroce, la guitare de Morgan est inaudible la plupart du temps, seul le chant surnage un peu au milieu de ce déferlement de caisse claire. Le concert du Hellfest de cette année fut d'une autre dimension. Mais comme un pote le résume en rentrant au camping "Le son était pourri, mais c'était bien vénère. Merde." MARDUK reste une machine de guerre sur scène, mais je suis pressé de les revoir (encore !) avec un vrai son.
Petit message à l'intention des ingés son de Marduk inscrit sur une bâche sur le site le lendemain du concert...
Samedi :
BIRDS IN ROW
Dernière journée me concernant, j'attaque avec la fin du concert des Lavallois de BIRDS IN ROW qui balance un bien meilleur concert qu'au Hellfest (ha ha !). Non sans rire je ne suis pas un connaisseur du groupe, mais ça tient bien la route sur scène. Un tel (Post ?) Hardcore viscérale joué avec les tripes c'est toujours agréable de temps en temps. Il y avait du monde sous la Massey !
GATECREEPER
Les rednecks d'Arizona vont atomiser la Supositor maintenant. Je suis totalement friand de leur gros Death à la suédoise arrosé de vocaux limites Hardcore. Le groupe est à fond et le public aussi. Ça se brise copieusement la nuque dans la fosse. Son de tronçonneuse, mid-tempo destructeur et chant véhément. Il ne m'en fallait pas plus pour passer un excellent moment. Alors oui c'est hype, ça n'a rien inventé, mais c'est juste sur-efficace ! Et les types savent tenir une scène. Terrible.
SODOM
Le concert le plus old-school de cette édition, le voilà ! SODOM évidemment ! Depuis que le père Tom (chant / basse) a viré tout le line-up en 2018, le groupe (qui a fait revenir en son sein le guitariste Blackfire, dans le groupe de 87 à 89), les thrasheurs Allemands la joue ultra à l'ancienne ! Sorti d'un grand nombre de EP, réenregistrements de vieux matériels, et puis surtout set-list live bourrée de vieux titres ! Jugé plutôt pour ce Motoc : "Outbreak of Evil", "Sodomy and Lust", "Agent Orange", "Blasphemer" ou encore "Bombenhagel" qui clôture ce show balancé à fond la caisse de A à Z ! Les fans première période devaient être sur un nuage. Moi j'aime toutes les époques de SODOM, je n'aurais pas craché sur un ou deux titres tirés de Code Red / M-16 par exemple. Mais bon, on ne va pas tergiverser, c'était très bon, speed et sale comme du vieux... SODOM !
WATAIN
Je file devant la Supositor pour WATAIN. Un des rares groupes de BM qui ne déçoit absolument jamais sur scène ! Et il en sera de même ce soir. Des flammes partout, une déco scénique hollywoodienne et un groupe en grande forme, comme toujours. Le son est excellent en plus. Le lutin chanteur Erik (croisé sur le site en civil dans l'après-midi) semble une fois de plus possédé et habité par sa musique. Il harangue la foule (la remercie souvent), arpente la scène sans arrêt. Bref, il vit son concert. Les morceaux du dernier album en date des Suédois font leurs effets sur les planches. Encore un très bon concert du gang Suédois.
Watain
AMENRA
AMENRA sur scène c'est une expérience à chaque fois. De mon côté j'arrive uniquement pour la fin de leur set sous la Massey Ferguscène. Je ne m'attend clairement pas à entrer dans le trip facilement. Je suis usé, donc moins réceptif à ce genre d'ambiance. Puis en fest c'est toujours plus compliqué qu'en salle pour leur style. Et pourtant... la magie opère une fois de plus. C'est hypnotique, viscéral, hermétique et pourtant totalement accrocheur. Les déchaînements de violence, entre leurs passages aériens, fonctionnent toujours à merveille. Je n'arrive vraiment pas à écouter les Belges sur album, mais sur scène c'est la gifle assurée à tous les coups. Un groupe à part.
THE EXPLOITED
Il est maintenant temps de rentrer pour moi. Mais comme souvent en festival (et en particulier au Motocultor) je me dis que bordel un dernier petit concert, ça me fera pas de mal. Bon il y a EXPLOITED sous la Bruce Dickinscène. J'ai déjà vu le groupe écossais plusieurs fois sur scène, j'aime bien (les vieux souvenirs de jeunesse tout ça), mais sans plus. J'y vais tout de même, plus pour profiter une dernière fois de l'ambiance du festival que pour le groupe en lui-même... Comme je me trompais ! THE EXPLOITED va délivrer un concert explosif et jouissif de bout en bout ! Le son est excellent et Wattie (chant), qui affiche 67 ans au compteur tout de même (pour un punk il faut multiplier par 3 en plus), est à fond ! Les punks d’Édimbourg balancent bombe sur bombe ("The Massacre", "Fuck The USA", etc.) dans une ambiance de folie ! Je passe un excellent moment le sourire rivé aux lèvres, chantant même avec le groupe. Incroyable ! Forcément le concert se termine dans un foutoir sans nom avec le public qui monte sur scène avec le groupe. Quel concert de punk ! Parfait pour finir mon festival.
The Exploited (photo Phil Dub - Facebook)
Il est maintenant temps de vraiment rentrer au parking pour ma dernière nuit sur place.
Le MOTOCULTOR 2023 fut sans aucun doute une réussite. C'est d'autant plus à souligner suite au déménagement du festival. 54 000 personnes sur quatre jours (pour 60 000 max), c'est une jolie performance ! Yann, le directeur, semblait ravi de cette première édition Carhaisienne et nous donne rendez-vous pour la prochaine édition au même endroit les 15 - 16 - 17 et 18 août 2024 !
Je vous laisse avec mon top / plus / moins de cette édition 2023 :
Top concert : DEICIDE // GATECREEPER // WATAIN // THE EXPLOITED
Plus :
- Le nouveau site est très agréable avec beaucoup de place même le samedi, qui était la journée la plus fréquentée.
- Le nombre de bar, l'attente rarement longue pour se faire servir.
- Les bénévoles à fond et très sympas.
- La bière même si elle n'est pas "bonne", c'est tout de même mieux que dans beaucoup d'autres festival en vrai. Après il faudrait vraiment avoir des bières locales, surtout dans un fest qui se déclare attaché au territoire... Puis merde Coreff est de Carhaix !
- Les parkings / campings tous plus ou moins proches du site.
Moins :
- Le nombre de toilettes (et de pissotières) sur le site est clairement insuffisant ! Pas de savon, pas de papier... Les chiottes c'est vraiment un des points faibles du Motoc. Et ça fait des années que c'est comme ça... C'est dommage de ne pas voir d'évolution de ce point de vue là...
- Le son général pas toujours au top cette année j'ai trouvé, en particulier sur les deux scènes extérieures.
- Là je vais faire mon bourgeois, mais les campings / parkings camion en pente c'est pas une bonne idée du tout. Surtout quand il y a des coins plus plats aux alentours...
A l'année prochaine !
Ca fait toujours plaisir à lire les live-reports, ça donne envie !
"Puis vient le meilleur titre du groupe pour moi "This Mortal Coil" du culte Heartwork"
Veux-tu m'épouser ?
Simple et honnête le live-report, merci
Pour la bière, Bavaria (surtout à ce tarif) c'était quand même bien dégueulasse... à priori l'abandon de Coreff serait pour des histoires d'impayé sur des précédentes éditions, d'où le partenariat avec 8-6 qui a dû signer pour plusieurs années malheureusement.
Cheers
De la Bavaria ?! Ho, la honte ! Quelle faute de goût. En tout cas, ton report résume très bien les raisons pour lesquelles je ne fais plus de festivals.
Simony + 1.
Un mauvais son général, je pense que ça m'aurait vraiment gavé au-delà des autres points faibles. C'est dommage parce que vu de loin le Motocultor a une programmation très sérieuse et alléchante.
Ca me donne faim, tous ces reports, moi qui ai dû renoncer au dernier moment au petit festival où je comptais aller cet été.
Bon sang, j'ai beau l'avoir relu plusieurs fois, je ne trouve pas une seule faute d'orthographe dans le message aux ingés son ! Tout espoir n'est donc pas perdu !
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