OEF - Vendredi 5 Juillet
Grosse journée aujourd’hui avec 24 concerts, je vais donc essayer de faire bref.
Ça commence sur un groupe de deathgrind / semi goregrind, avec BRADI CEREBRI ECTOMY. Ça sonne comme toute la scène Tchèque du genre, le groupe venant d’un pays limitrophe. Le chanteur alterne un pitch léger et du sans pitch, pour un résultat relativement sérieux. Dans mes souvenirs c’était plus groovy que ça. Y’a une petite ambiance dans le pit, qui ne va faire que s’accentuer avec l'enchaînement BRUTAL SPHINCTER. Ici le groovy groegrind est plus prononcé, et du coup la teuf est plus grande. La fosse est pleine de mecs en gilets jaunes, et beaucoup de potes du groupes se sont réveillés tôt pour l’occasion.
Un petit soucis technique va faire stresser le guitariste, il vient en effet de casser une corde. Le stress est compréhensible, car jouer ici c’est une consécration pour eux, un moment qu’ils attendent depuis le début du groupe. Il n'empêche qu'ils font le job comme à chaque fois et font danser l’audience. Je m’attendais à plus de monde quand même au vu de leur réputation. En tout cas pas de reprise de TORSOFUCK pour cette fois… C’est ça de jouer que 20 minutes !
Après ce début de journée plutôt fun, la suite est plus classique dans le genre. Déjà avec LxPxPx, trio avec le batteur de SULSA qui propose du grind criard à l’ancienne. Le chanteur est en mini short et claquette, pour montrer encore une fois que les groupe Japonais restent à part. Ils sont en tournée avec les incroyable SxOxTxE que j’aurais aimé aussi voir à l’affiche, car bien plus radicale dans la manière de jouer du grind old-school ! Frustration encore plus grande car les membres étaient sur le site, et même devant ce concert.
Dans un autre registre, SOBRAS DEL DESCONTENTO enchaîne. Ça fait partit des groupes donc j’ai presque pas de souvenir, si ce n’est un set de punk hardcore vénère avec des passage criard. Mais surement trop basique et répétitif pour pour ne pas avoir capté mon attention plus que ça. On passe maintenant à deux groupes de crossover, avec CRIPPLED FOX, plus dans le délire Thrashcore. Je m’attendais à un truc fun, mais la formule est surtout très sérieuse. Le trio à sa petite influence SUICIDAL j’imagine, au vu du bandeau sur le crâne du bassiste. Un titre est dédié à notre Mosher Team local, et c’est d’ailleurs à cause de ça que je prenais le groupe pas très au sérieux au début.
Enchaînement Crossover donc avec INSANITY ALERT. Et là on retrouve le fun, les objets gonflables, le backdrop à l'effigie de ALF, les pancartes pour annoncer les paroles, le jet de macaroni, la danse du crabe… Enfin tout les ingrédients d’un concert des Autrichiens afin de faire la teuf dignement. A force de venir jouer en Europe, partout et tout le temps, on connait le set par coeur. Kévin le chanteur avec la casquette vissée sur le crâne fait le show et communique régulièrement tout en rattrapant ses crachats. La fosse s’amuse, y’a forcément des circles pit tout le set, et un écran sous la batterie nous défile le message “stage dive” pendant tout le concert. A force de jouer, le groupe s’est acquis une certaine réputation, c’est donc tout naturellement que la scène est envahie sur le final sur “Run to the Pit”.
On continue dans la teuf, mais avec le porngrind de HOLY COST. C’est le troisième groupe du jour avec un pitch, et c’est clairement le meilleur des trois. Deuxième fois de la semaine que j’ai l’occasion de les voir, et c’est un réel plaisir. Un backdrop reprend le logo du groupe entouré de trois “X” afin de nous donner la couleur. Le chanteur monte sur scène avec un drapeau du Canada incrusté de leur logo avant de nous vomir cet hommage à CBT / GUT. Toujours autant de sample rap et porno, toujours la voix de criquet venant du guitariste, c’est la même formule sauf que sur la scène de l’OEF, ça prend tout son sens. La partie du public qui attend les groupes pour faire la teuf est au ange. Nacho de URTIKARIA ANAL vient donner de la voix sur un titre en fin de concert, bon ça par contre on s’en serait bien passé. Le genre de groupe qu’on redemande à l’Obscene.
En tout cas j’en redemande plus que pour CATASTROPHY, groupe local qui joue du thrash. Pas que j’aime pas le genre, juste que là la formule colle pas : c’est sérieux, mais avec trop de notes et de mélodies. Ils ont l’air connus ici, pas mal ont le patch, et certains chantent les paroles (elles sont en Slovaque, donc ça aide). Leur backdrop géant reprenant leur logo jaune me rappel celui de ANTHRAX. A un moment le public comme les musiciens se lancent dans un circle pit sur scène, ça reste bon enfant, mais j’aurais préféré un groupe plus couillu dans le genre.
Le groupe suivant à déjà plus de bidoche à distribuer. Il s’agit ni plus ni moins de PARACOCCIDIOIDOMICOSISPROCTITISSARCOMUCOSIS, au nom imprononçable, souvent utilisé comme meme. D’ailleurs le speaker qui introduit chaque groupe réussira à prononcer le nom complet et sans faute. Il n’y a rien de plus mexicain comme groupe dans leur approche de faire du goregrind / deathgrind. Ils viennent avec du sang sur la tronche, un drapeau du pays sur la batterie et adressent des “salute cabrones” à l’audience.
C’est une petite institution, et avec DISGORGE, surement les plus gros du genre dans le pays. Et comme à chaque fois avec les Mexicains, ils ont du mal à reproduire leur musique studio. Il s’agit d’un bordel sonore ultra crade, où le blast bestial (limite war) côtoie le tupa tupa old school, où les deux guitaristes jouent à la tronçonneuse, pendant que le chanteur aux cheveux hyper longs alterne voix nasale et voix grave. Paradoxe du groupe, c’est une bassiste qui les accompagnent depuis un moment, comme une sorte de contraste vis à vis de cet amas de carcasses.
Afin de se remettre de nos émotions, on passe le prochain concert avec notre quota de hipsters. IMPLORE donc déboule, avec un chanteur encapuchonné, pré à nous sauter dessus avec leur hardcore / néo crust à baston fort en HM-2. Si visuellement le groupe est parodique, voulant jouer les méchants, et surfant sur la hype CONVERGE (qui dure depuis déjà longtemps), musicalement ça tabasse. J’ai vu le groupe grandir, et au vu de leur popularité je m’attendais à plus de monde dans la fosse, mais le public et de plus en plus imprévisible à l’OEF. Je reste sur mon sentiment que le groupe s’apprécie plus dans un petit club, à même le sol, que sur une grande scène, mais les parties d-beat dans tous les cas restent toujours aussi efficace. Comme sur pas mal de groupe cette année, je chipoterais sur ce son de basse trop fort. Le groupe quitte la scène sans un merci, comme la plupart des groupes du genre. Comportement parodique mais set qui fait amplement le taff.
Quelques mots sur ACTIVE MINDS, vétérans du punk hardcore old school. Le duo, en mode batterie/guitare/chant s'arrête jamais et enchaîne les titres sans temps morts. La prestation est remarquable, surtout qu’ils ne sont pas tout jeune. Dommage que ça reste vite redondant.
Moment frenchies à présent, avec les classiques SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION.
Ça faisait quelques temps qu’ils étaient pas revenu jouer à l’OEF, et j’imagine qu’ils sont content d'être là. Cette année, comme sur toute la tournée du dernier album, c’est en format trio qu’ils montent sur scène, et seul Seb, chanteur du combo, est survivant des nombreux line up du groupe. Pas de surprise, la setlist regroupe un peu de tout, joué à la façon des derniers albums, donc en mode deathgrind bien groovy,. Mais c’est surtout le petit dernier et Inventory of Fixtures qui sont mis à l'honneur, et qui représentent parfaitement ce qu’est le groupe aujourd’hui. Dag le batteur encore une fois est déchainé, et on le retrouvera dans tous ses états devant bon nombre de concerts. Ça reste pour moi un des meilleurs concerts que j’ai fait des Parisiens, je sais pas si c’est dû à la “magie” de la scène de l’Obscene, mais en tout cas c’était un plaisir. Même si je constate encore une fois un pit très clairsemé et une ambiance pas forcément au rendez vous, malgré le statut culte du groupe.
On reste dans le francophone, avec l’ovni MR. MARCAILLE, le mec qui chante en jouant du violoncelle et de la batterie. C’est rigolo de le voir là, mais au vu de l’agressivité et de la rapidité de son set, il ne dénote pas de l’affiche. Bien sur il est plus optimal de voir cette bête de foire dans un petit café concert, car là il paraît bien seul sur cette grande scène. Ça ne l'empêche pas d'enchaîner ses balades bruitistes et de blaguer sur la bière (bah oui, il est Belge). D’ailleurs il en demande pendant son set, expliquant qu’il est entrain de crever avec la chaleur. L’histoire de couronner le tout, il reprendra les titres les plus courts de la disco de NUCLEAR ASSAULT et de NAPALM DEATH (il va jouer deux fois “You Suffer” !!)
Place à la d-beat maintenant, avec ma plus grosse découverte, et l’une de mes plus grosse baffe du fest. Pourtant rien de scintillant ni de nouveau chez ANTI-SYSTEM, c’est même tout le contraire. Le groupe est actif depuis 81, et je n’ai dû écouter que brièvement leurs sorties par le passé. C’est donc sans trop d’attente que je m’approche, avec en tête l’idée de voir un de ces énièmes vieux groupes de crust / punk hardcore de seconde zone. Et ce fut juste la claque et la leçon ! Déjà j’ai jamais vu des mecs aussi simple sur scène : pas de cuire, de spikes, de patchs ou de vêtements destroys, juste trois mecs et deux nanas, avec des sales gueules, tous super vieux qui se concentrent à jouer. Pas de discours à la con, juste celui de la libération animale (ils arborent presque tous des t-shirts dans ce sens là). Le chanteur et la chanteuse chantent en même temps, lui saute partout pendant qu’elle, reste concentrée derrière son pied de micro. Le guitariste glisse quelques cœurs et la bassiste, tout sourire avec ses cheveux rouges, donne une forme de bonne humeur. Le batteur de DROPDEAD est juste à côté de moi, et il à l’air de lui aussi passer un bon moment. Il n’y a pas de superflu, et c’est super efficace, entre anarcho-punk et d-beat, le tout vraiment de manière joyeuse. Un groupe humble qui a prouvé que presque 40 ans après, il pouvait encore faire passer sa musique.
Le changement d’ambiance va être radical avec VISCERA INFEST, qui lui surfe sur une petite hype. En effet il a fallu attendre la diffusion virale sur les réseaux sociaux de deux vidéos : celle du batteur qui joue à toute vitesse en slip et celle de la pratique du CockRoach Mosh du public pendant leur concert, pour que le monde s’intéresse à eux. C’est donc presque 15 ans après leur première sortie que le groupe sort du Japon pour venir en Europe et en Amérique. Depuis ce temps, il ne reste qu’un seul membre d'origine, le guitariste / chanteur, les deux autres étant bien plus jeunes. Groupe japonais oblige, ils ne font pas les choses comme les autres, et pratiquent un deathgrind / goregrind tout droit sorti… du Mexique ! Il s’agit littéralement d’un hommage à cette scène, et notamment DISGORGE. Donc tout y ressemble : le son crade et chaotique, les visuels, le look des gars…
Sur scène un backdrop avec le logo du groupe reprend le slogan “Highspeed Bulldozer” en plus d’un drapeau du Japon sur la batterie (à la manière de PARACOCCI… qui a joué plus tôt dans la journée). Ils sont attendus, et rentre sur scène en jouant “Genital Grinder”, le batteur étant déjà en slip. Le concert commence à peine que certains viennent faire du CockRoch Mosh sur scène ! Le chanteur fait des bruits nasales, la caisse claire est tendue comme jamais, ça va super vite… un grand moment de musique ! La fin de set est réservée aux performances du batteur, pendant que le frontman hurle “highspeed” tout du long. Puis vient le moment de demander au public de faire le cafard dos au sol…
Je ne vais pas crier au génie, je connais le groupe depuis quelques années déjà et au delà de l’aspect “fun” de la chose, il y a pas grand chose à ce mettre sous la dent. Ça pourrait être bien meilleur avec un pitch déjà. En tout cas ça reste le groupe le plus abouti en live de la scène mexicaine … ;-)
Voici maintenant un groupe plus que rare en live, les vétérans de ROT. Groupe archi culte dans la scène grind, ils n’ont pas l’habitude de bouger du Brésil ! Le speaker annonce même que c’est une première en Europe, même si certaines archives montrent une tournée en 98 (mais aucune trace depuis). Dans tous les cas c’est un mini événement aujourd’hui qui nous est offert.
Pour les gens extérieurs à la scène, il s’agit d’un des groupes de référence du son “old-school”, le son raw et primitif, proche de l’école AGATHOCLES.
Les Brésiliens ont concoctés pour l’occasion une série de merchs exclusifs ainsi que des chaussures à l'effigie du groupe, oui oui !
Le groupe à presque trente ans, et c’est le guitariste et le bassiste qui ont l’air d'être les plus vieux. En effet, le batteur et les deux chanteurs ont des looks de trentenaires, guère plus.
La formation dispose donc de deux chanteurs pour un registre criard / grave, typique du grind old-school. Les titres, d’une durée rarement supérieur à 1 minutes 30 s'enchaînent sans temps mort, c’est ultra vénère mais forcément pas mal redondant. Beaucoup classe la performance de ROT comme le meilleur concert du fest, pourtant j’ai eu du mal à pleinement apprécier le set. Je m’attendais peut être à trop aussi, et le son trop clean et trop dans les aiguës n’a pas forcément aidé. Je m’attendais à un bloc de violence que tu te prends en pleine gueule, à la manière de INSECT WARFARE en 2016, qui reste pour moi le meilleur concert de grindcore que j’ai pu faire dans ma vie.
Après le grind, le death technique, avec le seul groupe du genre de la journée, PSYCROPTIC. C’est clairement pas ma tasse de thé, surtout dans ce genre de festival. L’affluence et faible, c’est trop propre, y’a trop de notes, y’a certes quelques breaks sympas mais la globalité reste bien chiante. Je passe mon tour, et je reste sur le bon souvenir de leur set au Motocultor 2015.
Maintenant place à l’histoire, avec ce qui aurait du être un concert sous le nom de CRYPTIC SLAUGHTER, mais qui s’est fini sous la bannière LOWLIFE (en référence à un titre du groupe), surement à cause de droit. Mais bref c’est bien un set de CS auquel nous allons assister, et il s’agit surement d’un des groupes préférés de Curby, organisateur du festival.
Le groupe pendant son set, l’invite même, en expliquant que sans lui rien n'aurait été possible.
Je ne suis pas un énorme fan de la formation américaine, c’est le genre de groupe dont j’écoute les albums sans retenir grand chose des titres que j’ai pu entendre. Car c’est ça aussi CS, du crossover old-school, pionnier de beaucoup de chose, mais loin du côté “tubesque” des groupes d’aujourd’hui.
Il reste pas beaucoup de monde de la formation de l’époque, et ce soir y a même Matt Olivo à la guitare, qui jouera juste après avec son autre groupe.
L’hommage est sincère : comme sur album ça joue vite, dans la bonne humeur, c’est globalement efficace, mais vite lassant. Et vu que je connais que très mal la formation j’ai du mal à pleinement apprécier. Le moment reste quand même très appréciable, comme l'impression d'assister à un petit bout d’histoire.
Après avoir enchaîné pas mal de titre (notamment “Lowlife” vers la fin), Curby s’empresse d’aller chercher la setlist (vous voyez Ben Barbaud faire ça après un concert ??) avant que le groupe revienne sur un rappel, un titre de WEHRMACHT, “Everb / E…! / Micro-E!” d’une poignée de secondes : bien fun !
Si il y a bien un groupe qui a créé un engouement pour ma venue, c’est bien celui ci : REPULSION. Le groupe fait office d'événement à chacun de ses concerts tant il est rare sur scène. En même temps les Américains en rien à défendre, juste un album à jouer continuellement tout le long de leur vie, Horrified, panthéon du deaththrash / early grind. L’album fête cette année ses 30 ans, c’est donc logique de les voir ici, en tête d’affiche de cette édition de l’Obscene Extreme. C’est la troisième fois que j’ai l’occasion de les voir, pourtant c’est leur première fois dans ce festival, et, comme annoncé avant le concert, ça fait partie des rares légendes de la scène a pas encore être venues.
Le groupe, devenu depuis quelques années trio (comportant le batteur de MAGRUDERGRIND en plus de Scott et Matt), représente pour moi la quintessence du genre, cette époque où le le death et le grind était dans ses débuts, et où le thrash avait encore beaucoup d’importance. REPULSION représente le metal extrême à mes yeux, et est susceptible de parler à toutes les chapelles.
Après avoir écouté cet album beaucoup trop de fois, c’est avec joie que ce soir le groupe le joue en entier et dans l’ordre. Les premières notes de “The Stench of Burning Death” retentissent et c’est la fin pour moi. Mon esprit s’évade, j’assiste au meilleur concert du festival. “Eaten Alive” / “Acid Bath”, puis le meilleur morceau du groupe “Slaughter of the Innocent”, introduit par Scott comme le premier morceau écrit par le groupe, s'enchaînent. C’est pas humain un set comme ça, et surtout que cette face A regorge que de classiques absolus !
On arrive déjà au dixième titre, Scott rigole avec le public en demandant le nom du titre expliquant que c’est le premier de la face B. Il ironise en lançant que c’est normal que personne ne sache vu que tout le monde écoute des MP3 maintenant. C’est “Crematorium” donc, qui introduit le redoutable “Driven to Insanity”. Ça bastonne gentiment dans la fosse, pas mal de stage diving, je regrette juste encore une fois cet horrible circle-pit pendant tout le set, totalement inapproprié.
Matt est tout sourire derrière sa guitare, alors que sieur Carlson est comme à son habitude beaucoup plus sérieux dans son attitude. Ca ne l'empêche pas de communiquer suffisamment, notamment pour introduire une reprise en fin de set. En effet on sort donc de l'album pour cette cover de “Schizo” des Anglais VENOM, groupe d'adolescence des membres. Le titre est dédié à “tous les vieux sur le côté de scène”, en leur demandant si ils se souviennent de ce groupe. Un reprise qui fait plus que sens quand on écoute Horrified, tant les riffs sont inspirés par ce groupe (et aussi beaucoup par SLAUGHTER, mais aucune reprise des canadiens ce soir). Le retour au set va être sportif, car c’est l'heure de “Black Breath” / “Maggots in your Coffins” / “Horrified”, pour une fin monumentale. Les gars quittent la scène sans un mot de plus… C’était tout bonnement incroyable !
Impossible de redescendre de cette claque, donc j'observe VITAMIN X de loin. C’est moins la teuf que d’habitude j’ai l’impression, y’a pas beaucoup d’objets gonflables dans le pit. Le groupe fait faire n’importe quoi au public, comme des circles pit et wall of death, notamment sur “About to Crack” qui est devenu un des tubes du groupe.. Performance punk hardcore survitaminée, avec un groupe qui bouge partout, mais pas simple de passer après les Américains…
ACCION MUTANTE s’avère être plus reboostant, avec son crust relativement primitif. Y’a deux chanteurs qui s’égosillent à la manière d’EXTREME NOISE TERROR, sur fond de d-beat, c’est bête et méchant, mais ça fait le taff. Le groupe propose des titres plus “blast” en fin de set, c’est déjà bien moins ma cam, dommage. Les gars rattrapent ça, avec deux reprises, d’ENT et DOOM (le titre “Police Bastard” évidemment).
Plus que trois groupes, je vais essayer d'être bref, car la fatigue s’installe aussi chez moi. BEATEN TO DEATH fait office de petit ovni : ça joue comme du tech / prog death, avec pleins de notes partout, mais avec une voix très hardcore et rapide. Ça ressemble strictement à rien, mais c’est pas déplaisant à écouter, et de souvenir c’est pas mal aussi sur CD. Ils dédient un titre à VOMITORY qui joue le lendemain. Un groupe que j’aurais jamais imaginé apprécier à cette heure ci de la nuit.
Les gars de INSISTENT joue eux dans un registre bien plus basique. C’est du deathgrind moderne dans l’école ABORTED / BENIGHTED mais avec une voix beaucoup plus grave et efficace. En effet y’a des riffs et des breaks bien sympa, qui rappel DYING FETUS (ça sauve souvent les compos quand tu t’inspires de ce groupe de manière générale) et des passages à la d-beat bien vénères. Le chanteur avec sa grosse barbe joue les costaux sur scène, mais se casse gentiment la gueule en milieu de set, c’était bien marrant comme scène.
Et quoi de mieux que de boucler cette journée avec du groovy tupa tupa débile ? le trio de mexicains URTIKARIA ANAL est là pour ça ! Masque en cuire et slip pour la tenue de scène, rythmique débile sur fond de squeal nasal et c’est parti pour la giga teuf ! On lâche les ballons gonflables, tout le monde danse en circle-pit, y’a même une chenille sur scène, pendant que le chanteur imite le cochon avec un slip en cuir et un soutif. Ça à beau être la dérive la plus méprisable du groovy goregrind, mais sur la scène de l’OEF ça fait toujours son petit effet, et on s’amuse tous comme des cons. Le bassiste d’HOLY COST vient prêter main forte, et Matty de GUTALAX vient donner de la voix sur l’incontournable “Glande” pendant que tout le public sautille sur scène… Il est grand temps d’aller dormir maintenant !
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