Aaaah... Le MOTOCULTOR ! L’éternel "second" fest Metal français ! Mais ce n'est pas péjoratif, au contraire... C'est toujours avec grand plaisir que nous y allons, entre potes, entre passionnés, et avec les collègues du webzine !
Cette année JTDP, Jus de cadavre, L'Apache et notre photographe Colin, enchaînent les concerts, comme les bières, et vous "live-report" tout ça à partir d'aujourd'hui !
On commence avec la première journée du fest proprement dite : le Vendredi !
La suite demain...
Toutes les photos sont de Colin. Retrouvez-les sur son site www.colindumont.com ! Et sur son Facebook
Bonne lecture !
Jus de cadavre :
Nous arrivons le vendredi un peu avant midi sur le site de Kerboulard dans la campagne de St Nolff. Installation au nouveau parking camion qui est situé à environ un (petit) kilomètre du site. On aura de la marche, mais ce n'est pas non plus de trop donc c'est cool. Ça deviendra un peu plus épique le samedi avec la boue qui a littéralement envahi tous les parkings... Mais bon, nous ne sommes pas en sucre et je suis un des "survivant" du Hellfest 2007 (ceux qui y était comprendront) donc on est blindé.
Après les retrouvailles avec la petite troupe d'amis présente cette année, et bien entendu quelques verres de bienvenue, nous nous dirigeons vers le site pour officiellement démarrer notre festival !
Pas ou peu de file d'attente en ce début d'après midi, ce qui est toujours agréable (ce n'était pas le cas vers midi selon certains). Idem pour acheter et recharger la Cashless, grosse nouveauté de cette édition 2019. Ça commence bien.
Comme prévu ça démarre de manière (très) brutal : WAKING THE CADAVER. Le groupe de Slamming Brutal Death Metal a déjà bien entamé son show quand nous arrivons. Ils ont commencé avec pas mal d'avance et donc nous ne verrons que 20 minutes de concert. Dommage parce que c'est très plaisant, ça cogne très dur et le son n'est pas trop mal sur la Supositor, malgré les fortes rafales par moment. Je m'attendais par contre à un concert beaucoup plus violent ! Eh oui, nous avons parfois l'impression d'être en face d'un "simple" groupe de Hardcore, tant les vocaux (ultra dégueulasses sur album), ne sont au final pas si gras que ça... D'ailleurs pour renforcer cette impression d'assister à un concert Hardcore, le chanteur descend de scène et vient chanter avec le public en tendant le micro à plusieurs reprises. J'aperçois à ce moment notre collègue du zine Mold Putrefaction au plus près de l'action en train de brailler les paroles gore du combo avec les die-hard. Idem dans le son de guitare qui pour ce style est souvent écrasant mais qui ici s'avère plus "soft" (toutes proportions gardées)... Mais je ne boude pas mon plaisir de les voir pour la première fois et je reconnais même quelques morceaux de leurs premières sorties (les seules que je connaissent en fait). Une courte mais bonne entrée en matière.
Après une pinte de "Motoc" nous enchaînons avec l'un des groupe que j'attendais le plus cette année : les américains d'IRON REAGAN. Fan de leur Crossover sur album et des autres groupes des membres (CANNABIS CORPSE, MUNICIPAL WASTE) j'en attendais peut-être un peu trop. Surtout quand tu as déjà assisté a un concert de MW. Parce que eux, sur scène ce sont des monstres. Alors IRON REAGAN aussi, ils s'en sortent très bien, mais ce n'est pas aussi survolté en fait. Ça Thrash/Punk/Hardcorise bien comme il faut tout de même, le son est bon et ça s'enchaîne méchamment. Nous avons le droit à une reprise de CANNIBAL CORPSE (A Skull Full of Maggots) en fin de show. Un bien bon groupe, plus engagé et donc sans doute un peu moins fun que ce à quoi je m'attendais. Mais ce n'est pas une déception non plus, soyons honnête. A revoir peut-être en salle et dans une autre ambiance.
On marque une petite pause, puis nous courons vers l'un des concert du weekend sous la Massey Ferguscene : KADAVAR. Je ne vais pas trop vous embêter avec eux, les habitués du zine on déjà lu mon avis bien trop de fois concernant les allemands. C'était encore une fois exceptionnel, classe comme bien peu, juste et puissant. A noter un son un peu plus "sale" cette fois-ci, ce qui a donné à ce concert une saveur bien Rock n'Roll. Un petit coté plus incisif pas désagréable. Et un Lupus plus possédé que jamais, qui termine parfois au sol avec sa guitare, en transe, comme drogué par leur Stoner / Classic Rock. La machine KADAVAR tourne à plein régime et avec toujours autant de caractère et de panache. Merci les gars.
Setlist KADAVAR : Skeleton Blues / Creature of the Demon / Doomsday Machine / Into the Wormhole / Goddess of Dawn / Living in Your Head / Die Baby Die / Come Back Life / All Our Thoughts
Kadavar
On enchaîne sans temps mort avec une légende du Death suédois : HYPOCRISY sous la Dave Mustage. Et ça me fait mal de l'avouer, mais ce sera une déception pour moi... Pourtant je suis fan du groupe depuis bien longtemps et je n'ai pas eu l'occasion de les voir tant de fois que ça sur scène (à deux reprises si je ne me trompe pas). Donc j'en attendais beaucoup de ce concert. Hélas les suédois vont largement puiser dans leur période la plus récente pour leur setlist de ce soir. Et les morceaux old-school seront tous sans exception des mid-tempo, certes bon, mais pas forcément ceux attendus en festival (du moins par votre serviteur). Pas de Pleasure of Molestation / Osculum Obscenum ou autre Left To Rot à se mettre dans les esgourdes. Seul un Adjusting The Sun me fera headbanger comme un demeuré durant ce show. Pour le reste avouons que le son était très bon et le groupe particulièrement en forme, avec un père Tägtgren qui n'hésite pas à lâcher quelques mots entre les morceaux. Bon... pour atténuer la "déception", remettons les choses à leurs places : c'est toujours aussi sympa de s'envoyer en live un Fire In the Sky et un Roswell 47, que beaucoup chante à tue-tête avec le groupe... Mais pour le coup, j'aurais vraiment aimé qu'HYPOCRISY succombe à la mode de l'album culte joué en entier sur scène (comme beaucoup le font en ce moment) et nous balance Osculum Obscenum en intégralité dans les ratiches. Une prochaine fois peut-être...
Setlist HYPOCRISY : Fractured Millennium / Valley of the Damned / End of Disclosure / Adjusting the Sun / Eraser / Warpath / Fire in the Sky / The Final Chapter / Roswell 47
Mister Peter Tägtgren (Hypocrisy)
C'est à ce moment de la soirée que le temps va commencer à se dégrader méchamment... Nous décidons de faire une pause et de rentrer au camion. Pendant ce temps là, GAAHLS WYRD sur la Supositor (la seule scène extérieure du Motoc') verra son set écourté à cause de la pluie après des coupures de courant ! Le vent ne facilite de plus pas les choses... Il nous faut donc vraiment de la motivation pour retourner sur le site, sous la pluie, pour assister au show de WATAIN. Mais les bières ingurgitées et surtout l'envie de voir comment va se défendre la bande d'Erik dans ces conditions nous donne le coup de pied au cul qu'il nous fallait !
C'est donc avec les fans die-hard du groupe (et les mecs trop bourrés pour se rendre compte qu'il pleut) que nous nous retrouvons devant la Supositor qui a pris des allures de bateaux dans la tempête. Amplis et matos cachés sous des bâches, pluies non pas torrentielle, mais bien présentes, bourrasques de vents, public qui sous ses ponchos et dans le noir ressemble plus à une armée d'adorateurs sataniques en robe de bure qu'à un public de festival... En fait tout ça donne une ambiance un peu apocalyptique qui sied à merveille au combo suédois ! Tout est au final réuni pour un concert dantesque ! Et grâce au savoir faire et à la détermination sans faille de WATAIN ce sera le cas. Nous assistons à un concert magistrale qui prend une ampleur magnétisante au fil des morceaux. Le BM entrainant et possédé de WATAIN fait mouche, la déco et les flammes, présentes malgré les conditions, renforce aussi l'ambiance ce soir. Et Erik, l'un des meilleur frontman BM actuel (que l'on aime ou pas WATAIN), a juste tout compris : il harangue ses fans, nous remercie à plusieurs reprises de rester "malgré la pluie", et semble encore plus fanatique que d'habitude ! Au final nous avons l'impression de faire partie intégrante de la cérémonie bestiale qui prend forme sous nos yeux. Nous regardons le rituel final exécuté par Erik seul sur scène... Puis nous regagnons le parking en pataugeant dans la boue en se disant que nous venons d'assister à un concert de "croyants". Vraiment. WATAIN est un énorme groupe de scène, et ce n'est pourtant pas un fan qui parle... Chapeau les gars.
Watain
Setlist WATAIN : Underneath the Cenotaph / Nuclear Alchemy / Total Funeral / Furor Diabolicus / Sacred Damnation / Malfeitor / Towards the Sanctuary
Quelques godets pour finir la soirée, puis on se couche, en se disant - avec crainte, mais aussi une pointe d’excitation - que demain sera peut-être un remake du Hellfest 2007...
L'Apache :
Voilà une nouvelle édition du Motocultor qui s’annonce, ce festival sonne un peu pour moi comme les vacances. Quand on arrive là-bas on se sent chez soi ! Hop, à peine deux petites heures de route, on arrive, on retrouve tous les copains habituels et le glas des vacances retentit partout dans le camping « Apéro ». Oui, on est bien au Motoc !
Cependant cette année les vacances s’annoncent moins plaisantes. D’entrée de jeu on constate à la vue des nuages qui trônent au-dessus de nous que cette édition ne sera pas de tout repos.
Pour moi pas de jeudi, pour cette première édition avec un jeudi spécial aux couleurs Folks !
Mon festival commencera donc comme le veut la tradition par le vendredi.
Vendredi :
Cette année, j’ai rencontré quelques difficultés pour arriver assez tôt dans la matinée afin de voir les premiers concerts. J’aurais beaucoup aimé voir EXTERMINATION DISMEMBERMENT, mais le destin en a voulu autrement.
Mon festival commence donc avec un choix assez difficile, AU-DESSUS ou WAKING THE CADAVER. Les styles n’ont rien à voir mais sont tous deux de bonnes options pour commencer le fest. Comme je n’avais pas pu les voir au Brutal pour cause de surpopulation, j’opte donc pour AU-DESSUS afin de m’ôter cette frustration.
Comme je l’ai souvent entendu dire, le quatuor assure vraiment sur scène. On rentre très facilement dans cette spirale de noirceur. Le son pèse énormément sur nos épaules et les riffs black metal à base de tremolo picking, chargés de reverb sont vraiment propices à l’introspection. Par ailleurs, le tout est soutenu de rythmiques basse/batterie très sludge qui donne un aspect très lourd à l’ensemble, et nous enfonce un peu plus dans les méandres de cette musique noire.
Au-Dessus
Le prochain concert à venir résulte encore d’un choix compliqué pour moi, alors je sais que j’avais annoncé 1000MODS dans mon programme. Cependant la tentation d’aller voir du Thrash Crossover était plus grande. C’est donc en direction de la Supositor Stage que je me dirige afin de voir le groupe IRON REAGAN. Au départ, j’envisageais de m’éclipser au milieu du concert pour voir quand même un peu 1000MODS, mais empreint de cette fougue que me transmet à chaque fois le Thrash Crossover, je ne peux me résoudre à quitter le concert. Composé de membre de MUNICIPAL WASTE, CANNABIS CORPSE, DARKEST HOUR et A.N.S, on peut voir ce groupe comme un Super Band qui démolit tout sur son passage. Efficacité garantie !
La pluie commence un peu à montrer timidement le bout de son nez à St-Nolff, et pris dans le confort qu’apporte le haut-vent du camping-car de l’ami Jus De Cadavre j’en oublie le concert de TRIBULATION, grosse déception de les avoir ratés, mais bon je ne peux en vouloir qu’à moi-même…
On se décide quand même à bouger pour aller voir KADAVAR, un groupe qu’on ne présente plus. En effet les allemands et leur rock revival aux légères influences stoner/psychés nous balances leur sauce avec efficacité. C’est pourquoi le groupe tourne plutôt bien de nos jours. Le batteur cheveux au vent, et les riffs très 70’s nous redonnent un peu les saveurs de l’été. Cependant, je trouve le show très simpliste, le trio utilise très peu l’espace relativement grand de la Massey Ferguscene. Les membres sont très statiques et je trouve que la musique mériterait un peu plus de spectacle (sans rentrer dans la démesure évidement), notamment quand on voit la notoriété du groupe actuellement.
J’enchaine ensuite avec GAAHL’S WYRD, le fameux nouveau projet du légendaire Gaahl, connu et reconnu pour être un des plus importants personnages de la scène Black Metal. J’avoue que j’attends le groupe au tournant, car j’ai toujours été un grand fan de GORGOROTH et GOD SEED (d’ailleurs plus GORGOROTH que GOD SEED ce qui me confortais un peu dans l’idée que le succès de Gaahl tenait plus à son attitude que son talent. Et à l’écoute de « GastiR – Ghosts Invited » se confirmait peu à peu cette théorie.
Bon, je dois bien admettre que le charisme de Gaahl est l’un des plus impressionnant qu’il m’ait été donné de voir. Cependant même si les riffs sont cools, je ne ressens aucune originalité dans cette musique. En plus de cela la pluie se lève avec plus de ferveur, et le groupe doit s’arrêter 10 min entre chaque morceau, pour sécher les instruments, palier à quelques soucis techniques. Au bout de 30 minutes, on voit que tout le monde s’active derrière, le son est coupé, on sent que Gaahl s’agace au vue des conditions sur la Supositor ou rien n’a été prévu pour faire face à la pluie (pourtant annoncée depuis un moment). Le concert s’arrête donc là, après un ultime essaie pour protéger le matériel. Je me souviendrais quand même toujours de ce moment, où le son est coupé depuis 10 minutes, tous les techniciens se bougent de partout sur la scène et où Gaahl ne bouge pas d’un pouce !
Je décide ensuite d’attendre un petit peu pour aller voir WATAIN encore une fois sur la Supositor Stage. C’est la première fois que je vois le groupe, et tout le monde me dit que leurs concerts sont géniaux etc… Bon pour ma part c’est compliqué. En fait je pense qu’au vue des conditions météos et l’heure tardive, je n’étais pas du tout prêt à rentrer dans le truc. J’ai pourtant pris sur moi, en attendant plus de 20 minutes sous l’eau afin d’être bien placé. Mais une fois le concert commencé malgré la qualité du son et du show je n’ai pas pu me mettre dedans. La pluie arrose la scène comme le public, le sol commence à devenir boueux sous mes pieds, la fatigue me pèse… Bref les conditions ne sont pas là… Je saisirais une autre occasion afin de les voir en salle. Cependant je souligne le professionnalisme du groupe qui malgré les conditions ont fourni un show de qualité.
Watain dans la tempête
JTDP :
Pour cette édition 2019, le MOTOCULTOR a donc décidé d'évoluer et de proposer une 4e journée, thématique, avec notamment en point d'orgue un show de 3h pour fêter les 20 ans de ce spectacle hors normes créé par Alan Simon, qu'est EXCALIBUR.
Nous passerons rapidement sur cette première soirée, vécue pour ma part en dilettante et en famille. L'occasion tout de même de prendre nos repères dans la nouvelle organisation du site, malgré l'inaccessibilité de la zone Supositor, de constater qu'un seul coin toilette pour le nombre de festivaliers présent, ce n'est clairement pas assez et que les débuts du show EXCALIBUR ne vont pas nous faire rester très longtemps. La faute notamment à des palabres bien inutiles qui ralentissent l'immersion dans le spectacle. C'est sans regrets mais pressé d'entrer dans le vif du sujet, que nous quittons les lieux alors que Michael Sadler, chanteur de SAGA, entame son tour de chant.
C'est donc frais et dispo que nous débarquons le vendredi aux environs de 12h30 sur le site, cette fois en configuration maximale. Exit en effet le pseudo campement viking et bonjour tables, bancs, parasols et autres roues d'engins agricoles transformées pour l'occasion en repose-séant bien appréciable par moment. Cette volonté d'agrémenter un peu plus le site est d'ailleurs une des nouveautés du festival cette année, avec la mise en place du marché artisanal et des toilettes sèches, le déplacement du Metal Market et celui de la zone presse/VIP ou encore l'instauration d'une vraie scène sur le camping le jeudi. La présence d'autres stands de bouffe pour offrir une alternative aux traditionnelles files d'attente de la restauration officielle est également appréciable.
Passé ce petit tour du propriétaire, direction la Dave Mustage, la scène et tente principale du festival, pour le 1er concert de cette journée. Et c'est en planant que nous allons démarrer avec les bordelais de MARS RED SKY et leur stoner doom psyché. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce premier concert aura tout bonnement été exceptionnel. De la mise en son absolument parfaite, à la communication simple et bonhomme des 3 gaziers en passant, bien sûr, par les compos si particulières du combo - eux qui arrivent comme personne à nous faire planer pour mieux nous plomber l'instant d'après - ces 40 premières minutes nous emmènent déjà très loin, très haut et très fort. On en ressort avec une banane jusqu'aux oreilles et le sentiment que cette 12e édition démarre très très très bien.
On se décale ensuite de quelques mètres sur la droite et pour nous retrouver devant la Massey Ferguscène, deuxième chapiteau du site. C'est là que se produit OAKS CROWN, l'un des deux groupes vannetais mis à l'honneur cette année. Le trio apparaît aujourd'hui concentré et sérieux pour nous envoyer à la figure leur stoner/sludge bien rocailleux, aux accents punk et hardcore, qui font tout le sel de leur compos. Un set qui aura conquis l'assemblée, présente en nombre, pour un show peut-être moins enlevé que celui donné en avril lors du Warm-Up Hellfest, mais bien plus maîtrisé. Ne reste plus au trio qu'à nous pondre un bête d'album pour transformer l'essai !
Après avoir rempli mes obligations médiatiques et profité de la famille, c'est devant la fin du set de KADAVAR que je reprends contact avec les concerts du jour. Et c'est toujours un sacré plaisir de profiter de l'énergie et de la musique pleine de groove et de feeling du combo allemand.
Kadavar
Mais s'il est un groupe que j'attendais particulièrement aujourd'hui, et pour tout dire ce week-end, c'est bien HYPOCRISY. Très client de la musique proposée par la bande à Peter Tägtgren, j'attendais ce show avec impatience. Là encore, je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce fut une (grosse) déception. Moi qui m'attendais à un show musclé et intense, je n'ai eu droit qu'à un groupe en pilotage automatique avec un leader certes communicatif mais, du coup, pas du tout dans le ton de sa musique. C'est bien beau de percher la batterie à 3 mètres de haut et de mettre des énormes bannières sur toute la longueur de la scène, encore faut-il ensuite être en mesure d'envoyer le pâté et de se sentir concerné. Reste la musique, bien sûr, et une setlist aux petits oignons pour ma part. Mais c'est bien trop peu pour une prestation franchement en deçà de ce que pourrait et devrait être un groupe avec un tel vécu, autant scénique que discographique.
Hypocrisy
C'est donc en ruminant cette déception et sous la pluie qui fait son apparition que je rentre dans mes pénates pour profiter d'un repos bien mérité.
La suite demain ici-même...
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21/11/2024, 08:46
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